Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

dimanche 31 juillet 2011

1ère Journée Mondiale de la colonisation

Soyons clairs, les journées mondiales ne font pas de politique (quoique), mais elles ont des avis (je dirais bien comme tout le monde, hélas, voilà quelque chose qui se perd!). Alors en ce jour de Sainte-Colonisation, explorons brièvement et de façon évidemment tout à fait subjective (voire facile) les divers moyens de coloniser un pays.



1. La force: bien sûr, c'est le plus courant. En même temps, coloniser par la force, c'est totalement has been. On n'imagine difficilement aujourd'hui un pays en attaquer frontalement un autre alors qu'au moindre tremblement de terre toute la webosphère se met en mouvement... Il y a bien quelques imprudents qui s'y risquent, mais cela se passe soit dans des contrées oubliées, soit avec l'aval de toute la diplomatie mondiale, donc ça ne compte pas. Et là, vous prenez quand même le risque de vous retrouvez avec la moitié des démocraties sur le dos...

2. La culture: le plus subtil. Il suffit de lire "Mainstream" pour se rendre compte des mécanismes redoutables d'invasion par la culture mis en place par nos "voisins" américains, notamment via la propagande cinématographique. Mode, gastronomie, musique, la colonisation par la culture est redoutable, parce que quasi invisible et surtout, elle donne le sentiment aux colonisés d'avoir choisi leur occupant et la vie qui va avec. Les risques: surpoids, uniformisation et perte de neurones, mais bon, rien de douloureux au sens premier du terme...




Har Homa: sous les briques, la Palestine
3. L'urbanisme: le plus délicat à pratiquer, pourtant très efficace. Prenez l'exemple du gouvernement de Netanyahu (d'extrême-droite, quand même). En ce moment se décide l'acceptation de la Palestine à l'ONU (verdict en septembre) ce qui lui vaudrait d'être du même coup considéré comme un Etat. Une façon intelligente de se faire reconnaître après des décennies de flou politique et géographique (un territoire peut être envahi plus facilement qu'un Etat...). Pourtant, le gouvernement de Benjamin continue de faire construire des habitations destinées à accueillir les colons (à des loyers préférentiels) et par là-même de grignoter du terrain sur la Palestine. Et pendant que les Américains saluent le printemps arabe et condamnent la Lybie, les Palestiniens, eux, espèrent que la décision de l'ONU donnera un nouveau souffle à leur cause. Faute de quoi, on pourrait bien avoir droit à un "automne palestinien"...

Je dis ça, je dis rien. En même temps, ça fait longtemps que mon cerveau s'est fait coloniser par M6, alors...

samedi 30 juillet 2011

1ère Journée Mondiale de la ménopause

Youhouhou, que c'est gai, me direz-vous, voilà une belle façon de vivre cette journée de samedi: en pensant à toutes ces femmes qui découvrent leur première bouffée de chaleur en déprimant à l'idée qu'elles sont désormais cantonnées aux limbes de l'Humanité.

Parce qu'une femme qui ne peut plus donner la vie, ce n'est plus vraiment une femme, non? Alors qu'on voit tous ces ventres épanouis se profiler dans les magazines grâce à des stars défiant les lois de la Nature, il faut quand même rappeler que normalement, non, on ne peut pas être mère à tout âge. Et c'est pas pour rien. Courir derrière des enfants, se lever la nuit, ou simplement, être à même de comprendre (ou moins partiellement) les craintes de notre progéniture sans passer pour de vieux cons, cela implique une certaine jeunesse de corps et d'esprit... ou beaucoup d'argent pour se payer des nounous!

Alors Dieu a créé la ménopause, pour nous rappeler qu'il ne faut pas faire n'importe quoi, et que, surtout, la femme ayant déjà mis pendant près de 30 ans ses ovaires à la disposition de la prolifération de son espèce, elle a désormais le droit de PROFITER! J'ai découvert que dans certaines tribus, les femmes ménopausées accédaient au rang de quasi-homme (les pauvres!) et avaient le droit se mêler aux conversations, étaient consultées pour toute question d'importance et pouvaient choisir de vivre leur vie sexuelle comme elles l'entendaient, y compris avec des hommes beaucoup plus jeunes (vivent les Cougars!).

Bon, ok, y a ménopausée et...
ménopausée...
Au vu des raisons pour lesquelles la ménopause survient et de ce qu'elle implique de "libération" ultime de la femme, je trouve qu'on devrait lui consacrer des kits de fête comme on commence à en voir pour les naissances, les divorces (beaucoup moins drôles, d'ailleurs) et les enterrements de vie de jeune fille. Car oui, la ménopause marque la fin du contrat entre la femme et ses devoirs envers l'Humanité, le temps béni où elle peut se consacrer à son plaisir uniquement, le passage "d'outil reproducteur" à objet de plaisir.

Il est temps de changer de regard sur cette étape de la vie, Mesdames! Tiens, je commence à avoir chaud, moi... Serait-ce... Vite, mon kit de "Ménopause-Party"!

vendredi 29 juillet 2011

1ère Journée Mondiale du spam

Spam ou pourriel (en bon français), les mails commerciaux non désirés ont envahi nos boîtes électroniques avec leurs promesses absurdes, augmentant au fil des ans. D'ailleurs, à la fin de ce billet, je vous garantis que vous serez aussi con qu'avant et que votre sexe aura toujours la même taille. Ca, c'est fait.

N'empêche que ça devient difficile de dire ce qui peut être considéré comme de la pollution de nos comptes mail, avec le nombre de trucs débiles qu'on reçoit, au point que même mes Journées Mondiales peuvent être considérées comme du spam si on y réfléchit bien (je rigole, évidemment que ça ne vaut pas pour les contenus à forte valeur ajoutée!!). On se fait spammer au boulot, spammer sur facebook, sur twitter, spammer dans le quotidien, par les bavardages des voisins dans les transports en commun, à la caisse du supermarché, nos propres potes, parfois. La différence c'est que dans ces cas, il n'y a pas d'objectif commercial à proprement parler, il s'agit plus de pollution social. On ne demande même pas à acheter quoi que ce soit, non, on subit. J'ai décidé d'appeler ça du pourrcial (pourri/social - quel beau néologisme!).

Et le pourrcial est partout, c'est certain. Comme une épidémie transculturelle et sociologique, un truc bien plus dangereux que les pourriels, car le seul moyen d'y résister, c'est de s'enfermer chez soi, seul, sans téléviseur, sans téléphone, sans colocataire, vraiment seul (l'iPad aussi, tu me le vires, hein!). Là, enfin, notre cerveau peut effectuer son cheminement librement, loin des inepties conversationnelles et des conventions à respecter. Le pourrcial, c'est le mal du siècle, auquel on a donné de nouveaux outils à travers les réseaux sociaux et leur chat respectif: les conversations instantanées. Instantanément superficielle et sans autre intérêt que de ne pas avoir à s'extirper de son training ou de composer un numéro de téléphone.

