Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

mercredi 30 novembre 2011

1ère Journée Mondiales du respect

Certes, je ne suis pas une experte du "Prince" de Machiavel, mais j'en ai gardé quelques bribes au fond de ma mémoire, bribes qui me reviennent parfois à l'esprit, notamment lorsque je m'interroge sur la façon de se faire respecter. Oh, bien sûr, je vous entends déjà "le respect, ça ne s'impose pas, ça se mérite", variante de "ça se gagne" et autres déclinaisons sur le même thème. C'est vrai.

Sauf que cela dépend fortement de l'attitude que l'on choisit d'adopter. Machiavel évoque les stratégies de "menage d'hommes" (désormais appelées "management"), faisant l'apologie du bon chef qui se fait respecter, versus le mauvais, qui tient ses hommes par la peur ou toute autre forme de manque d'altruisme. Le premier inspire, valorise et sait récompenser ses équipes, le deuxième ordonne, divise et menace les siennes.

Evidemment, y a pas photo entre les deux: tout le monde vous dira qu'il préfère bosser pour le premier, tellement plus "sympathique", "respectable", sauf que... Sauf qu'il semblerait que la nature humaine soit bien plus complexe qu'elle ne soit prête à l'admettre.

En cette journée mondiale, me voilà bien forcée de constater qu'il existe une nette différence entre apprécier et respecter quelqu'un; et que malheureusement, ce sont souvent les chefs les plus durs, les plus injustes et les plus méprisants qui parviennent à obtenir le meilleur de leurs troupes, sous la contrainte, hélas. Alors oui, on les craint, et du coup, on les respecte, même si c'est en apparence uniquement. Contrairement à ceux qu'on ne craint pas, qu'on ne respecte pas, même pas en apparence...

mardi 29 novembre 2011

1ère Journée Mondiale du vernis à ongles

Le vernis à ongles, c'est comme le rouge à lèvres, mais en bien plus énervant! Contribuant à la glamourisation de la gent féminine, permettant de personnaliser ce qui, malgré tout, ne sont que des attributs anatomiques peu intéressants au final, féminisant d'office les mimines des dames et demoiselles, il en existe de toutes sortes, allant du brillant traditionnel au pailleté événementiel, du rouge au noir, du "qui sèche en 1 minute" à celui qui nécessite un quart d'heure de ventilation active.

Donc, le vernis à ongles, c'est joli, c'est chic, c'est ornemental. Enfin, les premières heures... Et encore. Il suffit d'effectuer UN mauvais geste pendant la pose ou le séchage, et les premières stries, les premiers trous apparaissent... Evidemment, il vaut mieux éviter de faire la vaisselle ou de récurer la baignoire avec du vernis. Déjà parce que ça marque les surfaces et ensuite, parce que ça décape la décoration ongulaire. Le vernis, c'est pas pour les femmes qui font des choses avec leurs mains.

Alors, après à peine quelques jours, nos belles mains bien vernies se transforment en microsurfaces dont la tapisserie aurait été mal arrachée et on passe de la femme glamour à la femme "au secours". Négligée, somme toute. Même là, il y a deux techniques: la traditionnelle, consistant à enlever péniblement la peinture au dissolvant en se retrouvant avec les doigts tous roses, rouges, etc. et une désagréable odeur de désinfectant dans la salle de bain; la néandertalienne, impliquant l'usage des autres ongles et des dents pour griffer, gratter, écailler ce qui reste de la "robe à ongles". Mais peu importe la façon de s'y prendre, il faut autant de courage pour enlever son vernis que pour le mettre.

Donc, non, le vernis ne disparaît pas avec un doux baiser. Et c'est bien dommage...


lundi 28 novembre 2011

1ère Journée Mondiale de Pi

Pi, tu m'en as fait baver sur les bancs d'école. Pourtant, tu vois, je ne garde aucune rancune à ton encontre, la preuve!

Tu fais partie des quelques vagues souvenirs bien ancrés dans ma mémoire et issus de ma scolarité glorieuse (hormis en math, évidemment)! 

