Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

samedi 31 décembre 2011

1ère Journée Mondiale du Réveillon

Bon, une année de moins. Ou une année de plus. Tout est affaire de perspective. Fascinant de se dire que cette année qui a commencé il y a quelques heures fera un jour partie de l'Histoire, avec ses événements marquants, alors que nous ignorons encore ce qu'elle nous réserve.

Quelles révolutions pour 2012? Quels drames? Quels nouveaux artistes? Quels films cultes? Quels disparus célèbres? Quel nouveau Président pour la France? Quel bilan des JO à Londres? Quels bouleversements économiques? Quel champion d'Europe de football? Quels nouveaux trends? Qui, la femme de qui est en première base (ah, ce sens de l'humour unique qui fait mon succès international!)?...

Somme toute, chaque nouvelle année inaugure un calendrier de l'Avent géant comportant 365 fenêtres, chacune cachant tantôt une bonne, tantôt une mauvaise surprise... Ce qui est sûr, c'est que je vais regarder mes enfants grandir, mes amitiés évoluer ou disparaître, rire, pleurer (ça fait longtemps, mais on ne sait jamais, avec un peu d'aide extérieure), continuer à fumer, tenter de faire du sport, aller au cinéma, partir en voyage, pester contre les factures, contre mon sens de l'organisation, apprendre de nouvelles choses, faire des expériences inédites, continuer mes Journées Mondiales et aller de l'avant.

Parce que je suis trop curieuse de voir le soleil se lever sur une nouveau jour, de croiser de nouveaux regards, de rencontrer d'autres cultures, de déguster de nouveaux ingrédients, de goûter de nouveaux plaisirs. En même temps, je vais m'appliquer à conserver ce qui est essentiel: les miens et ma petite personne (qui veut aller loin ménage sa monture).

Le Réveillon, ce n'est pas la fin de quelque chose, c'est le début. Un début qui se répète tous les 31 décembre, chaque 31 décembre venant s'inscrire dans la chaîne de ce qui forge l'individu, la collectivité et enfin, notre Histoire commune.

Quel dommage qu'on ne réveillonne pas chaque jour pour fêter la fin d'une journée et le début d'une autre.   Quel dommage que le Réveillon ne survienne qu'une fois l'An. Et quel dommage que ce soit à la fin de l'année...

vendredi 30 décembre 2011

1ère Journée Mondiale des excuses bidon

Vous avez remarqué...? Non, mais, c'est pas ma faute, hein... Enfin, pas vraiment... J'vous jure... J'avais bien l'intention de la faire, la Journée du 29 décembre (déjà parce que ça me fait mal au coeur qu'il existe une seule journée qui n'ait pas sa Journée, une orpheline de cause absurde, en somme)... En plus, juste avant la fin de l'année, c'est d'un triste.

Je disais donc, c'est pas ma faute. Déjà parce que je suis une femme et que quand quelque chose tourne mal, y a toujours un vrai coupable quelque part pour justifier ma faillibilité... Ensuite, parce qu'il m'est arrivé des trucs vraiment imprévisibles qui m'ont totalement empêchée de mener à bien ma mission.

Figurez-vous que j'ai bien essayé plusieurs fois de remplir ma tâche quotidienne, mais les éléments se sont déchaînés contre moi, comme mus par une force invisible.

D'abord, j'ai été séquestrée par un ouvreur de cinéma qui m'a forcée, alors que je passais juste par là, à entrer dans le sacro-saint, m'a attachée sur un fauteuil et m'a obligée à regarder "La délicatesse", LE film de bons sentiments qui termine parfaitement bien cette année. Il a quand même fallu que je m'intéresse un peu à la trame, et pour vous résumer le tout, c'est l'histoire d'une femme amoureuse d'un type génial et trop beau qui se retrouve veuve après un footing qui tourne mal (y a des accidents vraiment cons, hein...), et qui erre comme une âme en peine jusqu'au moment où elle rencontre un type moche dehors mais beau dedans et qu'elle retombe en amoureuse. Cut.

J'ai réussi à m'échapper à la fin du film en me servant de deux pop-corns pour ouvrir mes menottes (vous expliquer les détails serait trop long) et j'ai pris ma voiture et mon ordinateur afin de rentrer sagement chez moi pour donner à cette journée tout le faste qu'elle méritait.


Hélas... George (what else, évidemment) m'a envoyé un texto me demandant de le rejoindre dans un restaurant pour un petit repas en tête-à-tête et j'y suis allée... Je sais ce que vous pensez et je suis d'accord avec vous: ça fait plusieurs fois déjà que je dois expliquer à George qu'entre nous, il n'y aura rien, mais il insiste et que voulez-vous, il me fait de la peine. Tout seul, pendant les fêtes... J'ai cédé, bien dépitée croyez-moi, mais je n'ai jamais su dire non à un ami dans le besoin.


Après avoir tenu la main à George - tout en lui confirmant qu'il n'était pas mon type (moi, c'est Gérard, comme le savent mes fidèles lecteurs) - j'étais donc sur le point d'enfin rentrer accomplir mon devoir, mais voilà qu'une enseigne attire mon attention: une soirée Karaoké... Je sais, c'est ringard, mais j'ai toujours eu un faible pour les trucs ringards (les gens ringards aussi, d'ailleurs), j'entre en me disant que je ne vais pas faire long. Erreur.

Au vu du plebiscite du public, j'ai dû prolonger ma présence jusqu'à la fermeture, faute de quoi j'aurais sûrement été lynchée sur place par la foule en délire (mytho, moi?). Finalement, c'est la neige qui a eu raison de moi et de ma superbe Polo de compétition. 5 heures du matin et 10 cm à terre, de quoi allonger considérablement la durée du trajet de retour et, surtout, me voir arriver complètement épuisée par cette folle journée.

Vous avez vu l'histoire des Samoa? En changeant de fuseau horaire, les habitants des îles ont tout simplement effacé un jour de leur calendrier. Ben moi, c'est pareil.


mercredi 28 décembre 2011

1ère Journée Mondiale des collants


Qui a eu cette idée folle, un jour d'inventer les coll...ants??!! Si ça, c'est pas de l'asservissement de la gent féminine! Se coincer dans 1millimètre de nylon ou autre matière synthétique, juste pour mettre en valeur nos jolies gambettes et rester "ces insaisissables objets de la convoitise masculine"ou pour pouvoir affronter l'hiver en jupette, faut être un tantinet maso, quand même.

Surtout que généralement, les collants, ça se marie aux talons, eux-mêmes instruments de torture reconnus, déviateurs de rotule, briseurs de dos, mais apanage de la féminité, alors... Je m'éloigne, je m'éloigne... Les collants.

Déjà, quelle m.... à enfiler: pas intérêt à avoir un ongle imparfaitement limé, sinon, c'est la déchirure de l'ornement. Pareil pour n'importe quel objet un peu pointu qui rentrerait en contact avec la sublime parure (qui vaut d'ailleurs la peau des fesses, mais ne résiste pas à un clou!), à peine nos collants mis, nous voilà dans l'angoisse du moindre obstacle.