De toute façon, le pourrcial est aussi largement présent dans la vie réelle, puisqu'on est bien obligés de vivre en communauté et d'accepter de rentrer en contact avec L'AUTRE...

Anti-pourrcial, ne perd pas ton sang-froid, fais comme moi: installe-toi à la campagne, en face d'une ferme et tu découvriras que le silence aussi, est dans le pré (ça au moins, on en est sûr).

(En espérant que ce billet a tenu ses promesses et que vous n'êtes ni plus intelligent, ni mieux équipé qu'avant... je ne voudrais pas en plus être accusée de publicité mensongère)

jeudi 28 juillet 2011

1ère Journée Mondiale du cunnilingus

Bon. Il y a 3 raisons pour lesquelles vous pouvez être en train de lire ceci: 1. Vous êtes un habitué des Journées Mondiales (donc vous avez du goût) et vous ne serez pas déçu. 2. Vous êtes un ou une perfectionniste et vous cherchiez à vous documenter sur le sujet pour améliorer votre technique ou pour affiner votre travail de thèse (si vous arrivez à faire croire ça à quelqu'un, écrivez-moi, je cherche des chroniqueurs...). 3. Vous êtes un porno-dépendant et vous étiez en quête d'images salaces pour assouvir vos fantasmes (vous n'allez pas aimer ce billet et je n'ai pas les compétences pour vous rediriger là où vous trouverez votre bonheur, désolée!).

Alors, pourquoi commencer cette Journée Mondiale par un mensonge? Ca s'appelle en fait un teaser, en communication. Une accroche qui est censée vous donner envie de découvrir la suite (ça marche notamment très bien pour le cinéma). Sur le web, l'intérêt c'est que ceux qui tapent "cunnilingus" risquent de tomber sur ça, de cliquer sur le lien dans google, et de faire grimper mon référencement, donc ma visibilité. Grâce aux fabuleux outils gratuits mis à ma disposition par Blogger, je peux voir ce que les gens ont cherché et qui les a amené sur mon site... et des fois, je rigole bien...

Comme j'ai constaté que la Journée Mondiale du baiser avait cartonné, j'avais envie de voir ce que me ramènerait le cunnilingus, par curiosité. Le sexe fait vendre, et croyez-moi ou pas, vous seriez étonnés de connaître les entreprises ou individus qui utilisent ce genre de procédé pour faire grimper leurs statistiques en ligne de façon artificielle.

Alors, parce que, quand même, je ne veux pas vous laisser sur votre faim et que pour parler "technique", il n'y a pas de méthodologie unique en la matière, je conseille à tous ceux qui se demandent s'ils s'y prennent bien de plutôt se tourner vers leur partenaire pour en savoir plus et à toutes celles qui désespèrent de tomber sur un expert, de commencer par exprimer ce qu'elles aiment. Dans ce genre de cas, la communication, sans teaser, est encore ce qu'il y a de plus efficace pour arriver à un résultat... disons, satisfaisant.


mercredi 27 juillet 2011

1ère Journée Mondiale de la paresse contagieuse

Je fais l'apologie de la paresse, une valeur bien trop méprisée dans nos contrées à mon avis. Ok, bien qu'au mois de juillet, impossible de se réfugier derrière la météo tropicale pour invoquer la poussée estivale du poil dans la main.

En même temps, je trouve regrettable que dans un siècle de plus en plus pressé de se terminer, visiblement, avec des gens de plus en plus stressés par leur environnement, assurément, des employés de plus en plus sous pression, malheureusement, des médias de plus en plus réactifs, négligemment, des cerveaux de plus en plus sollicités, insidieusement, on ne prenne plus le temps de ne rien faire. Il semblerait même que l'action "de ne rien faire", ne soit pas reconnue comme une démarche volontariste visant à considérer l'humanité et le quotidien avec un peu de recul, mais comme un refus d'engagement égoïste démontrant la non-solvabilité humaine de l'individu doué pour la paresse.

Newton n'a-t-il pas fait sa plus grande découverte alors qu'il glandait sous un arbre? Archimède, tandis qu'il larvait dans son bain (mmh...)? Franklin en jouant avec un cerf-volant? Et j'en passe... Quand on pense que la paresse est considérée comme un péché capital, ça en dit long.



Je suis pour la réhabilitation de la paresse comme vertu, élevée au rang de cause internationale, pour assurer la continuité de l'esprit créatif libre en terres oppressées.

Paresseux de tous pays, unissons-nous!

mardi 26 juillet 2011

1ère Journée Mondiale du owling

Non, il ne manque pas un "b" dans mon titre... Il s'agit bien du Owling, la nouvelle activité intelligente à poster en ligne pour personnes qui - visiblement comme moi - n'ont rien d'autre à faire que de se prendre pour des oiseaux sur la branche.

Version 1.1 du planking (faire la planche sur le ventre dans des endroits incongrus), le owling consiste à se positionner genoux pliés, en équilibre sur un support quelconque. Si le planking consiste à affirmer "je fais l'autruche face aux problèmes du monde", le "owling", lui, est un réel engagement à prendre de la hauteur pour observer le monde d'un autre point de vue. Bon, on reste dans le monde des volatiles, tout de même. J'espère que vous ne croyez pas tout ce que je vous dis, évidemment que le planking comme le owling n'ont absolument aucune raison d'être philosophique, c'est juste pour se faire mousser...

Serait-ce twitter qui fait des émules? Si c'est le cas, Google+ va peut-être nous pousser à faire des photos de nous crucifiés dans des endroits débiles (contre un mur, sur une porte, etc.). Comment ça, mal? Vous savez que j'ai failli me casser une jambe en essayant de "owler" sur une balustrade en fer? Bon, l'inconvénient du "crossing", c'est qu'il faut des potes volontaires pour planter les clous. Mais c'est là qu'on reconnaîtra ses vrais amis... Vivement la suite!

lundi 25 juillet 2011

1ère Journée Mondiale de l'égalité à tout prix

Pffff, ça devient du grand n'importe quoi! On est tous égaux, tu parles, ils ont vu ça où? Comment peut-on dire que tous les hommes naissent libres et égaux en droits, quand cela dépend déjà de l'endroit où ils naissent? Comment peut-on vouloir absolument "l'égalité", entre des hommes et des femmes - rien que ça - qui n'ont pas les mêmes atouts ni les mêmes handicaps?

Je sais, il ne joue pas au
tennis, mais c'est pour la
suite...
Voilà ce qui m'hallucine: aujourd'hui, aux tournois du Grand Chelem de tennis, les rémunérations des gagnants sont identiques, quel que soit leur sexe... Normal? Pas du tout. Surtout quand on pense que les matches des hommes se jouent en 3 sets gagnants (ayant pour résultat des matches en 5 sets, du moins la plupart du temps) et ceux des femmes en... 2 sets! Soit plus de deux fois moins de temps (vous me suivez?) passés sur le court pour les femmes, avec, à la clé, la même récompense. Ok, disons que cela n'a rien à voir avec les heures passées à jouer, mais avec les retombées médiatiques de l'événement.