Cette Journée est pour toi, parce que tu vaux bien 3,1415926535 8979323846 2643383279 5028841971 6939937510 5820974944 5923078164 0628620899 8628034825 3421170679... 

dimanche 27 novembre 2011

1ère Journée Mondiale de l'électroménager

Je dois avouer que je suis assez partagée sur le sujet... Comme quoi, on peut disserter de n'importe quoi dans ses moments de réflexion profonde (notamment en rangeant le lave-vaisselle). En effet, j'ai en tête le visionnage, il y a une quinzaine d'années, des premières publicités (antérieures à ma naissance, je vous remercie...) vantant le frigidaire et autres avancées technologiques ayant permis l'émancipation de la femme.

Les visuels de l'époque montrant un mari offrant à sa femme le Saint-Graal du moment (frigidaire, robot-mixeur, lave-linge, sèche-linge, etc.), bref, autant d'innovations qui devaient permettre à la femme d'avoir plus de temps. Plus de temps pour quoi? Pour ses enfants? Son mari? Pour elle?

J'avais donc la tête dans mon lave-vaisselle (je me demande d'ailleurs pourquoi le filtre ne se nettoie pas tout seul aussi, parce que c'est vraiment crade d'enlever des bouts de spaghetti et autres coincés dans un truc en plastique), bénissant les types qui avaient eu l'idée géniale de nous ôter une épine du pied, quand tout à coup... ben oui, j'ai réalisé qu'avant tout ça, les femmes étaient dans le "faire", baignant dans l'étendue sans fin des tâches ménagères, époque à laquelle faire une lessive pouvait prendre toute la journée.

Quand on est dans le "faire", on remplit ses obligations, on a une liste de tâches à accomplir, et à la fin de la journée, on s'endort la conscience tranquille ou non, selon sa capacité à terminer ses tâches. On n'a pas le temps de réaliser si on est malheureux ou pas et ce qu'on pourrait faire dans l'éventualité où ce ne serait pas le cas. De toute façon, on n'a pas le temps d'entreprendre quoi que ce soit.

Donc oui, l'arrivée des "facilités" dans l'univers des femmes leur a permis d'avoir le temps de réfléchir, d'entreprendre, de se poser la question de leur place dans la société, étant donné que l'électroménager la leur avait volée; pourtant, il y a quand même des jours où je me dis qu'à avoir plus de temps, on finit par se poser des questions auxquelles on ne trouve pas toujours les réponses qui nous conviennent, ce qui finit également par rendre malheureux.

En fait, ce qu'il y a de plus difficile à gérer, ce ne sont pas les contraintes, les obligations, les tâches ingrates: c'est la liberté...

vendredi 25 novembre 2011

1ère Journée Mondiale de l'oubli

Vous vous attendiez à ce que je vous fasse le coup de "... j'ai oublié", le genre de Journée qui me permet de souffler de temps en temps entre deux sujets essentiels à l'évolution humaine et globale? RIEN DU TOUT! Mon ordinateur a beau m'indiquer 23h47, c'est une vraie Journée, consacrée à un point épineux et central de notre condition à tous.

Il m'est apparu (je fais comme si j'étais l'élue choisie pour avoir eu cette révélation) que l'origine de nos souffrances de gens plutôt nantis, venait en priorité d'une forme de nostalgie, aussi bien d'un passé perdu que d'un avenir désormais plus tout à fait à la hauteur de nos rêves d'antan.

Le cadre est donné : nous sommes malheureux parce que nous nous souvenons et nous projetons. Evidemment, le présent devient donc l'instant T sur lequel se focalisent l'ensemble des sentiments (déception, angoisse, tristesse, joie, etc.) relatifs à une période qui n'est plus et l'autre qui n'est pas encore.

Ce qui est terrible, c'est que les événements heureux du passé ne nous conditionnent pas à imaginer un futur heureux, tandis que ceux qui nous ont marqué négativement impriment une marque sombre sur demain. Et que pendant tout ce temps que nous passons intellectuellement et émotionnellement à d'autres époques que celle que nous vivons, nous nous empêchons de vivre l'instant, renforçant ainsi la nostalgie du passé et la crainte de l'avenir.