Résultat: on scrute les chaises, les fermetures éclair, on peste dès qu'on sent le collant retenu par quelque chose et on soupire de soulagement quand il est intact. En plus, les collants, ce n'est pas comme les bas. Quand on les met, c'est pas vraiment un appel à la bagatelle. Une femme qui sautille pour entrer dans ses collants, avec une jolie couture sur le devant et sur les fesses, y a plus hot, faut bien l'avouer.

Et puis, c'est jamais comme dans les films où l'on a soit le temps de les enlever à l'occasion d'un strip-tease surprise (bon, là, je conseille plutôt les bas, parce que les collants, ça fait un peu "Mère Denis" au Crazy Horse...), soit l'élu de la soirée vous les ôte délicatement - avec les dents, s'il vous plaît.

Nan, dans la vraie vie, on enlève ça comme une peau de saucisson vaudois, on tire quand on arrive aux pieds et c'est généralement quand on veut les remettre quelques jours après qu'on se rend compte qu'ils sont à l'envers.. et qu'on finit par sortir un jean et des chaussettes.


PS: cet article est plutôt destiné à mes compagnes d'infortune, mais pour attirer les hommes, j'ai quand même mis un appât...

PS2: la deuxième image c'est pour montrer qu'il n'y a pas de raison qu'on soit les seules à souffrir... et aussi parce qu'une marque qui s'appelle Gerbe, elle a vraiment tout compris...


mardi 27 décembre 2011

1ère Journée Mondiale de Gérard Lanvin

Mais qu'est-ce qu'il vient faire là, celui-là? En pleine période des fêtes, en plus? Et puis, Gérard Lanvin, c'est même pas un acteur de "ma"génération: il est beaucoup trop vieux! Pourtant, si je pensais que le Père Noël fait bien son boulot, je lui aurais mis Gérard sur ma liste.

Quand je pense qu'à une époque, je rêvais plutôt à Johnny Depp ou à Rob Lowe, voire éventuellement à Brian Austin Green... Fantasmer sur Gérard Lanvin, c'est un peu comme si j'avais un poster de Patrick Dewaere au-dessus de mon lit à 16 ans: anachronique, quasiment déplacé. Mais voilà: le coeur a ses raisons, etc.

Je me suis rendue seule au cinéma il y a quelques semaines pour voir "Les Lyonnais" avec Gérard, justement. D'ailleurs, je n'ai vu que Gérard. Dès le premier plan. Le film s'ouvre sur une scène où Gérard monte - torse nu - sur une terrasse avec vue sur la mer et inonde de son charisme l'écran tout entier. Et de son sex-appeal. Et me voilà en train de contempler la virilité personnifiée, les yeux émerveillés de tant d'élégance, de force, de délicatesse, j'oserais même dire d'érotisme. Dans un film de gangsters. Ah, j'vous jure...

Comme dans toute relation amoureuse (sens unique? Qui a dit "sens unique"?), il commençait à me manquer, Gérard. Alors ce soir, j'ai regardé "Mon Homme". Avec Gérard et ses 15 ans de moins. Déjà beau, annonçant à quel point les années qui allaient venir n'allaient pouvoir que bonifier cet homme-là. Gérard m'a fait rêver.

Et un homme qui vous fait rêver, ça devrait être sa Journée Mondiale tous les jours.

lundi 26 décembre 2011

1ère Journée Mondiale des bonnes résolutions

Evidemment, la fin de l'année approchant et avec la fin de la première séquence gargantuesque, on se met à penser aux traditionnelles résolutions de la nouvelle année à prendre. Etrange coutume, non? Comme si, au bout de 365 jours d'un calendrier très pragmatique, notre esprit était capable - précisément à ce moment-là - de tirer les enseignements de 12 mois d'expériences, de réussites et d'échecs...

Comme si, finalement, le fait de se dire "c'est décidé, cette année, je... " allait influer notre capacité à gérer les événements à venir, les imprévus, les surprises, la vie, en somme. Elle est bien bonne. Quel gène masochiste nous pousse à nous mettre la pression tout seul, alors que tant de facteurs externes nous la font déjà sentir? Pourquoi, alors que nous sommes sur le point de tourner une page pleine de ratures pour entamer une page blanche, faut-il déjà y inscrire les prémices de ce qui s'apparente à une rature en devenir?

Une page blanche, c'est un ensemble de possibles, un champ vierge à explorer et dont même les ratures participent de l'expérience finale. On trouve souvent de bien plus belles choses dans ce qui a été tracé ou caché que dans ce qui subsiste au final (raison pour laquelle je n'ai jamais compris qu'on nous donne des feuilles de brouillon lors des examens de philosophie ou de français à la maturité, et surtout, qu'on puisse jeter ces feuilles-là...).

Donc, pour l'année à venir, je vais prendre une seule résolution: faire de mon mieux. Et je me réjouis déjà de me retourner l'année prochaine et de contempler toutes les c....... que j'aurai encore réussi à faire!


dimanche 25 décembre 2011

1ère Journée Mondiale de l'empiffrerie

Burp... Ah la vache... C'est quand même totalement indécent: quelques semaines à peine après la (vraie) journée mondiale sans achats pour contrer la surconsommation, les achats superflus et autres travers de nos pays riches, voici qu'arrivait l'époque des fêtes, du sapin, des cadeaux et de la surbouffe!

A Noël, alors que d'aucuns célèbrent sobrement la naissance du petit Jésus, symbole d'ascétisme et de partage des biens, voilà t'y pas que nous, on enchaîne les repas de famille comme des ouvriers de tablées, on accumule le vin, le pain, le foie grin, les huîtrins, les chocolins et tout le tintouin!

Après avoir eu droit aux accroches "Repas de fêtes malins", "5 menus pour tous les budgets", "Acommoder une pintade à l'indienne", "Cuisinez comme la Mère Noël" et autres sommets de créativité rédactionnels à la Une des magazines féminins, Mesdames, accrochez-vous: voici venu le temps (non pas des rires et des chants) des "Comment perdre les 5 kilos pris pendant les Fêtes?", "Nos tisanes minceur pour éliminer les excès de Noël", "Les sports tendance de 2012", "Eliminez plus en mangeant moins"...

Aaah, l'absurdité a sûrement ses maîtres à penser. Et ils sont probablement rédacteurs en chef dans des titres de la presse féminine...

En ce qui me concerne, j'ai effectivement bien mangé, voire trop, j'ai pas assez bu pour oublier que j'avais trop mangé et si je dois remercier quelqu'un d'avoir la peau du ventre trop tendue, c'est plutôt ma mère. Qui lit des magazines féminins. La boucle est bouclée: vivement 2012!

vendredi 23 décembre 2011

1ère Journée Mondiale des voeux via Facebook

Quel casse-tête, ces réseaux sociaux! Dieu que je regrette l'époque bénie des cartes de voeux sur papier (j'en fais encore quelques-unes, mais plutôt pour les "anciens", faut bien l'avouer)! En effet, j'ai un "cheptel" d'environ 400 connaissances sur Facebook et c'est vrai qu'au fil du temps, en suivant les statuts de certains, j'aimerais (ce qui sous-entend que je ne vais pas le faire) adresser un message à chacun qui correspondrait à ce que je sais des uns ou des autres...