Ca doit être ça, hein? Y a plus de gens pour regarder les belles gambettes des tenniswomen (bien que certaines puissent rivaliser avec les hommes de ce côté-là!) que celles des tennismen. Bien sûr. Ben franchement, hormis le miracle chinois dû à Na Li cette année, je doute honnêtement de ce point, mais je n'ai pas réussi à trouver des chiffres d'audience pour valider ou invalider ma théorie (vous gênez pas si vous en avez, surtout!).

Je parle des femmes, parce que là, c'est facile et que de toute façon, tout le monde s'en fout: on sait qu'une femme - même dans les dix premières mondiales - ne peut pas gagner un match, voire un point, contre un joueur parmi les 50 premiers mondiaux. D'ailleurs, elles ont leur propre catégorie en tennis, comme ailleurs. Mais ce qui m'étonne le plus (et c'est là que je jette un pavé dans la mare et que demain je reçois mes premières lettres de menace), c'est qu'on s'obstine, dans certaines disciplines, à faire concourir des gens aux caractéristiques morphologique et physiologique totalement différente dans la même catégorie!

Et en plus, il est beau...
Pas de jaloux, comme ça, y en a aussi
pour les Messieurs...
Oh, ça va, c'est pas un secret d'état que de dire que sur certaines distances, toutes les "races" ne sont pas égales physiquement. Discriminatoire? Comme certains sports le sont, non? Ceux réservés aux grands (saut en hauteur, basketball), ceux réservés aux longilignes musclés (saut en longueur, natation), ceux réservés aux ossatures fines (marathon), et j'en passe. Résultats des courses (c'est le cas de dire), certains sports sont réservés à certaines morphologies et de facto sectaire, voire morphophobes (ça existe?). Alors pourquoi en faire tout un foin au sein d'une même discipline???!!!

Ce qui est le plus étonnant, c'est que ce sont les handicapés qui nous montrent l'exemple: ils ont des handicaps différents (clairement identifiés), mais accès à l'ensemble des disciplines, avec catégorisation selon leur handicap spécifique. Tout compris...



Loin de moi l'idée de lancer une polémique (je déteste ça, évidemment!), pourtant, si on arrêtait de jouer la carte de l'angélisme en matière d'égalité théorique, c'est peut-être seulement à ce moment-là qu'on pourrait réellement parler de respect des différences. Pas en les occultant, non? Sinon, faut pas s'étonner de se retrouver avec des joueuses de tennis qui ressemblent à des mecs et avec des cyclistes qui ressemblent... à des cyclistes, tiens... 

dimanche 24 juillet 2011

1ère Journée Mondiale des meilleurs qui partent d'abord

Le club des "27"... Robert Johnson, Jim Morrison, Janis Joplin, Kurt Kobain, Brian Jones, Jimi Hendrix et hier, Amy Winehouse (il y en a d'autres mais moins illustres...), autant de stars de la musique qui ont disparu à l'âge de 27 ans. Une malédiction? Pas vraiment. On ne peut pas parler de morts naturelles non plus, hein! Drogue, suicide, accident de voiture ou meurtre, les membres du club très "select" ont disparu dans la fleur de l'âge, en pleine ascension, de façon violent, quoiqu'attendue.

En creusant un peu, j'ai aussi découvert qu'il existait une autre "malédiction" musicale, celle de la 9ème symphonie. Après le décès de Beethoven, de nombreux compositeurs ont eu peur de s'attaquer à une 9ème, avec raison, d'ailleurs, puisque Schubert et Mahler (et d'autres encore) ont finalement connu la mort après leur 9ème symphonie. Mozart y a visiblement échappé puisqu'il en a composé plus d'une soixantaine.

La 9ème pour les "classiques" et 27 ans pour les "contemporains"? En même temps, sur la masse de stars qui existent et qui décèdent, la probabilité qu'une petite dizaine le fasse à un âge identique n'est statistiquement pas si étrange...

Par contre, que les meilleurs partent toujours d'abord, ça, ça paraît beaucoup plus rationnel. Cependant, ça me fait me demander si le fait que j'approche la quarantaine et que je sois encore présente ne parle pas en la défaveur de cette théorie... Finalement, il n'y a peut-être pas de malédiction ou de règles: la mort choisit au hasard et nous essayons d'y voir des signes... La preuve: hier, Amy devait être sur la scène du Paléo (initialement), et j'y étais, au Paléo. Tous ceux qui s'y trouvaient, comme moi, on trouvé cela étrange. Pourtant, ça ne l'était que pour ceux qui étaient hier soir au Paléo. Très relatifs, les signes, non?


samedi 23 juillet 2011

1ère Journée Mondiale des questions à deux balles

Pourquoi les panneaux d'autoroute sont-ils verts en Suisse et bleus en France? Pourquoi les fourchettes ont-elles 4 branches? Pourquoi les femmes ne boutonnent-elles pas leurs blouses du même côté que les hommes leurs chemises? Pourquoi avons-nous des doigts de tailles différentes? Pourquoi les toilettes de dames sont toujours occupées? Pourquoi les blaireaux ont-ils toujours une grosse montre qui dépasse de leur chemise? Pourquoi les blondes ont-elles des blagues rien qu'à elles? Pourquoi pleut-il chaque année à l'anniversaire de certains? Pourquoi y a-t-il des gens méchants? Pourquoi, quand on est grand, on ne s'achète plus tous les bonbons dont on rêvait petit? Pourquoi lit-on de gauche à droite? Pourquoi les asiatiques ont-ils les yeux bridés? Pourquoi les tartines tombent-elles toujours du côté de la confiture? Pourquoi les enfants ne sont-ils jamais fatigués? Pourquoi ne peut-on pas utiliser le même produit de douche pour le corps et pour les cheveux? Pourquoi doit-on trier le verre par couleur alors que le camion qui vient les chercher les mélange toutes? Pourquoi certaines personnes achètent-elles des habits à leurs animaux? Pourquoi, avec tous les oiseaux qui existent, et qui meurent, ne voit-on pas des cadavres d'oiseaux partout sur le sol? Pourquoi les vieux sont-ils sourds? Pourquoi s'appeler Apple quand on vend de la technologie? Pourquoi les geeks ont-ils des looks absurdes? Pourquoi fait-on la bise aux gens qu'on ne connaît pas? Pourquoi toutes les bonnes émissions passent-elles tard? Pourquoi les gens vont-ils s'entasser dans les mêmes endroits? Pourquoi les séries policières marchent-elles aussi bien? Pourquoi de grandes stars meurent-elles précisément à 27 ans? ...