Je m'étale, je m'étale et pour une fois que je donne dans le profond, il faut que ce soit à cette heure indécente. Donc, pour faire court, je prône définitivement l'oubli. L'abandon des pensées dédiées à "l'avant" et la non-tentative d'imaginer ce que nous réserve demain. Ca paraît simple? Ca l'est! Vous savez que je mets un point d'honneur à tester avant de vous suggérer des trucs dangereux (pour les trucs absurdes, je teste pas, faut pas pousser!).

J'ai en effet découvert que lorsqu'on ne vit que le moment présent, on n'a pas le temps de penser à autre chose. On est également toujours surpris de ce que chaque jour nous apporte, vu qu'on n'avait rien prévu, ni en négatif, ni en positif. Quand le négatif arrive, on absorbe et on en tire les leçons. Du coup, on peut espérer ne pas reproduire le même schéma. Espérer, car là non plus, il ne faut pas avoir de certitudes, ça évite les désillusions ultérieures. Quand vient le positif, on s'en réjouit, point.

Et puis, avec le temps, on s'aperçoit qu'il suffit d'une petite madeleine de Proust pour nous rappeler de façon impromptue les événements, goûts, odeurs, personnes qui nous ont marqué en bien. Personnellement, j'ai donc arrêté de faire l'archéologue de ma propre vie, mais quand un trésor refait surface, je suis bien plus heureuse de le recevoir qu'à l'époque où je creusais et découvrais également les déchets accumulés... Jetez vos pelles, Indiana Jones!

jeudi 24 novembre 2011

1ère Journée Mondiale des pulls trop courts

Je déteste ça: aller faire mon shopping, déjà, ça me saoule. Je sais, je ne suis pas normale, mais je déteste essayer des habits, tout ça pour me rendre compte que le mannequin en vitrine porte toujours mieux que moi les tenues que j'essaie.

Ceci dit, il m'arrive d'avoir besoin de me vêtir de neuf (voire envie, soyons honnêtes) et donc de faire l'effort de ramener dans mes sacs quelques nouvelles pièces prêtes à envahir mon armoire de leur laine (oui, on est en hiver) toute immaculée.

L'autre jour, j'enfile donc mon nouveau pull (magnifique, évidemment), tout en me demandant si vraiment il me va aussi bien que la vendeuse me l'a fait croire... Je me brosse les dents et... ça ne rate pas: une tache de dentifrice vient souiller la perfection! Ok, ça peut arriver (quoiqu'il est étrange que ça n'arrive qu'avec les trucs soit neufs, soit qu'on a choisis spécifiquement pour un événement), je ne me laisse pas démonter, enlève l'objet du délit.

C'est en regardant l'étiquette que j'ai envie de me baffer doublement. Pour avoir acheté un pull qui se lave à la main et pour l'avoir taché dès la première sortie... Heureusement, un peu d'eau et la tache disparaît, mais je sais que ma merveille ira rejoindre les habits que je laverai quand même en machine (à la main, c'est long à essorer - et puis ça fait vraiment mal aux mains - et à sécher).

Et puis, comme à chaque fois, quand je le sortirai du tambour en voyant qu'il a - évidemment - rétréci, je me dirai que je suis vraiment trop nulle... et je finirai avec un pull de plus devenu trop court en me promettant que la prochaine fois, j'achèterai uniquement des habits lavables en machine. Promesse que, comme à chaque fois, je finirai par oublier...

mercredi 23 novembre 2011

mardi 22 novembre 2011

1ère Journée Mondiale de Sophie la girafe

A star is born...
Tout le monde connaît Sophie la girafe! Plus célèbre que George Clooney (elle s'adresse aussi à un public plus exigeant), plus élastique que Stéphane Lambiel, plus facile à mettre en bouche qu'un Big Mac, plus mélodieuse qu'Amel Bent, Sophie la girafe dispose bien évidemment de sa propre page sur wikipedia et de 7160 fans sur sa page Facebook (dommage qu'elle soit laissée à l'abandon, ceci dit). Car oui, Sophie a aussi sa page Facebook!