Pourtant, en comptant entre 1 et 2 minutes pour environ 250 d'entre eux, cela m'amènerait à, disons 500 minutes, soit plus de 8 heures de voeux à rédiger... Non pas que ça ne les vaille pas, mais franchement, passer 1 journée entière à tapoter sur chaque mur un petit mot personnel, ça me paraît fastidieux.

Surtout, que "dans mon HLM" facebookien, on trouve de tout: des artistes, des journalistes, des amis d'enfance, des connaissances professionnelles, des mamans, de copines de sortie, des passionnés d'un sujet qui m'intéresse aussi, des philosophes, des politiciens, des indignés, des révoltés, des carriéristes, des naïfs, des jeunes, des moins jeunes, bref, un vrai panel représentatif!

Et ça, c'est sans compter les fans très hétéroclites de mes Journées Mondiales! Comment faire pour satisfaire chacun, sans me sacrifier, en signifiant ma reconnaissance, en adressant mes meilleurs voeux, en remerciant les plus de 1100 personnes cumulées qui font désormais partie de mon "quotidien" sans donner dans le "tir groupé"?

Puisqu'il s'agit bien d'une communauté, avec ses codes, ses règles, ses habitudes et que je sais par expérience que lors que j'en ai eu besoin, mes "amis virtuels" m'ont témoigné leur soutien, qu'ils ont aussi su se moquer de moi pour m'éviter de prendre la grosse tête, qu'ils m'ont accompagné dans mes soirées télé, dans mes aventures de maman, d'entrepreneur, je dédie cette petite chanson à tous ceux qui se reconnaîtront...


jeudi 22 décembre 2011

1ère Journée Mondiale des écrans

De fumée? Non, mais j'aurais pu. Et puis, ça se rejoint, si on y regarde de plus près. Car c'est bien aux écrans physiques que cette nouvelle Journée Mondiale est consacrée, parce que ça commence à devenir difficile de faire abstraction de ces envahisseurs.

Salon, transports en commun, voiture, lit, lieux publics, bureau, vacances, même les toilettes accueillent nos écrans - petits ou grands - pour une consultation informative, un dialogue, des retrouvailles, une engueulade, un visionnage, un diagnostic vite fait, une recette, des photos, un plan, il y a des centaines d'excellentes raisons de se (sou)mettre devant un écran, y compris celui de sa télévision.

Accro aux jeux, accro à la cigarette, accro à l'alcool, accro au sexe, accro à la nourriture, si vous appartenez à l'une de ces catégories, il existe de la littérature, des institutions, des substituts, toute une armada de moyens pour vous aider à vous défaire de votre ou vos vices. Ben oui, sauf que pour les écrans, c'est un peu plus compliqué...

Ca peut bousiller votre vie sociale, votre vie de famille, votre vie sexuelle, vous faire virer de votre job, vous faire passer pour un sale con asocial au resto, etc., mais si vous vous déconnecté, quid? Vous courez le risque de vous marginaliser, de passer pour une sorte d'alter-médiatiste, un personnage quasi anachronique, en somme.

Et que dire du "visionnage passif", celui qui n'a pas été sollicité, qui est subi? Personne ne va lancer une initiative pour réclamer l'arrêt généralisé des écrans dans les lieux publics, que ce soit dans les bars qui proposent de voir des clips, des matchs, ou autres, ou via les clients eux-mêmes, toujours (trop) prompts à dégainer leur smartphone... et pourtant.

A quand les écrans vendus avec une mention "Attention: cet écran peut nuire à votre vie sociale ainsi qu'à votre entourage."?

PS: je vous épargne la photo d'un écran: 1. parce que tout le monde sait ce que c'est 2. parce que si vous lisez ça, c'est que vous êtes déjà devant, et c'est pô bien...

mercredi 21 décembre 2011

1ère Journée du calendrier de Noël


Pour commencer, comme la Journée Mondiale de l'orgasme tombe aujourd'hui, je me suis dit qu'il fallait vraiment que je trouve ZE truc qui allait accrocher le lecteur, faire kiffer le chaland, tenir la dragée haute à la petite mort pour faire le poids!

Après quelques heures... minutes... ok, secondes, de réflexion, j'ai opté pour le truc le plus sexy, hot, trendy, osé, polémique et surtout, absurde: le calendrier de Noël!


Parce qu'il ne faut pas se leurrer. Le calendrier de Noël est un peu le sextoy des enfants! Un truc à effeuiller jour après jour, qui cache une surprise quotidienne sous forme de gourmandise ou de jouet, un objet à 24 options qui titillent les sens des petits.
Et quelle montée!! Du 1er au 24 décembre, chaque jour marque une ascension de l'excitation, une galvanisation de l'adrénaline, une accélération du rythme cardiaque, en même temps que la lente montée du désir de voir se rapprocher le jour J... jusqu'à l'apothéose avec l'arrivée tant attendue du "Papa Noël" à la tenue couleur passion et à l'allure libidineuse...

Franchement...


En fait, je trouve que le calendrier de Noël devrait être interdit aux moins de 16 ans, histoire de protéger la jeunesse d'un éveil trop précoce à la perversion.

mardi 20 décembre 2011

1ère Journée Mondiale des jeux débiles

Les jeux débiles, ça survient soit:

  • lors d'une soirée bien arrosée
  • pendant une après-midi d'hiver où on ne peut VRAIMENT pas aller skier
  • en famille, quand on essaie de se donner l'air intelligent en s'auto-privant de télévision un samedi

bref, dans toutes les occasions où l'on se dit qu'on va faire passer le temps en rigolant...

Dans la catégorie des jeux débiles, citons le "Dessinez, c'est gagné", tous les jeux de mimes, le Taboo, le jeu des "Fruits & Légumes" (qui consiste à trouver plein de mots commençant par une lettre de l'alphabet tirée au hasard et exploitant des catégories allant des fruits aux légumes, en passant par les villes, les personnalités, les marques, les fleurs, etc.), le jeu des personnages (où chaque participant se voit affublé d'un post-it frontal sur lequel est annoté le nom d'un personnage que celui qui l'arbore doit deviner...) avec une variante incluant un peu de "Taboo"et un peu de mimes, le Uno, le Blind test (avec des titres cultes ou plus confidentiels à reconnaître), le Mix instantané (où il faut tenter de faire coïncider deux morceaux de musique différents depuis deux postes différents en s'appuyant sur le rythme du morceau de "l'adversaire", etc., etc....

Le truc cool, avec les jeux débiles, c'est que tout le monde peut y participer: pas besoin d'être spécialement cultivé (contrairement au Trivial Pursuit) ou lettré (le Scrabble) pour s'amuser. Et il y a même pas mal de chances que l'ambiance finisse par se décanter et que chacun y trouve son compte!

Faut bien avouer que c'est vrai: les jeux débiles, c'est toujours moins débile que de passer la soirée devant la télé ou à échanger sur des sujets bateaux avec des interlocuteurs qui prennent l'eau.