Et vous, c'est quoi les questions à deux balles que vous vous posez?

vendredi 22 juillet 2011

1ère Journée Mondiale du présentéisme

Qu'est-ce qu'elle a encore été chercher, votre Journéesmondialiste? Eh bien, figurez-vous que ça figure dans le dictionnaire et que c'est même reconnu par les assurances maladies comme le fait d'être présent sur son lieu de travail alors que votre état de santé psychologique ou physique ne le permettrait pas forcément. Les assurances considèrent cette définition comme positive. Evidemment.

Je préfère l'autre version du présentéisme, celle qu'on observe communément. Allez, vous en connaissez tous des comme ça: ils font leurs 8 heures et quelque sur leur lieu de travail, s'accorde la pause café réglementaire, débordent un peu sur le temps du lunch et sont les premiers à vous regardez de travers quand vous arrivez en retard. Quand ils font des heures supplémentaires, tout le monde le sait, et ils prennent plaisir à vous communiquer leur heure d'arrivée (rarement celle de départ, bizarrement).

Pourtant, à y regarder de plus près, on se demande comment ils font pour remplir leurs journées et surtout, pourquoi on estime que tout le monde a besoin de 8.5 heures de présence pour accomplir les tâches confiées. Faut voir les dommages causés. Quand vous avez fini le même boulot que les autres en deux fois moins de temps, vous finissez par faire acte de présence, c'est tout. Personne n'est de toute façon productif sur une journée entière. C'est prouvé. C'est valable dans plein d'autres contextes. Et pendant ce temps-là, vous avez des gens qui font acte de présence partout. Y compris sous leur propre toit.

Pour la peine, je vais vous dévoiler un truc: vous m'imaginez peut-être en train de trimer pour rédiger les Journées? Eh bien non, ça me prend entre 5 et 15 minutes par jour. Alors finalement, si j'étais payée pour faire ça, est-ce que je ne mériterais pas mon salaire juste parce que c'est réalisé rapidement? Vous auriez moins de plaisir à me lire? Ca aurait moins de valeur?

Finira-t-on un jour par considéré le salaire (et le reste) en fonction du résultat et non en fonction du temps passé à réaliser un travail? Vous imaginez: gagnez la même chose en travaillant deux ou trois fois plus efficacement? Travailler mieux pour gagner plus (Aline for President, envoyez 1 au 118 218)!

C'est décidé, je me présente aux prochaines présidentielles. Comment ça, y en a pas, chez nous? M'en fous, j'irai faire acte de présence dans un hémicycle, alors... comme tout le monde...


jeudi 21 juillet 2011

1ère Journée Mondiale du post-it

Que serions-nous sans post-it? Sans ces petits morceaux de papiers collants multicolores qui envahissent nos maisons, nos bureaux? Ces trucs qui ne s'envolent jamais, qui contiennent de précieuses informations distillées au cours de nos journées et qui finissent inexorablement à la poubelle?

Déjà, il a une histoire, ce bout de papier. Issue de la recherche de la célèbre entreprise 3M, la colle collante et recollable a passé des années à dormir dans un tiroir, aucune application utile lui étant trouvée lors de sa création. Aucune? Presque. Un beau jour de 1980, Arthur Fry, employé de la même firme et membre d'une chorale, a l'idée d'enduire ses marque-pages de cette fameuse colle afin de pouvoir les réutiliser sur ses partitions musicales. Arthur, tu as changé nos vies: plus de papiers qui s'envolent, des envolées lyriques à coller sur la machine à café ou sur le miroir de l'âme soeur, la liste de courses "scotchée" sur le caddy, les oeuvres créatives réalisées à base du carré illustre, etc.

Désormais, les post-it roses, jaunes, bleus, verts et j'en passe embellissent toutes les surfaces imaginables et nous permettent de laisser nos tiroirs cérébraux en vacances de temps en temps. Pourtant, on doit légitimement se demander dans quelle mesure ils participent de l'extinction de certaines zones de notre cerveau, un peu comme le téléphone portable nous a conditionnés à ne plus apprendre de numéros de téléphones par coeur.

Le post-it est-il à l'origine de la capacité diminuante de l'humain à se concentrer, à utiliser sa mémoire? Le post-it a-t-il supprimé la communication orale rendant la communication entre les êtres plus superficielle encore? Le post-it doit-il disparaître pour que nous, Hommes, retrouvions notre dignité et nos capacités initiales? La question, grave, est posée: êtes-vous pour ou contre l'abolition du post-it? You've got an opinion? Post it.


mercredi 20 juillet 2011

1ère Journée Mondiale de la botte de pluie

On parle de la famine en Somalie, mais personne pour s'émouvoir de la pénurie de bottes de pluie qui sévit dans nos contrées? Comment ça, pas comparable??? On voit bien que c'est pas vous qui salissez vos superbes bottines en cuir (d'hiver, qu'il a fallu ressortir) parce que vous avez cru malin de prendre un billet pour un festival en plein air qui ressemblera plutôt à un festival plein de terre...

Non mais, c'est vrai, la vie n'est déjà pas facile tous les jours: faut faire ses courses, choisir ses repas au restaurant, trouver un distributeur de billets, une polaire à la dernière minute, et en plus, y a pas de bottes de pluie, ou elles sont moches. Et là, on n'entend aucun média s'inquiéter, monter aux barricades pour défendre nos petons dont la température non maintenue pourraient bien valoir un taux d'absentéisme en augmentation et, à terme. une crise économique nationale sans précédent.

Et on vient nous parler des problèmes de la Grèce??!! Est-ce qu'ils ont froid aux pieds, eux? Ou ailleurs? Rien du tout! Ok, ils n'ont pas de boulot, faut voir le bon côté des choses: pas besoin d'aller faire du shopping non plus, du coup, et ils s'évitent le casse-tête du lunch à midi! Alors de qui se moque-t-on: 500'000 francs récoltés par la Chaîne du Bonheur pour la Somalie (en guerre depuis 20 ans, en plus, alors ça va servir à quoi, 500'000 francs?) et rien pour l'approvisionnement des magasins en bottes de pluie? Le monde marche sur la tête, c'est moi qui vous le dit.

mardi 19 juillet 2011

1ère Journée Mondiale des abricots pas bons

Non mais c'est pas possible, déjà qu'on se coltine un été pourri après un printemps qui ne ressemblait à rien et un hiver pendant lequel il n'a neigé qu'avant Noël, on va pas en plus nous sucrer nos abricots (façon de parler)??!!

Parce que, pour moi, les abricots en été, c'est comme les mandarines en hiver: un truc que j'attends toute l'année et dont l'odeur dans les rayons me ramène à l'enfance. Quand ça commençait à sentir la mandarine, l'époque bénie de la neige approchait, et donc celle de Noël... et des cadeaux! Quand ça commençait à sentir les abricots (j'aurais dû préciser "du Valais"!), je savais que les grandes vacances étaient là, et que j'allais retrouver mes potes, le vélo, la piscine et qu'on allait veiller tard.