Si Sophie avait un compte twitter, elle enverrait  des "tûûûûûûût", des "couiiiiiiiic" et autres "pouet-pouet" sur nos fils d'actualité,  et peut-être que cela nous aiderait à prendre la mesure du besoin fondamental qui nous anime: la quête d'affection... Non, je plaisante.

Pourquoi Sophie fait-elle un tabac depuis des décennies, tous pays confondus, se révélant vintage avant la tendance vintage, tendance avant la tendance... tendance!, écologique avant le mouvement écologiste, reine des enfants avant le règne des enfants rois, premier signe de l'évolution parentale avant les Télétubbies , etc.?

PARCE QUE SOPHIE, ELLE EST PARFAITE!!! La preuve, voilà ce que dit la pub pour Sophie qu'on retrouve sur le site de la star au long cou:


Comme souvent, vous constaterez qu'il vaut mieux avoir moins de 50 ans pour décrypter ma capture d'écran (en même temps, mon blog pourrait servir d'étalon aux ophtalmologues pour vérifier la vue de leurs patients!), mais bref: la Sophie en caoutchouc met tous les sens en éveil (je parle toujours du jouet pour les bébés, hein...). Sauf que...

Sauf que mes enfants n'en avaient visiblement rien à cirer de ce que disait la pub: ils ont bien reçu leur Sophie (grossesse = futur bébé = achat de Sophie = sentiment d'appartenir enfin à la caste étrange des parents), mais ne s'y sont jamais intéressé... Vous pouvez imaginer ma déception devant le constat des premières promesses non tenues par les fabricants de jouets, puéricultrices, etc.

Heureusement, Sophie la girafe reste LE cadeau qu'on peut faire à tout jeune parent, ce qui a au moins le mérite de ne pas vous laisser sur la touche parmi les visiteurs à la maternité... et de laisser les autres faire leur propre expérience! 

lundi 21 novembre 2011

1ère Journée Mondiale de la grosse tête

A ne pas mettre en opposition avec la "petite tête", non, non; car on peut avoir une petite tête et en plus, l'agrémenter de la grosse tête, ce qui, je vous l'accorde, constitue en soi une atteinte à l'intelligence de ses congénères...

La grosse tête n'a pas de spécificité sociale ou d'âge: on peut être pauvre, riche, jeune, vieux, con, intelligent, ET avoir la grosse tête. Enfin un élément devant lequel nous sommes tous égaux et qui ne se mesure ni aux revenus, ni aux années passées sur les bancs d'école.

Il y a des gens qui ont la grosse tête parce qu'on les a convaincus qu'ils étaient en droit de l'avoir (au sein de certaines filières de formation, par exemple). Généralement, ceux-ci déchantent assez rapidement en voyant la différence entre le salaire auquel ils pensaient pouvoir prétendre et le prix que le marché est prêt à les payer.

Il y a ceux qui ont la grosse tête parce qu'ils savent bien faire quelque chose (dessiner, écrire, photographier, danser, chanter, leur job, etc.) ou pire, ceux qui PENSENT qu'ils savent bien faire quelque chose, au grand dam de leur auditoire ou public. En même temps, ils sont souvent entourés de gens qui eux-mêmes ne font pas la différence, heureusement pour tout le monde!

Il y a ceux qui de peur d'entrer dans la tribu de ceux "qui se la racontent", optent pour l'attitude inverse: chaque fois qu'on leur accorde un mérite, un talent ou autre, ils se ratatinent et évincent les commentaires flatteurs d'un "ouais, ouais, bon, on va où?" pour faire diversion (j'appartiens à ceux-là); l'envers du décor de l'attitude "modeste", c'est que les gens pensent que vous vous la racontez quand même, mais qu'en plus, vous jouez la fausse modestie pour en entendre davantage...