Et puis c'est aussi vrai que d'alterner entre Arte (excellente Journée Mondiale à lire ici) et les jeux débiles, ça permet de devenir plus instruit, sans perdre son sens de la dérision.

C'est peut-être ça, la clé du bonheur: être conscient de pouvoir encore s'amuser avec pas grand-chose, comme avant...


lundi 19 décembre 2011

1ère Journée Mondiale du retour de balancier

Il paraît que malgré le désordre apparent, sur terre, tout est équilibré d'une façon ou d'une autre, même lorsque tout est déséquilibré au possible. Le bien, le mal, la joie, la tristesse, les bonnes expériences, les mauvaises, les relations, la solitude, l'amour, la haine, etc.

D'ailleurs, il y a toujours quelqu'un pour vous dire - en cas de coup dur - "t'inquiète: y a une justice!". Y a une justice... Ca sonne comme une promesse de revanche, de vengeance parfois, une sorte de malédiction lancée à l'encontre de ceux qui sont à l'origine du sentiment d'injustice ressenti. Pourtant, pourtant...

Autant accepter l'idée qu'il n'y a pas de justice, en tous cas pas aussi parfaitement adaptée à notre envie du moment. Preuve en est qu'arrive un temps, quand nous avons fait la paix avec nous-mêmes, où cette fameuse justice ne nous importe plus de façon aussi viscérale qu'aux heures plus sombres.

Cette impression comptable que nos investissements ont été plus grands que le retour obtenu est corrélée à la souffrance qui reste. Et plus l'on souffre, plus il nous semble avoir perdu, plus il nous semble avoir perdu, plus l'on souffre. Surtout si le débiteur en question nous paraît s'en sortir bien mieux que nous. Pourtant, c'est faux.

Certes, nos comptes peuvent être dans le rouge, mais nous avons une fâcheuse tendance à sous-estimer l'épargne accumulée en cachette de nos propres consciences. Ce que l'on appelle les "ressources individuelles". L'avantage avec ces comptes secrets, c'est que même les mauvaises expériences viennent les alimenter, à notre insu. Aussi, quand vient la crise, on se rend compte qu'on est finalement bien plus riche qu'avant notre besoin de justice, et que ce que l'on croyait avoir investi ne représente qu'un infime pourcentage de ce que nous avons réellement en banque.

Je connais pas mal de gens qui en croisant ceux auxquels ils ont "donné" le surplus, affirment que c'est injuste que "lui ou elle s'en sorte aussi bien". Méfions-nous des apparences. Ceux qui disposent d'une épargne à la mesure des leçons tirées ne voudraient pas se retrouver deux secondes à la place de ceux dont le capital n'a pas bougé. Bien que cela puisse parfois paraître tentant de ne jamais rien voir diminuer, le fait que rien n'augmente non plus ne répond pas aux attentes de ces exigeants qui prétendent aspirer à la justice.

Il y a un point commun entre tous les assoiffés de "justice": ils ne se contentent pas d'exister, ils veulent être et vivre davantage. Pour ceux-là, la facture est parfois lourde, mais ils y gagnent bien plus qu'ils n'y perdent...

dimanche 18 décembre 2011

1ère Journée Mondiale des vieilles vedettes

Vous ne vous demandez jamais ce que sont devenues vos idoles d'autrefois? Celles des jeux télé, des séries mythiques (AB1 a fait des ravages en la matière), les anciennes Miss, les anciens sportifs, chanteurs, etc.? Non? Vous avez bien raison, ça vaut mieux.

Parce que, hormis certaines qui ont réussi leur come-back (peut-on considérer la tournée "Âge Tendre" comme un retour réussi, ça?...), il faut bien avouer que pour la plupart, ça confine au pathétique. Guest stars dans des séries déjà ringardes au moment de leur diffusion, animation dans des centres commerciaux, vendeurs de piscines, point d'orgue de Foires d'agriculture, Salons de mariage, etc., la vie d'un ancien people n'a rien d'enviable.

A côté de ceci, on vous présente "La France a un incroyable talent", en recasant au passage quelques anciennes gloires parmi le Jury, et l'on trouve parmi les candidats des "vedettes" périmées qui obtiennent plus de dates de tournée que leurs juges, parfois même uniquement en reprenant les titres d'anciennes gloires sur les scènes des mariages et autres fêtes de villages.

Ben moi je dis qu'il vaut mieux ne jamais avoir été une vedette du tout plutôt que de se retrouver dans la peau d'une ancienne vedette, ça fait moins mal!

Quelques liens pour vous faire peur... http://www.quesontilsdevenus.net/fiche,135.html

Monsieur "Jeux de 20 heures"... reconverti dans les Foires...

Allan Theo, reconverti dans la banque... et les tentatives ratées de buzz

Cri-Cri d'amour, reconverti en... invité de Delarue...

samedi 17 décembre 2011

1ère Journée Mondiale des mentors

Le mentorat (terme recommandé en France par la DGLFLF à la place de l'anglicisme coaching1) désigne une relation interpersonnelle de soutien, d’échanges et d’apprentissage, dans laquelle une personne d’expérience, le mentor, investit sa sagesse acquise et son expertise afin de favoriser le développement d’une autre personne, le mentoré, qui a des compétences à acquérir et des objectifs professionnels à atteindre2. Cette aide fournie par le mentor est généralement payante et est apportée dans le cadre d'une relation professionnelle, qui répond aux besoins particuliers du mentoré en fonction d'objectifs liés à son développement personnel ou professionnel

Voilà pour la définition factuelle et très désémotionnalisée du mentor sur Wikipédia. Comme je suis actuellement au pays des Vikings, je me suis dit qu'il était temps de rendre hommage à mon mentor, étant donné qu'il s'agit de sa terre d'origine.

Sans mon mentor, je serais probablement ce que l'on appelle aujourd'hui une "cheffe de projet" dans une agence de publicité quelconque, en train de réaliser des budgets, des plannings et autres tâches dévolues à la fonction. Il n'y a pas de sot métier, d'autant moins que sans chefs de projet, je ne vous dis même pas le bor... qui règnerait dans les agences!

Toujours est-il que pour ceux qui me connaissent un tantinet, le fait que j'aie pu envisager un jour d'emprunter cette voie paraît une absurdité de plus, dont j'ai heureusement été empêchée par mon mentor rencontré sur les bancs de ma dernière formation (j'en avais déjà tentées quelques-unes et là, c'était de toute façon un peu la dernière chance de trouver à quoi j'allais bien pouvoir servir, selon mes parents...).

Le Danois (je vais l'appeler comme ça, ça préservera son anonymat tout en lui conférant une sorte d'aura mystique) a su que je postulais pour un poste de "cheffe des budgets et plannings" junior et m'a tout de suite rapatriée sur un terrain moins glissant pour la santé mentale de mes futurs employeurs, celui de conceptrice-rédactrice publicitaire. Je ne suis pas sûre que la pub y ait gagné grand-chose, ce qui est certain, en revanche, c'est que j'ai eu l'occasion de m'amuser bien plus souvent que ceux qui avaient atterri du côté clair de la Force.