Alors le fait que les mandarines ne soient plus vraiment liées à une saison et dure bientôt jusqu'en mars, le fait que les abricots commencent leur apparition bien avant la saison (et qu'ils sont dégueu, en plus), tout ça, ça dérègle les saisons de mon enfance... et y en a marre! C'est comme les fringues, vous avez vu? Les soldes d'été battent leur plein en juin et voilà qu'en juillet, les fringues d'automne/hiver débarquent... Et comment on fait pour avoir envie de grillades, avec les abricots sans goût, les doudounes doublées et les sapins de Noël à nos portes?


Je vais me faire une fondue et installer les décorations de Pâques, juste pour faire chier les acheteurs des grandes surfaces qui ont bousillé mes repères de petite fille. Et puisque c'est comme ça, demain, j'irai acheter local, comme les bobos. Au moins, là, les fruits ont l'odeur de saison et le goût qui va avec: vive les locavores!

lundi 18 juillet 2011

1ère Journée Mondiale de la longévité

Après l'article sur l'EMS, il tombe à pic, celui-là! J'ai trouvé le secret de la vie éternelle et vous allez en avoir la primeur....: la passion! Oh, je vous vois venir: merde, on pensait que ça allait être un peu plus en-dessous de la ceinture (non, je ne pense pas qu'à ça!), ou alors franchement rigolo, mais la "passion", c'est NUUUUUUL!

Je l'admets, la passion, dit comme ça, ça craint. Ca fait genre "bonheur, joie et harmonie", la passion guide nos pas, Dieu m'a donné la foi, si tu es blonde à forte poitrine, tu m'intéresses... Mais merde, je parle de ce truc, là, le feu, le feu sacré. Les gens habités, comme on dit. Regardez-les, ces passionnés, ceux qui parviennent à inspirer les foules, à faire chanter ou danser un public, à sublimer des Tournesols (mais qu'est -ce que ça vient faire là, ça?), bref, ces gens qu'on observe de loin, qu'on adule, qu'on déteste, qu'on adore, mais qui ne laissent personne indifférent. Ils semblent moins vieux que les autres, comme si le temps se détournait de ceux qui sont habités. Comme si le temps n'avait d'emprise que sur le vide, sur l'ennui.

Il parvient bien à leur faire blanchir voire perdre leurs cheveux, à leur installer quelques rides par-ci, par-là, il leur courbe parfois même le dos, mais il ne les dénature pas. Vous savez où ça se voit? Dans le regard, cette étincelle qui illumine leurs pupilles et qui leur conserve leur part d'enfance. Une part d'enfance que les autres ont perdue, ceux qui n'ont pas la passion, justement. Alors, un truc qui craint, la passion? Bande de jaloux...

Quand on est passionné, on dort peu, on mange moins (vous avez déjà vu des passionnés boulimiques de nourriture?), et on vit plus. On a plusieurs vies en une seule, on démultiplie ses envies, on vit dans un système temporel différent. On est hors du temps. On est dans son temps à soi. Les aiguilles, les heures, les secondes n'ont plus la même valeur, elles ne servent à rien. Elles sont bonnes pour les autres. Ceux qui regardent les aiguilles, qui comptent les heures, qui égrènent les secondes. La prochaine fois que vous regarderez votre montre, demandez-vous si ce que vous êtes en train de faire a du sens pour vous...
Voilà, je vous ai bien plombé votre journée? M'en fous, je vous survivrai, et toc!

dimanche 17 juillet 2011

1ère Journée Mondiale de l'iPhone

Le "meilleur-pire ennemi-ami" de nos vies actuelles. Je me souviens de l'époque bénie où pour téléphoner, il fallait attendre d'être chez soi ou avoir de la monnaie dans ses poches. Chez mes parents, il y avait un téléphone avec un fil "en tortillon" (je suis sûre que tout le monde voit de quoi je parle) qu'il fallait déjà démêler avant de pouvoir s'en servir (avec les kits main libre, on retrouve un peu de ce charme d'antan, au passage). Ensuite, on composait un numéro au moyen d'un cadran rotatif qui avait l'avantage, quand on a, comme moi, de la famille à l'étranger, de nous obliger à recomposer le numéro depuis le début quand on se plantait en cours de route... Du coup, avoir l'autre au bout du fil, c'était déjà une victoire!

Ensuite, énorme progrès, le téléphone à touches, et, peut-être pas simultanément, mais c'est le souvenir que j'en garde (la mémoire retient ce qu'elle veut bien!), l'apparition des premiers téléphones portables. Enfin, si on était musclé. Il pesait bien le prix qu'on pouvait les payer (plusieurs milliers de francs l'unité, alors qu'aujourd'hui, on nous les offre avec l'abonnement!) et ils sont désormais responsables de la traçabilité temporelle de certains films qualifiés de ringards dès lors que le héros se promène avec son "innovation technologique" de l'époque. D'ailleurs, c'est pour ça que je déteste les films qui usent et abusent de gadgets: 5 à 10 ans après, on a le sentiment d'avoir vieilli aussi vite que la technologie.

Mais les mecs qui disposaient de leur téléphone portable, faut voir comme on les regardait dans la rue: c'était le symbole du grand luxe... et d'une attitude de blaireau aussi. C'est vrai quoi, téléphoner dans la rue, devant tout le monde, vous imaginez? La honte!!! En tout cas, quand on voulait rompre, en ce temps-là, c'était simple; on ne répondait plus sur son fixe et c'était plié. Pas de sms ou d'appels en absence pour vous signaler que l'autre était toujours en vie, pensait à vous ou pas.

Pourquoi l'iPhone aujourd'hui? Parce que désormais, on peut quasiment vivre avec cet unique appareil, au point d'avoir presque oublié sa fonction première: téléphoner. Photo, vidéo, réseautage, surf, shopping, etc., l'iPhone est devenu ce qu'était notre journal intime à l'époque: réceptacle de nos humeurs, nos défaites, nos succès, nos peines, nos joies, des souvenirs qui nous sont chers, des êtres qui comptent pour nous, de nos vies et des changements qui y interviennent. Quand on voit le changement d'attitude aujourd'hui - il est devenu banal de s'épancher en public sur son travail, ses amours, ses proches, avec un manque de pudeur qui surprenait il y a 15 ans - faudra commencer à s'inquiéter quand on aura trouver le moyen d'emporter ses toilettes avec soi! Ah, c'est déjà fait? Bon...




samedi 16 juillet 2011

1ère Journée Mondiale de l'EMS

Etablissement médico-social pour les uns (le côté social, c'est sûrement parce que ça réunit plein de gens), mouroir pour les autres, les EMS méritaient bien qu'on leur consacre une journée, je trouve.