Bilan? Tant qu'à faire, et quitte à passer pour quelqu'un qui a la grosse tête, autant accepter les compliments d'un "oui, je sais", qui a au moins le mérite d'être honnête (et celui de vous affubler d'une grosse tête de façon évidente).

Car après tout, quand on voit le nombre de gens qui s'auto-congratulent ou se font livrer des tonnes de fleurs pas si méritées que ça, on se dit que de ne pas voler un bouquet pour un travail bien fait, ce serait faire la démonstration qu'on est surtout une "petite tête"!

Et vu qu'aujourd'hui, je me la raconte, je vais aussi citer Sartre (ça fait intelligent, lettré):


« La modestie est la vertu des tièdes. »
Allez, un petit test: grosse tête, petite tête ou... ni l'un, ni l'autre?





dimanche 20 novembre 2011

1ère Journée Mondiale du dialogue

Le dialogue est partout, jusque sur nos téléphones portables; oral, écrit, là où l'on tourne la tête, les gens échangent leurs points de vue, discutent, se disputent, mettant des mots sur tout, tout le temps. Le silence, ou le vide, semblent devenus des denrées rares.

Désormais, il suffit d'allumer sa radio, son iPod, sa télévision, pour qu'à tout moment du bruit surgisse, un accompagnement sonore masquant le désert d'une présence. Pas l'absence de l'Autre, non, notre propre absence, parfois. Pourtant, le silence reste le meilleur moyen d'entrer en discussion avec soi-même, avec son environnement.

Plus de temps pour l'introspection, ou alors celle-ci devient publique: on diffuse ses doutes, ses convictions, son avis sur les réseaux sociaux ou par SMS. Ce qui change, c'est que sur les réseaux, on ne cherche pas la confrontation, l'échange d'opinion, mais l'approbation de son cercle, allant même jusqu'à mesurer leur "amitié" à leur servitude intellectuelle.

Voilà à quoi s'apparente désormais le dialogue: des "meneurs" qui donnent leur point de vue, des "amis" qui "like", des commentaires pour dire "génial". Et si, par malheur, dans la masse, il prend l'envie à un contradicteur de faire entendre sa voix, le voilà stigmatisé par le groupe, voire banni. A l'ère des talk-show et du débat omni-présent, un mouvement de fond apparaît: ceux qu'on engage pour confronter et qui sont clairement présentés comme tels et ceux qui ont juste le droit d'être d'accord.

En effet, le cynisme, l'ironie, l'acerbe sont l'apanage des seuls chroniqueurs ou humoristes auxquels on pardonne les excès de langage ou d'opinions, reconnus qu'ils sont comme des "fauteurs de trouble". En dehors de cette caste, si vous tentez l'expérience, méfiez-vous: car quand certains énoncent leur vérité, ils n'attendent pas VOTRE avis, ils attendent votre consentement...

Ah, excusez-moi, au départ, je voulais parler du dialogue, ayant en tête le magnifique film (à mon avis) "The Artist". Et puis, au fil des lignes, il m'est apparu que parfois, le silence restait la meilleure façon d'exprimer SON avis... Donc, chuuuut!

samedi 19 novembre 2011

1ère Journée Mondiale du sapin de Noël

Bien sûr que je suis en avance! En même temps, chaque année, j'y pense au mois d'octobre, mais je commence à me bouger sérieusement début décembre. Et ça chaque fois pareil: quel sapin choisir? Y a les "pas chers" qu'on trouve dans les grandes surfaces, pas toujours très jolis et surtout, faut y aller tôt pour prendre les plus beaux.

Et puis y a les "artisanaux", ceux qu'on trouve sur les marchés, plus chers, bien sûr, mais qui ont souvent l'avantage de disposer d'un joli pied qui évite d'acheter l'horrible truc en plastique pour que le sapin reste droit. Restent ceux qu'on peut commander sur internet, plutôt qualitatif et livrés sur votre palier.