Les années ont passé, il a vieilli, moi aussi (surtout lui, quand même), et même si nos chemins se sont un peu éloignés, nous ne nous perdons ni du regard, ni du coeur. Un jour, lui et moi, on fera un long voyage ensemble, plus long que celui que nous avons déjà accompli, un voyage qui nous emmènera festoyer sous les plafonds d'or du Walhalla (voilà, voilà) jusqu'à ce qu'Odin y mette un terme. En attendant, je lui rends hommage parce que je sais que sans lui, je n'aurais pas été tout à fait ce que je suis aujourd'hui... ce qui me fait dire aussi que pour ceux qui auraient à se plaindre, vous n'avez qu'à m'envoyer un mail, je ferai suivre: tout ça, c'est sa faute!


vendredi 16 décembre 2011

1ère Journée Mondiale d'Easyjet

Non, point de vengeance à l'horizon, juste un constat. Comme disait quelqu'un que je connais (enfin, il me semble, mais peut-être est-ce juste devenu une expression au fil du temps): payer moins, ça peut coûter cher.

Certes, la marque orange (pas celle des téléphones qui ne se connectent au réseau qu'un kilomètre sur deux, l'autre, celle des avions) affiche des tarifs défiant toute concurrence pour partir dans toute l'Europe. Sauf qu'il y a un premier prix à payer: vous ne savez jamais vraiment quand vous allez décoller. Ca peut se révéler relativement embêtant suivant votre planning pour la suite de l'escapade et surtout, ça agace quand on arrive deux heures avant l'embarquement et qu'on se retrouve à attendre deux heures de plus...

Un deuxième prix à payer, c'est que le Gate que l'on vous donne au départ, n'est pas forcément celui depuis lequel vous allez REELLEMENT embarquer. En effet, Easyjet aime bien vous faire visiter les aéroports, à moins que ce soit pour vous faire oublier l'attente, justement! Ensuite, il se peut que vous ne soyez finalement pas dans l'avion initialement prévu. Dans l'absolu, rien de grave, c'est pas comme si vous pilotiez ou que vous aviez installé vos meubles dans le premier modèle, non; c'est juste que du coup, il se peut qu'il n'y ait pas le catering prévu et que vous vous retrouviez en manque de denrées pour tenir jusqu'à destination.

Je ne leur jette pas la pierre: il n'y a pas mort d'homme et ça permet quand même de se déplacer à moindres frais. C'est peut-être juste qu'il faudrait revoir le "Easy" du "Easyjet", parce qu'entre les couacs du Speed Boarding, des Gate, des horaires, des repas, on est loin de ressentir la facilité promise...

jeudi 15 décembre 2011

1ère Journée Mondiale des anecdotes pourries de vacances


Je suis une collectionneuse d'embrouilles au moment des départs ou pendant les voyages. Si je n'ai jamais perdu une valise, il m'est déjà arrivé de me retrouver, à peine débarquée à un endroit, de me faire voler mon porte-monnaie (2 fois), d'attrapper une allergie au soleil en vacances à la mer, de me retrouver aux urgences (2 fois aussi), de devoir passer la nuit dans un aéroport (Air France, vous me direz que je l'avais bien cherché...).

Avant aujourd'hui, mon dernier coup d'éclat remontait à un départ pour New-York où, au moment de présenter mon passport à la douane en Suisse, je me suis rendue compte que j'avais pris par erreur mon vieux passport, troué. Autant vous dire que le décollage a été reporté de 24 heures et que depuis, j'ai jeté mes pièces non valides, histoire de me prémunir de moi-même.

Et voici la petite dernière, sans doute mon plus bel exploit: j'ai organisé un week-end à Copenhague voilà plusieurs semaines avec réservation du billet d'avion et des nuitées via internet, comme il se doit. Les billets auprès de la marque orange low-cost, l'hôtel sur un site dédié à la ville. Aujourd'hui, à 24 heures du départ, je décide d'imprimer ma carte d'embarquement, quand, surprise!, le site m'annonce que le vol concerné a déjà eu lieu...

Légère montée de température et du rythme cardiaque, consternation, vérification: j'avais réservé mon vol pour le 9 décembre, pas le 16. Alzheimer, ça commence jeune, hein?... Vu que j'y suis, je vais quand même voir si tout tombe à l'eau et si j'ai commis la même erreur pour l'hôtel. Tiens, non, lui est prévu aux bonnes dates, à moitié folle, donc. Rassurant.

Pas le choix, comme je refuse de me priver de mon escapade au pays de la petite sirène, je vérifie si la compagnie d'aviation a encore des places pour les BONS jours, et heureusement, oui, c'est le cas. J'ai donc pu sauver mon séjour moyennant une nouvelle réservation, sans possibilité évidemment de revendiquer quoi que ce soit concernant les billets de la semaine dernière.

Comme le disait ma grand-mère, "quand on n'a pas de tête, on doit avoir de bonnes jambes"... et un pécule financier pour compenser sa distraction...

Demain, une tempête est annoncée, qui devrait toucher le trafic aérien. Si en plus de mes conneries, les éléments naturels viennent se greffer, j'ai pas fini de rigoler...

mardi 13 décembre 2011

1ère Journée Mondiale d'Arte


Pourtant, il y en a, des chaînes de télé, pas vrai? Et celle-ci n'a pas pour réputation d'être la plus sexy du monde: image intello, voire chiante, Arte se distingue tantôt par son traitement original de sujets grand public, tantôt par son choix de sujets extrêmement pointus.

Il y a un snobisme affilié au fait de regarder Arte, comme il y a un contre-snobisme à NE PAS regarder Arte. Ce qui est sûr, c'est que la chaîne ne laisse personne indifférent tout en laissant trop de monde sans réaction. Pourtant, il s'agit bien d'un média subversif, à contre-courant, politiquement incorrect. Et il suffit de regarder d'autres chaînes pour s'en rendre compte.

Sans faire preuve de la provocation ou de la "dénonciation" affichées des Guignols de l'info ou autres programmes bien balisés pour libres-penseurs du dimanche, non, non. Trop évident. Sans compter les émissions considérées comme "dérangeantes", où l'on nous prend pour des cons à double titre, puisqu'elles sont construites de sorte à avoir l'air de bousculer les clichés "conventionnels" alors qu'en fait, elles en inculquent d'autres: les non-conventionnels.

Du coup, même nos indignations sont télécommandées... Comme un humoriste qui rôde son spectacle, les grandes chaînes prévoient le moment où le téléspectateur "averti" se fendra d'un "nooooooooon!?", d'un "waouh, ils sont cou...., quand même", "ahalala, ça va chauffer avec le déballage de cette histoire", etc. Téléphonée, la révolte, je vous dis.

Tandis qu'Arte, plus subtile, brouille les cartes en nous livrant des éléments sans sous-titres, avec une seule réaction possible: réfléchir. Et quand un média commence à vous faire réfléchir, vous force à vous forger votre propre opinion, on peut réellement parler d'intelligence. De même que nous disposons des avertissements relatifs à l'âge conseillé pour un programme, il faudra peut-être un jour créer une codification pour les quotients intellectuels minimaux requis.