Incroyable de se dire qu'après avoir passé une vie à trimer comme des c..., élever des enfants, explorer diverses substances (c'est dans le désordre, hein!), régler la plupart de nos affaires et équilibrer nos comptes personnels avec l'Humanité, ce qui nous attend avec une grande probabilité, c'est l'EMS. Un endroit paisible, avec plein de gens comme nous, attendant une suite que nous connaissons déjà, espérant des visites qui ne viendront pas (si on arrive à se souvenir des gens censés nous rendre visite!), le tout en regardant des rediffusions de séries déjà vues. Sans parler des repas qui nous rappelleront ceux de nos séjours passés à l'hôpital (malheureusement, on ne perd pas le goût aussi efficacement que la vue avec les années), des phrases pleines de sollicitude des soignants (dignes du langage qu'on utilise avec les nourrissons) et des petites promenades dans le parc (dernier panorama qu'il nous sera donné de contempler, un peu comme des prisonniers à perpétuité).

Avec un peu de chance, on aura des couches très résistantes pour tenir la journée et juste pas assez la tremblotte pour réussir à tourner les pages d'un bon bouquin.

On devrait faire comme pour les vacances, réserver bien longtemps à l'avance et faire des économies pour être sûrs de choisir où on finira. Parce que peut-être que d'ici une cinquantaine d'années, il y aura des EMS last minute, genre Easy Ontejette, et là, j'aimerais pas avoir à attendre des plombes pour manger en payant en plus chaque tasse de verveine supplémentaire ou à dormir dehors parce qu'ils auront surbooké l'établissement.

A moins que j'ai l'incroyable chance d'avoir un bon Alzheimer, auquel cas, je me foutrais bien de tout ça, parce que je ne me rappellerais même pas qui je suis. Tout ça pour dire qu'être vieux, ça craint...

vendredi 15 juillet 2011

1ère Journée Mondiale de moi-même

C'était mon nanniverseraire aujourd'hui, alors je me suis fait ma fête à moi-même et j'ai enchaîné dans la foulée en hissant le 15 juillet au rang de Journée Mondiale de ma petite personne! 

Petit bilan de cette journée: une centaine de voeux sur Facebook (je choperai ceux qui ne m'ont rien souhaité, soyez-en sûrs), une bouteille de champagne reçue (faut boire pour oublier, c'est ça?), une ceinture bling-bling, des produits de soin anti-âge (ne cherchez pas le message subliminal, ce genre de cadeau parle de lui-même), une quinzaine de sms, une dizaine de whatsapp (c'est gratuit, c'est encore mieux), un coup de fil d'un ami (oui, ça se fait encore et j'ai apprécié), une carte virtuelle (kitsch mais cool), un joyeux anniversaire chanté par mes deux filles au réveil ce matin et finalement, une fondue dégustée dans un coin de paradis en excellente compagnie. 

Rien à voir avec les anniversaires de mon enfance où je savais que je serai la reine de la journée et que mes parents se plieraient en 4 pour me faire plaisir avec quantités de cadeaux à la clé. Non, c'est faux: j'étais bien la reine de cette journée pour moi. Parce que je suis simplement la personne la plus veinarde du monde: je suis insolemment heureuse. 

... Ca craint de finir cette journée comme ça, ça fait "imbécile heureuse"... Alors pour terminer sur une note digne de moi, je déclare qu'exceptionnellement, le 16 juillet, vous pouvez encore me faire parvenir vos dons et oboles en demandant mes coordonnées bancaires par mail. Si vous voulez me faire livrer des fleurs, envoyez- les simplement à l'adresse suivante: A la plus belle femme du monde. Je suis comme le Père Noël, ma réputation dépasse les frontières... un vrai bonheur pour les facteurs, et pour ma voisine!

jeudi 14 juillet 2011

1ère Journée Mondiale des fêtes nationales à la con

Oh, quel hasard que cet article paraisse le 14 juillet! Je jure que je ne vise personne... Bon, tant qu'on y est, parlons du 14 juillet. Quelle belle fête que celle de la célébration de la prise de la Bastille par les révolutionnaires: le peuple triomphant du pouvoir et reprenant ses droits à coups de ... baïonnettes? Haches? Poings? On s'en fout, ils ont gagné, voilà. Enfin, gagné, c'est vite dit...

Chaque année, je me demande pourquoi cela se traduit des siècles plus tard par un défilé militaire interminable, démonstration de force du pouvoir, justement. Le peuple, lui, reste planté là avec des petits drapeaux aux couleurs de la Nation, écrasé dès le petit jour contre les barrières longeant le parcours. Comment en est-on arrivé là, je vous le demande... Dire que des centaines de sans-culottes se sont dressés contre leur roi afin d'être entendus (rien de tel que de couper une tête pour se faire entendre, d'ailleurs) et qu'aujourd'hui, leurs descendants se massent pour observer les jolis chars, les petits soldats, les jolis navions dans le ciel et tout le gouvernement en chair et en os... 24 heures après le décès de 5 jeunes français en terres afghanes! Morts pour la patrie, fin de partie.

Faut croire que l'Histoire est vraiment cyclique. Certains pays arabes viennent de lutter pour gagner leur liberté face au(x) pouvoir(s) en place. Tout ça pour que, peut-être, d'ici 300 ans, leurs héritiers aillent voir défiler des troupes entières de militaires... Vous me direz qu'il y a bien 3 milliards de personnes civilisées pour regarder un type dégarni épouser une nana quelconque. La révolution est apparemment en marche, mais du côté de chez nous, on est plutôt à l'abri.

mercredi 13 juillet 2011

1ère Journée Mondiale de l'adultère

Oooooooh, ça va, hein! Vous allez pas faire les offusqués, en plus? Entre les sites de rencontres "traditionnels" regorgeant d'hommes ou de femmes mariés recherchant "une amitié" ou "une rencontre (et plus si affinités)", et les sites dédiés, c'est pas le moment de jouer les hypocrites!

C'est quoi, finalement, un adultère? La conséquence d'un couple qui s'étiole? Le malaise sexuelle au sein d'un couple, donnant lieu à la nécessité de s'épanouir à l'extérieur? Pffff, n'importe quoi! L'adultère, c'est juste un mot vraiment moche qui illustre le besoin de diversité de la nature humaine. Vous aimeriez manger tous les jours la même chose, vous? Même si c'était du foie gras? Les mono-régimes, c'est juste pas bon pour l'être humain, voilà.

En revanche, ce qui est vraiment grave, c'est toutes les formes que les adultérins (-térines, d'ailleurs, on va pas en faire un pâté - que je suis drôle, pas vrai?) mettent pour justifier leur acte (ce qui semble indiquer toute la culpabilité relative à donner un coup de canif au sacro-saint contrat de mariage, malgré l'augmentation des divorces). Entre la femme dépressive, le mari impuissant, les enfants pas désirés, les beaux-parents castrateurs, le monde professionnel trop dur, la météo qui ne tient pas ses promesses, le bonus qui n'est pas tombé, une maladie douloureuse, rien n'est trop triste pour expliquer pourquoi on se retrouve à "trahir" son engagement de fidélité.