Dans la corvée "sapin", ce que je déteste le plus, c'est de devoir se trimballer avec (des fois même assez loin) et de se retrouver décoré d'aiguilles, les mains lacérées, le coffre de la voiture bon à être entièrement purgé à coups d'aspirateur. Le poids, la prise en main, que d'efforts il faut fournir pour rapporter le trophée de Noël entre nos deux mains. Voilà par exemple un truc dont les enfants ne se rendent jamais compte: comme si le sapin venait en boitant sur son tronc sonner à notre porte et qu'on avait plus qu'à lui indiquer son emplacement...!

Reste un dernier point, et pas des moindres: l'après-fêtes... Car une fois l'Epiphanie passée, on regarde cette décoration éphémère avec angoisse. Eh oui, il va falloir s'en débarrasser! C'est pire qu'un corps gênant, le sapin, on ne peut pas l'enterrer quelque part ou le couper chez soi (c'est tellement salissant!) Donc, rebelote: le transport, les aiguilles (avec option plein l'appartement, cette fois-ci!), le mal aux mains, etc. Tout ça pour que notre sapin aille retrouver tous ses petits copains dégarnis dans un endroit qui favorisera leur disparition écologique.

Sauf que cette année (et pour une fois dans les Journées Mondiales, je vais faire de la pub), j'ai découvert LA solution pour les écologistes flemmards comme moi: www.ecosapin.ch. Alors, c'est vrai, ils ne livrent pas partout (mais chez moi, oui!) et viennent rechercher l'objet du délit à la date choisie pour un montant certes plus élevé que le prix d'un sapin en kit, mais tellement plus pratique!

L'écologie a bel et bien un prix, sauf que j'ai décidé que mon cadeau de Noël à moi-même cette année, c'était d'être en harmonie avec la planète tout en préservant mon dos ET mes mains....


vendredi 18 novembre 2011

1ère Journée Mondiale du jour de congé

Vous savez ce que je préfère dans le travail? Les jours de congé. Car oui, sans semaine pleine de choses à faire, d'obligations et de contraintes, de rendez-vous et de séances, point d'appréciation du repos du guerrier!

La journée de congé, c'est un peu comme la grasse matinée (qui dispose déjà de sa Journée Mondiale) et ce qui est encore mieux, c'est que ça va de paire. Sauf qu'en plus, la journée de congé, c'est plutôt une sorte d'immense grasse matinée debout, faite d'hésitations, de moments de pause cérébrale, de "je mange un peu n'importe quoi, n'importe quand", de gestes du quotidien réalisés au ralenti, une journée effectuée poussivement, une phase de débrayage, en somme.

Etonnamment, lors d'une journée de congé, on regarde tout différemment, même ce qu'on voit tous les jours. Un jour ensoleillé qui intervient en congé, et le soleil semble briller bien plus fort, n'éclairer les paysages que pour colorier NOTRE congé; les radios ne paraissent diffuser qu'une musique qui renforce l'esprit des vacances, nous invite à l'évasion; même les autres nous semble moins pressés, et tout à coup, l'attente aux caisses des magasins ne nous pose plus aucun problème.

On se surprend plus souriant, plus dépensier, aussi, et on se rend compte que c'est vrai que les journées de congé passent plus vite que les autres. Du coup, il faut bien admettre que ce ne serait pas très pratique pour bosser, les jours de congé, on aurait le temps de rien faire.

Alors je suggère que dès qu'on se rend compte qu'une journée passe trop vite, on la transforme en journée de congé, afin de ne pas gâcher les jours où on n'a le temps de rien faire à essayer de travailler.

Voilà, j'espère que ça vous aidera à reconnaître une journée de congé!


PS: évidemment, les jours de "congé" où vous gardez vos enfants ne comptent pas...


jeudi 17 novembre 2011

1ère Journée Mondiale des sorties cinéma

C'est vrai: c'est génial de pouvoir aller sur internet et, en trois clics, de télécharger et de visionner les derniers films sortis, en version originale, qui plus est. Et oui, c'est vrai aussi que le cinéma est devenu hors de prix, surtout compte tenu des difficultés financières qui touchent de plus en plus de gens.