Mais ceci n'est que mon avis, orienté, bien sûr. Parce que, comme d'habitude, au final, c'est vous qui voyez... ou plutôt, qui regardez...

lundi 12 décembre 2011

1ère Journée Mondiale de la marguerite




Je t'aime... un peu... beaucoup... passionnément... à la folie... PAS DU TOUOUOUOUOUOUT!!! (mais puisqu'on te le dit...)

dimanche 11 décembre 2011

1ère Journée Mondiale de Billag

Billag, tous ceux qui vivent en Suisse, ça leur parle... Il s'agit de l'entreprise qui récolte auprès de tous les foyers suisses la redevance radio, télé et autres médias, relative à leur utilisation spécifique des différents canaux. Obligation légale à l'appui, ceux d'entre nous qui se feraient attrapper la main dans le sac en train de profiter de Foucault ou de Gad sans payer, se verraient condamner à payer une amende pouvant aller jusqu'à 5000 francs...

Evidemment, pour vous, gens de la ville qui me lisez, disposer de 144 chaînes (dont 134 inconnues au bataillon), d'une connexion haut débit à Internet, de la FM et j'en passe, ça fait partie des évidences qu'on ne note même plus: c'est non seulement normal, mais c'est même un dû! Du coup, vous payez votre redevance plein pot (sachez que même votre ordinateur au travail peut-être soumis à la taxe, à partir du moment où vous vous laissez aller à consulter une vidéo, écouter de la musique, etc.).

Dans une certaine mesure, on peut considérer que c'est totalement inadmissible de payer une redevance pour la réception de chaînes appartenant au service public suisse, qui diffusent pour la plupart de la publicité finançant déjà les divers programmes concernés. D'un autre côté, à partir du moment où nous payons un "impôt" sur les médias, il semblerait tout à fait justifié d'avoir notre mot à dire sur le contenu proposé (ou sur les investissements consentis, tels que droits télé pour certaines manifestations, par exemple...). Pourtant non, ce n'est pas le cas.

Ce que je trouve encore plus fort, c'est que dans certaines régions plus reculées de notre beau pays, il existe des gens qui reçoivent uniquement les trois chaînes nationales (les bons jours), doivent se contenter d'un débit paléolithique pour leur connexion internet et ont dû passer au DAB pour  pouvoir continuer d'écouter leur station radio préférée. Car oui, il y a des communes qui estiment que le coût pour apporter la civilisation à leurs contribuables est supérieur au bénéfice engendré (sauf peut-être en période d'élection, et encore!) et visiblement, ce n'est pas Billag qui va venir prendre leur défense...

Figurez-vous que pour ces oubliés des médias, Billag adopte une politique très particulière: l'égalité absolue! Voilà une entreprise visionnaire: une entité capable de considérer toute situation comme identique et de facturer le même prix, quelle que soit l'offre.

Pour n'importe quelle société privée, ça aurait pour conséquence un lynchage médiatique ET, probablement, un boycott des clients, avec, à la clé, une faillite. Dans le privé, on appellerait cela du vol. Mais chez Billag, on appelle ça "assurer les bases du service public". Quant au public tout court, lui, apparemment, on s'en fout un peu...

samedi 10 décembre 2011

1ère Journée Mondiale de la boule

La boule... quel mythe! On a tout dit, tout écrit sur elle. On l'a vue partout, et de tous temps. Elle fait partie intégrante de nos vies, et c'est toujours un plaisir de la ressortir, à l'occasion. En général, c'est plutôt le rôle des femmes de lui faire prendre l'air...

Après des mois d'indifférence, on retombe dessus, on la sort, on l'ausculte, on la tâte, on souffle un peu dessus, on l'astique un chouilla, on la prend dans sa main, on la secoue un peu pour voir si tout est bien à sa place et heureuse de voir qu'elle est en bon état, on se motive à en sortir une deuxième.

On recommence le rituel pour la seconde, puis, on en prend une dans chaque main pour évaluer la paire... Aaaaah, une belle paire de boules fraîchement dépoussiérées, y a rien de plus déstressant, y a pas à dire... Ca vous plonge illico dans vos jeunes années, lorsque vous attendiez de les voir apparaître avec impatience; à l'époque, même des petites boules vous émoustillaient...

Parmi les boules que j'apprécie le plus, il y a celles qu'on peut manger et qu'on savoure en cachette, qu'elles soient pleines ou vides; et jusqu'il y a quelques années, je m'offrais le luxe d'en ramener de nouvelles chaque année, simplement parce qu'elles me faisaient envie.

Désormais, j'ai un peu perdu de mes envies exploratoires en matière de boules et c'est donc un lot de boules qui commencent à dater un peu qui ornent mon salon. Suspendues à portée de mon regard, je les contemple avec un poil de nostalgie, bien consciente qu'un jour viendra où il n'y aura probablement plus aucune boule chez moi parce que je serai devenue trop âgée pour croire encore au Père Noël...

Ce jour-là, je me mettrai peut-être à la pétanque, qui sait?

vendredi 9 décembre 2011

1ère Journée Mondiale des cartes

A priori, c'est plutôt la saison des cartes de voeux, mais je vais aussi parler des cartes postales, il y a des convergences. Déjà, ce sont des cartes (nooooon, sans blaaaaaague), en plus elles sont toutes deux liées à des événements précis: les vacances pour les unes, les fêtes pour les autres.

En plus, et à moins d'être super créatif (parfois, c'est mieux d'éviter), le contenu est toujours à peu près le même: il fait beau, il fait chaud, c'est génial, oh la la, tu verrais la plage, la bouffe est délicieuse (ou dégueulasse, c'est selon), les gens sont HYPER ouverts, il fait froid, on marche tout le temps, il faut absolument que vous veniez, ça, c'est pour les cartes postales.

Version cartes de Noël, maintenant: Joyeux Noël et Bonne Année (Noyeux Joël et Nonne Abée pour les inventifs...), bonne santé, portez-vous bien, espérons qu'on aura l'occasion de se voir en 20.., plein d'amour et de bonheur, que l'année à venir vous apporte blablabla, et je passe sur les poèmes larmoyants et autres envolées lyriques, de même que sur les cartes personnalisées avec la photo de la petite famille entourée de flocons virtuels ou du petit dernier en layette Papa Noël ou lutin...

Autre point commun: les timbres et les adresses. Alors, pour les cartes postales, c'est pire côté timbres, parce que suivant où vous vous trouvez, impossible de savoir où sont situés les précieux sésames et vous pouvez vous retrouver à passer plus de temps à chercher de quoi oblitérer vos cartes qu'à visiter les lieux... Quant aux adresses, c'est généralement dans ces moments-là qu'on en revient aux bonnes vieilles méthodes (carnet d'adresses sur papier, liste excel non actualisée, évidemment) et retranscription à la main pour l'ensemble des destinataires.