Alors oui, y a des types qui trompent leur femmes, des femmes qui trompent leur homme, tout ça au niveau sexuel. C'est pas génial, je l'admets, mais si l'autre n'en sait rien, finalement, qu'est-ce que ça change? Et puis il y les types et les femmes qui vous trompent tous les jours sur ce qu'ils ou elles sont, ça, vous ne pouvez pas ne pas le voir. Ca, à terme, c'est bien plus délétère.

Ce qui est édifiant, c'est qu'un des sens de l'origine du mot "adulter" est celui de gagner en maturité, sortir de l'adolescence: "s'adulter". Je dis qu'il est temps d'arrêter de vivre au pays des Bisounours et de considérer que l'ultime tromperie se situe au niveau du bas-ventre. De plus, les gens fidèles le sont généralement pour deux raisons (sur le long terme): les principes et le manque d'opportunité. Génial, non? Ca respire les grands sentiments...

En amitié, comme en amour, la vraie fidélité est celle des sentiments, le reste ne compte pas!
Bonne fête ceux qui se reconnaîtront...

mardi 12 juillet 2011

1ère Journée Mondiale du planking

Quoiiiiiiiiii? Vous ne savez pas ce que c'est??? Eh bien, heureusement que je suis là pour vous faire découvrir des trucs qui servent à rien! On dit merci qui?

Bon, le principe est simple: le planking, c'est l'art de faire la planche sur des objets divers (balustrade, dossier, chameaux, etc.) en se faisant prendre en photo. Comment ça, ça pourrait aller dans la journée des modes débiles? Mais pas du tout! Là, y a un but: diffuser votre photo (la plus originale, évidemment) de vous en train de "planker" sur le web, et rivaliser de créativité, bien sûr. D'ailleurs, en googelisant le mot, vous vous rendrez compte que la dernière lubie absurde du net fait sensation (600'000 fans sur la page Facebook dédiée, ça se passe de commentaires)...

Bon, y a quand même un type qui s'est tué en voulant faire la photo de trop, mais il faut savoir prendre des risques pour connaître la gloire, pas vrai? Même moi, véritable kamikaze du web, en l'honneur de cette Journée Mondiale, j'ai osé me prendre en photo à 30 centimètres de hauteur. Faut pas croire, blogueuse, c'est pas un métier de "plankés"!

lundi 11 juillet 2011

1ère Journée Mondiale des modes débiles

Rien dans la tête... ni dans le pantalon?
On nous fait faire n'importe quoi sous prétexte d'être "tendance", à la mode. Prenez par exemple les pantalons "baggy", ces trucs qui descendent jusqu'au milieu du caleçon pour les garçons et du string pour les filles. Comme ça, ça a l'air super, non? D'autant plus que ça nous vient des USA, c'est dire. En fait, ça vient des prisonniers américains, auxquels on confisquait la ceinture de peur qu'ils ne se suicident avec. Du coup, leur pantalon tombait.

Il n'en fallait pas plus pour que les jeunes rappeurs "rebelles" en fassent un symbole de leur lutte contre le politiquement correct et que, pour les jeunes européens, même les plus bourgeois, cela deviennent un accessoire de mode. Pas hyper seyant, d'ailleurs. Qui a dit que les tôlards étaient des références en matière de bon goût, hein?

Les Heelys
Des modes débiles, il y en a d'autres. Moi, j'ai connu l'époque où on ne portait son sac Eastpak que sur une épaule (ne me demandez pas pourquoi, ça venait peut-être des manchots vétérans de la guerre du Vietnam), résultat des courses pour moi: une belle scoliose qui a marqué ma colonne de son sceau "trendy". Il y a aussi la mode des talons pour les petites filles qui, comme celle des Heelys, a l'énorme avantage de raccourcir les tendons de la cheville en créant des dégâts irréparables sur de jeunes enfants.

Bien sûr, il y a des modes moins dangereuses, qui n'ont pour seul inconvénient que de vous donner l'air con: le catogan (comment ont-ils pu?), les crocs (si vous voulez éviter l'excuse de la migraine, parfait pour calmer les ardeurs masculines!), le chapelet autour du cou (sans commentaire), le maquillage permanent (tant pis pour celles qui ont succombé).

Comment savoir si une mode est débile? Ca vient avec le discernement, sûrement. Et ça, c'est pas demain que ce sera à la Une des magazines fashion...

dimanche 10 juillet 2011

1ère Journée Mondiale des conducteurs du dimanche

Quel meilleur jour pour leur rendre honneur qu'un dimanche?

Est-ce qu'ils se sont donné le mot? Parce que franchement, la semaine, ça va encore (sauf quand il pleut, un autre phénomène étonnant ayant une influence sur les comportements des automobilistes), mais le week-end... Et le dimanche, c'est vraiment le pire! On dirait que tout le monde circule au ralenti, et surtout, que les gens ont oublié le code de la route.

Je me suis demandée d'où venait le phénomène: le contre-coup de la fatigue de la semaine? Une amnésie soudaine liée à ce jour-là? Un effet ayant une cause scientifique? Ou le taux d'alcoolémie du samedi soir qui n'a pas eu le temps de baisser suffisamment? Il y a une autre explication: c'est que ce jour-là, c'est une espèce particulière de conducteurs qui prennent le volant, des gens qui justement, ne sortent que le dimanche. Un peu comme le loup-garou ne se transforme que la nuit, par exemple.

Du coup, ça expliquerait beaucoup de choses, non? Dans le doute, pour ne pas être assimilée aux conducteurs du dimanche, j'ai décidé de rester chez moi ce jour-là. Des fois qu'on confondrait. J'aurais juste aimé qu'on me prévienne avant des règles du jeu...

Au fait, si vous avez compris pourquoi les cons, eux, sortent tous les jours, merci de m'expliquer! En attendant, je suis à l'abri, et gare à ceux qui viendront me déranger...

samedi 9 juillet 2011

1ère Journée Mondiale des bondieuseries

Je sais pas pour vous, mais moi, y a des objets qui me font froid dans le dos. J'adore entrer dans une cathédrale, observer les vitraux, entendre les chants des fidèles. Il m'est même arrivé de lire la Bible, c'est dire si je ne suis pas réfractaire.

En revanche, il y a des trucs qui me font vraiment flipper et qu'on trouve plutôt chez les particuliers. En tête de mon hit-parade des horreurs: la Sainte-Vierge sous cloche, entourée de petites ampoules aux couleurs variées qui s'éclairent quand on branche l'objet. Il y aussi les lampes "Marie", les petits tableaux à son effigie, et j'ai même vu la statuette qui change de couleur en fonction de la chaleur...

Y a quand même un truc étrange, non? On peut y croire ou pas, Jésus, Marie et les autres sont des légendes. Pourtant, pas un designer pour nous faire un meuble trendy, pas un bijoutier pour nous proposer des créations sublimant les personnages, pas un peintre pour se mouiller à faire un truc qu'on aimerait afficher chez soi, nada!