Comme chaque année, pour les unes comme pour les autres, on se dit qu'on ne nous y reprendra plus et pourtant, l'année prochaine, on recommencera...

jeudi 8 décembre 2011

1ère Journée Mondiale du "like"

Je sais pas vous, mais je trouve le système des "like" sur Facebook assez interpellant. Déjà parce que sur Facebook, on a le choix entre deux options: aimer les sujets ou laisser un commentaire. Sachant que l'espèce humaine est flemmarde, cela laisse finalement un troisième choix: passer son tour et donner l'impression que "qui ne dit mot consent".

Ensuite, parce que le côté pouce levé me paraissait complètement has been jusqu'à ce que Mark remette la gestuelle au goût du jour. Un peu comme si on recommençait à dire "t'es bath" (pour ceux qui connaissent, sinon, cliquez ici) en plein milieu d'une conversation...

Ceci dit, le pouce levé, ça date pas d'hier: les Romains l'utilisaient (ou en tous les cas, c'est ce que nous laisse à penser "Gladiator" et autres Peplum ) pour exercer le droit de vie ou de mort sur les entertainers de l'époque, ceux qui permettaient à la foule d'oublier ses malheurs, sa pauvreté, sa servitude, etc.

Ce qui a changé? Le pouce n'est plus l'apanage d'un Empereur, il s'est démocratisé, donnant à tous ou presque le droit de voter. Du moins pour donner un avis positif. Le pouce a également permis à tout un chacun de s'exprimer sans commettre d'impair diplomatique. Si on considère que les réseaux sociaux ne font que mettre en lumière un changement sociétal profond, on peut envisager sérieusement que le pouce devienne un "must do" également dans le monde physique.

Au moins, ça simplifierait les échanges. A la sortie du cinéma, au restaurant, pendant un concert, en rentrant d'un voyage, pour une jolie fille qui passe, pour n'importe quoi, en fait, on pourrait se contenter de lever son pouce en cas d'approbation. Ou se taire dans n'importe quel autre cas de figure. Non, réflexion faite, ça ne changerait pas grand-chose...

Pouce...

mercredi 7 décembre 2011

1ère Journée Mondiale des chanteurs d'opéra

Je suis extrêmement déçue! Un chanteur d'opéra (ou une chanteuse, ne soyons pas sectaires), quand j'étais jeune, ça avait de l'embonpoint. De la rondeur ventrale et vocale, du coffre et juste ce qu'il faut de gras autour pour le maintenir au chaud.

C'était rassurant, en même temps: pour se lancer dans l'ascension des octaves de l'air de la Reine de la Nuit* (attendez, je vous fais l'air: aaaaaahahahahahahahahahaaaaa,
aaaaaaaaahahahahahahahahahahaaaaaaaa, aaaaaaa-a-a-aaaaa-a-a-a-aaaaa-a-a-a-a-i-i-i-i-i-i-.... bref, vous voyez) fallait rouler sur sa réserve calorique et faire caisse de résonance pour envoyer la sauce.

Et puis, y avait un côté "Renaissance" dans les tenues et les silhouettes, un petit quelque chose de désuet qui s'accordait parfaitement bien au vocabulaire utilisé, genre: femme légère, conter fleurette, courtisan, baise-main, servante, droit de cuissage (je sais, ça, ça se discute, comme dirait Jean-Luc), etc.

Hélas, le formatage physique s'est également emparé de l'art lyrique, et voilà que Hop!, les représentantes de Weight Watchers pullulent sur les scènes des grandes salles, habillées de plus en plus légèrement, sexy même, rivalisant de mimiques sensuelles en totale anachronie avec les airs chantés.

Car finalement, si les "Petits rats de l'Opéra" font toujours partie de la culture classique, comment se fait-il que les "Petits gras de l'Opéra" n'aient plus droit de cantater, hein? Tout fout l'camp, même les kilos...

*m'en veuillez pas, il s'agit d'un enregistrement inédit qu'une richissime anglaise s'est offert à ses frais par amour de l'Opéra, qui ne le lui a pas rendu... pour comparaison, une "vraie" chanteuse 

mardi 6 décembre 2011

1ère Journée Mondiale de l'accordéon

Dans le monde de la musique, il y a pléthore d'instruments à choix lorsqu'on débute: généralement, enfant, on va vers des "outils" musicaux dits classiques. Piano, guitare, flûte, voire violon pour les plus vicieux ou sadiques (car oui, dans un appartement, apprendre à jouer du violon confine à une torture psychologique à l'encontre de ses voisins ET de sa famille).

Ensuite, vers l'adolescence, on opte pour une représentation de nos goûts (pas toujours sûrs) ou pour un symbole de rebellion (quand ce n'est pas juste pour emm..... nos parents) ou pour correspondre à la culture locale. Guitare électrique, basse, batterie, trompette (oui, les fanfares, ça cartonne), etc., c'est le temps de la découverte et des instruments à volumes sonore et physique exponentiels.

Jouer de la batterie ou de la guitare et intégrer un groupe de rock (composé de potes), je comprends; rejoindre un orchestre pour faire frissonner sa traversière ou son violoncelle, évidemment; le saxo, la trompette, le piano, pour jouer du jazz, du blues ou même se rendre à la fanfare du village, why not?; mais à quel moment un jeune d'aujourd'hui se résout-il, et quel chemin cérébral a-t-il suivi, pour décider d'apprendre l'accordéon, ça...?

lundi 5 décembre 2011

1ère Journée Mondiale du conte de fées

Il était trois fois, dans un pays tellement lointain que tout le monde s'en foutait, une Princesse Vaine et son papa, vieux, veuf et très, très riche.

Parce qu'il en avait ras le pompon de se lustrer le chandelier tout seul, le Roi décida d'épouser une femme plus jeune que lui qui avait finalement émergé d'un trop profond sommeil conjugal et avait été réveillée par le doux baiser du portefeuille du vieux Roi.

La Princesse Vaine, trop jeune pour être une cougar et trop vieille pour se dégotter un vrai Prince, se trouvait réduite à s'occuper du ménage et de la cuisine tout en assistant aux excursions de sa belle-mère et de son Roi de père à SexShopLand, le royaume des petites têtes couronnées.

Bref, elle s'ennuyait ferme. Heureusement, la Fée Faissebouque, sa marraine, métamorphosa une des souris du château en MacBook Air et le brave chien de la Princesse en iPhone; ainsi, la Princesse Vaine ne se maria pas, eut plein d'amis virtuels et vécut très, très heureuse... quoiqu'en disent les mauvaises langues!

dimanche 4 décembre 2011

1ère Journée Mondiale de l'improvisation

Vous aimez l'impro? Allez voir par là...
J'adore ça, et je crois que l'improvisation me le rend bien. J'ai le sentiment qu'on n'est jamais aussi bon que lorsqu'on n'est pas préparé, mais spontané, "authentique", vraiment pris au dépourvu. L'impro, c'est un risque, et c'est aussi le moyen de sortir de notre zone de confort pour aller chercher quelque chose en soi...

Il y a des gens comme ça, qui aime la routine, les habitudes, les scénarii et les dialogues écrits, travaillés et éprouvés. Je les comprends et trouve ça très bien. Moi, personnellement, ça m'angoisse. J'aime l'idée d'avancer en me demandant ce qui se passera le lendemain et partir à la conquête de chaque nouvelle journée.

Anticiper un peu, réagir vite, choisir la meilleure option en écoutant ses tripes et y aller, ça, c'est mon truc. D'ailleurs, si j'avais réfléchi avant, je n'aurais peut-être pas commencé à rédiger les Journées de l'absurde, parce que j'aurais d'abord penser aux inconvénients: le temps, l'angoisse de la page blanche, la contrainte quotidienne, les remarques, les fautes d'orthographe visibles aux yeux de tous, etc.

Voilà où je veux en venir: quand on réfléchit trop, on finit par ne voir que les risques et on se protège. Improviser, ça fout les jetons, ça génère parfois des situations compliquées, délicates, mais je vous garantis une chose: je m'ennuie rarement... et quand ça m'arrive, c'est avec mon consentement et sur un coup de tête. Du coup, même l'ennui est improvisé... et devient une aventure!



« Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir. Il faut aussi savoir improviser. » Isaac Asimov 

samedi 3 décembre 2011

1ère Journée Mondiale de la pluie

"Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
II nous verse un jour noir plus triste que les nuits;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir."
Ca fout le bourdon, hein? C'est normal, c'est ce sacré Charles (Baudelaire, rien à voir avec Charlemagne de Sheila, of course) et son "Spleen" tiré des "Fleurs du Mal". Sans doute s'est-il inspiré d'un jour comme aujourd'hui, un jour de pluie. Vous avez remarqué comme la pluie rend les gens mélancoliques, un peu tristes? Comme les routes voient leur revêtement s'assombrir, comme la Nature devient plus menaçante?

Les bruits environnants eux-mêmes n'ont plus la même sonorité: un peu plus étouffés, moins identifiables. Seul le passage des voitures et de leurs pneus glissant sur les flaques vient rythmer la langueur d'une journée de pluie.

Pourtant, les journées de pluie ont du bon! On peut rester au lit le matin sans culpabiliser: rien qu'en entendant le bruit des gouttes sur les fenêtres, on sait déjà qu'on ne pourra pas partir en balade ou autres activités extérieures, donc retour sous la couette. On peut faire tous les trucs nuls qu'on a jamais envie de faire quand il fait beau: le ménage, trier ses photos, ranger ses papiers, vider le grenier. On peut passer la journée devant la télé sans se flageller: de toute façon, prendre le volant quand il pleut, c'est dangereux!

Ce qui serait vraiment chouette, ce serait des jours de pluie... sans pluie. Des journées qu'on pourrait passer à flemmarder, cocooner, sans une once de mauvaise conscience! Des journées pendant lesquelles on serait plongé dans une mélancolie volontaire, mais dont on pourrait s'extraire dès qu'on le souhaiterait.

Tout le côté pratique du jour de pluie, sans les inconvénients du type: être mouillé (parce qu'on s'est évidemment rendu compte qu'on n'avait toujours pas racheté de parapluie ou qu'on ne le retrouve pas quand on en a besoin), devoir ranger sa terrasse ou son balcon, conduire sans rien y voir, etc.

Le spleen sans la flotte, un spleen sec, ou alors juste "on the rocks", tout ou plus. Ca, serait une belle journée pluvieuse...

vendredi 2 décembre 2011

1ère Journée Mondiale de l'hyperlien

Les hyperliens (je ne veux insulter l'intelligence de personne, mais mieux vaut être claire!), ce sont les références faites dans un texte à une page internet via un url (adresse généralement en www.quelquechose.untruc) et qui permettent d'accéder directement à la source mentionnée dans un article en ligne. Comme par exemple ici...

Les hyperliens truffent les blogs, articles de presse "digitalisés" et autres productions online, mettant en relation des contenus plus ou moins pertinents, plus ou moins intéressants et sont plus ou moins visibles. Quand ils ne renvoient pas sur une page du type:



autrement appelée "Erreur 404", un expérience qui peut s'avérer relativement agaçante lorsque vous espériez lire l'article tant convoité, décrit et analysé dans la source.

Ce qui est assez drôle, avec cette notion d'hyperlien, c'est d'en imaginer la transposition dans le monde réel, IRL (In Real Life) pour les intimes. Il faudrait ainsi que par une mutation génétique fantasque, nous nous retrouvions affublés de pelotes de fil assez solides nous reliant - pour de vrai - à l'ensemble des personnes rencontrées dans nos vies.

Ainsi, dès lors qu'un prénom, une citation, un extrait, une anecdote, etc. impliquant une ou plusieurs tierces personnes viendraient poindre dans une discussion, nous n'aurions qu'à tirer sur le fil correspondant pour faire apparaître celui ou celle concerné(e). Vous imaginez le truc? Être munis de milliers de "câbles" différents et faire apparaître à l'envi un livre, une image, un ancien camarade de classe, collègue ou amoureux éconduit qui se retrouveraient "projeter" dans notre espace géographique, juste le temps d'être consultés?

D'un autre côté, l'hyperlien, dans le "vrai" monde, ça pourrait aussi consister à établir des relations extrêmement solides avec ceux qui comptent. 

Force est de constater pourtant que si les hyperliens prolifèrent sur la toile, ce sont bien les hypoliens qui augmentent dans la vraie vie.





jeudi 1 décembre 2011

1ère Journée Mondiale de la Bourse aux âmes

En ce moment, dans le chef-lieu de mon canton (ah, la Suisse!), y'a une Bourse aux armes. J'ai hésité, mais pas assez fun comme Journée Mondiale. Alors que la Bourse aux âmes, ça, ça a de la gueule, pas vrai?

Donc, le concept de la Bourse aux âmes: une grande salle d'exposition, des stands avec des âmes présentées (deuxième main, troisième main, pièces rarissimes, etc.), des super commerciaux (amateurs ou professionnels) et plein de visiteurs à la recherche d'une nouvelle âme ou d'une âme de rechange pour eux ou pour quelqu'un de leur cercle.

Alors c'est comme pour tout, il y a des gens moins bien équipés que d'autres en la matière. Les publicitaires, par exemple, fréquentent assidûment les Bourses aux âmes, ayant perdu la leur depuis belle lurette. Malheureusement, tout comme les financiers, d'ailleurs, ils sont facilement repérés et, dès qu'ils approchent d'un stand, les exposants en profitent pour faire grimper les prix: ils savent que leurs clients potentiels n'ont pas le choix et sont donc prêts à débourser des fortunes. Un marché juteux...

Au niveau des produits présentés, on trouve des catégories variées telles que: des âmes sans état, de bonnes âmes, des âmes en peine, des âmes damnées, des âmes d'apôtres, des âmes à sauver, etc. On retrouve parfois même à la fin de l'événement, des âmes perdues, que d'aucuns récupèreront pour la prochaine édition.

Les plus chanceux, eux, sortiront de la Bourse en ayant trouvé une âme soeur... et ceux-là, on les retrouvera quelques mois plus tard à une Bourse aux projets, événement qui mériterait bien d'avoir sa Journée Mondiale, tiens...