Est-il écrit quelque part que les représentations religieuses doivent être de mauvais goût ou est-ce simplement une façon de tester de façon cruelle la foi des uns et des autres?

vendredi 8 juillet 2011

1ère Journée Mondiale de la misogynie

Ok, j'ai pris un peu de retard, mais je devais vivre cette journée pour vous en parler. Alors premièrement, je vous arrête tout de suite: il ne s'agit pas d'un pamphlet contre les misogynes, non, pas du tout. Je trouvais qu'une journée entière dédiée à ce parti pris serait sûrement passionnante à vivre. Imaginez qu'au boulot, dans les médias, au restaurant, bref, partout, pendant 24 heures, la misogynie règne.

Ce serait hilarant, non? Au boulot, on pourrait imaginer que quelque soit la fonction occupée par les représentantes de la gente féminine, elles soient assignées à préparer les cafés, faire les photocopies, se prennent des remarques du type "on pourrait engager une nana au marketing, non? Il nous manque une potiche pendant les réunions!" (rires gras), voire "dites donc, vous avez vu comment qu'elle est gaulée, la stagiaire du 5ème? Je la formerais bien, moi!" et qu'évidemment, la main aux fesses soit permise pendant cette journée.

Dans les médias, on pourrait imaginer rien que des blondasses présentant les infos et des nanas à forte poitrine pour la météo. Les femmes seraient chroniqueuses dans des émissions évidemment présentées par des hommes qui passeraient leur temps à leur couper la parole et les seules femmes qui auraient droit à leur émission (pas politique, évidemment) seraient grosses et marrantes!

Au restaurant, les types vous reluqueraient des pieds à la tête et à l'accueil, le serveur vous demanderait votre date de naissance après avoir noté votre numéro de téléphone pour une réservation avec un regard plein de gros sous-entendus... Dans les bars, on entendrait les remarques des mecs du type "là, ça se compte au quintal", ou "celle-là, elle était mieux assise", ou "de toute façon, les nanas, elles savent pas ce qu'elles se veulent!". Ce qui ne les empêcheraient pas de tenter leur chance à tout va et d'exulter au premier regard échangé.

Comment ça, c'est tous les jours la Journée Mondiale de la misogynie? Et alors? Ce qui compte, c'est de réaliser que malgré tout, les mêmes qui prononcent ces mots ou ont ces attitudes n'ont qu'un objectif: plaire aux femmes. Alors, c'est qui le sexe fort?

Retrouvez toutes les Journées Mondiales sur Facebook !

(Merci à CB et PM pour leur dévotion à jouer le jeu...)

jeudi 7 juillet 2011

1ère Journée Mondiale des choses à moitié faites

Que celui qui n'a jamais moitiésé me jette la première pierre! C'est pas une question de mauvaise volonté, non, non, c'est une question d'indisponibilité. Il y a évidemment d'excellentes raisons de faire les choses à moitié, croyez-moi!

Raison 1: on n'a jamais le temps de faire l'autre moitié (non, mais c'est vrai!). Raison 2: il y a toujours quelqu'un qui n'a pas fait SA deuxième moitié et vous empêche de faire la deuxième vôtre (mon français s'améliore de jour en jour!). Raison 3: si on habitue les gens aux deux moitiés, ils finissent pas ne pas comprendre qu'en vous n'en faîtes plus qu'une. Raison 4: d'abord, qui à part vous sait qu'il manque une moitié, en fait? Raison 5: c'est pas de votre faute si des types croient au principe qu'il faut forcément TOUT finir...

La vraie question est: comment justifie-t-on d'avoir fait les trucs à moitié?

Pour la raison 1: vous auriez bien opté pour des horaires de boulot différents, mais votre contrat stipule bien que vous DEVEZ commencer à 8 heures et finir à 17 heures 30. Pour la raison 2: c'est de la faute de Bernard que vous vous empressez d'aller dénoncer parce qu'il fait toujours les choses à moitié (faire diversion, c'est ce qui a permis aux Allemands d'envahir la France, alors...). Pour la raison 3: vous faîtes un gros travail sur vous et vous habituez les gens à croire que votre moitié en fait deux (voir le livre ci-dessous). Pour la raison 4: vous ne mentez pas, vous dissimulez, ça n'a rien à voir (voir l'autre livre ci-dessous). Pour la raison 5: je connais des gars qui connaissent des gars qui savent manipuler une batte de base-ball...

PS: si ces bouquins voient leurs ventes augmenter grâce à moi, je demande une commission aux auteurs... Y a pas de raison que des mecs se fassent de l'argent en ne faisant les choses qu'à moitié, pas vrai?

mercredi 6 juillet 2011

Page Facebook (hors série)

N'oubliez pas de devenir fan sur facebook, vous aurez droit à des contenus exclusifs (j'ai trop bossé dans la pub, moi)...

1ère Journée Mondiale du baiser

Je l'admets, celle-là m'a été soufflée... Ah, le baiser... Dernier survivant d'une époque romantique à l'heure des rencontres express via internet et autres sex friends. Le préliminaire absolu, celui qui vous permet de jauger votre partenaire - ou du tout moins de préjuger de ses compétences une fois allongé (tiens, pourquoi allongé, d'ailleurs, c'est d'un classique!) - en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Le baiser "so old school"

C'est vrai, on devrait commencer par là. Ca sert à quoi de passer des soirées à papoter autour d'un repas (souvent cher au début, faut bien impressionner la proie), de philosopher au téléphone ou de s'envoyer de doux messages si, au final, le baiser se révèle catastrophique? Autant tester tout de suite, et si c'est bon, on passe au restaurant, à la philosophie et aux abonnements sms illimités! Non, c'est vrai, avec la crise, pourquoi faire des dépenses inutiles?

Le baiser romantique
Maintenant, LA question: c'est quoi, un baiser réussi? Certes, je ne suis pas la référence en la matière, mais on peut distinguer plusieurs catégories d'embrassage: le timide (qui garde sa langue à portée de ses lèvres de crainte de la perdre, sans doute), l'explorateur (alors lui, c'est le contraire, il fait de la spéléologie dans votre trachée), l'escargot (il bave plus qu'il n'embrasse), le monomaniaque (il embrasse toujours dans le même sens, au même rythme) et enfin, l'expert... On peut dire d'un point de vue empirique que le bon baiser nécessite déjà une attirance physique de base (c'est mieux si la bouche de l'autre vous attire), qu'il s'accompagne d'un début sensuel et langoureux avant de passer à la vitesse supérieure et d'entamer son ballet lingual (désolée pour les détails, mais faut bien que j'explique, non?). 
LE baiser

Pour faire encore plus simple, le bon baiser, c'est celui qui fige le temps autour de vous et vous fait oublier le reste du monde, tout en mettant vos sens en émoi. Ben alors, c'est pas compliqué, non? D'ailleurs, profitez-en: après la théorie, le 6 juillet c'est le jour des travaux pratiques! Haut les langues! Pardon... les coeurs...