Cependant, il y a plein de raisons pour lesquelles le cinéma mérite encore qu'on lui rende visite de temps en temps. Le moment où en entre dans le bâtiment, et où on voit la file de gens attendant leur sésame. Moi, j'adore les regarder en me demandant quel film ils ont choisi d'aller voir, en fonction de leur style, de leurs discussions, de leur statut familial apparent, etc. Et ensuite, j'aime être surprise en les entendant demander leur billet pour un film complètement différent de celui que je leur aurais attribué, ou sourire intérieurement quand mon pronostic se confirme.

Ca, à la maison, c'est plus dur. On sait généralement ce que les gens qui nous entourent vont regarder, puisque c'est le même film pour tout le monde!

Je passe sur l'odeur des pop-corns qu'on peut parfaitement reproduire à domicile, ça n'a aucun intérêt. Une fois dans la salle, y a aussi les pubs et les bandes-annonces qui vous font découvrir des choses que vous ne connaissiez pas, des produits plus "locaux", des films différents. Ceci dit, il y a des films à propos desquels il m'arrive de me dire "celui-là, je ne payerais pas pour le voir au cinéma", et même si c'est arbitraire, c'est comme ça. Et puis, il y a des films "faits" pour être vus sur grand écran, permettant d'observer les réactions des autres spectateurs, de se sentir tantôt complice, tantôt de s'interroger sur le pourquoi du rire de la femme derrière moi tandis que je pleure, par exemple...

Et puis, ce qu'il y a de vraiment unique dans l'expérience cinéma, c'est la sortie. Parce qu'on prend le temps de s'en imprégner, qu'on fait généralement quelques mètres pour rejoindre l'étape suivante de notre sortie, quelques mètres qui permettent d'être seul avec ce qu'on vient de voir, d'entendre et de ressentir.

Dommage que le téléchargement ne soit pas suivi de recommandations du type: "Merci de vous lever, de sortir et de penser un moment à ce que vous venez de voir"...

En même temps, ça ne changerait rien au fait que le cinéma, c'est le cinéma. Et que rien que pour les fauteuils, l'écran qui s'allume, le son plein les oreilles et la salle qui s'éteint, ça vaut bien la peine d'aller à lui plutôt que de faire en sorte qu'il vienne à nous.




mercredi 16 novembre 2011

1ère Journée Mondiale du clavier

Vous êtes plutôt quoi, vous: AZERTY, QWERTZ ou QWERTY? C'est important, comme question, non? Le premier, c'est le français, et le second la version germanique, le troisième, la version américaine. Vous me direz qu'on s'en fout, pourtant dans le genre "phénomène étrange", ça se pose bien là, cette histoire de clavier, d'emplacement des lettres de l'alphabet...

Premièrement, j'aimerais qu'on m'explique pour y a trois versions? C'est vrai, quoi: à l'origine, on a les doigts au même endroit et les lettres de l'alphabet sont dans le même ordre quand on les récite. Alors pourquoi? Une affinité particulière entre les français et l'originalité mal placée? Une contestation affichée face à la suprématie Outre-Atlantique, du moins au niveau du clavier? A moins qu'il y ait une aversion historique pour la lettre "Q"...? Nos amis germains, eux, ont simplement décidé de mettre un Z à la place du Y des Américains. Pourquoi pas, hein?! Les insondables mystères de l'esprit humain... et la découverte des réflexes acquis à chacun de mes voyages en France, tapant à l'aveugle mes textes pour me rendre compte qu'évidemment, rien n'est à sa place (eh oui, en Suisse romande, on utilise le clavier germanique)...

Deuxièmement, vous imaginez les expériences qu'il a fallu mener, les tentatives multiples et les analyses comparatives pour déterminer le placement optimal des 26 lettres de l'alphabet afin d'accélérer la vitesse de frappe de nos phalanges? Des types essayant toutes les combinaisons possibles, puis passant à la pratique pour se rendre compte que non, ce n'était pas encore assez bien, ou que finalement, le "H"était bien mieux quand il se trouvait centré... Bien sûr, y a une logique, une raison au placement final des lettres tel que nous le connaissons aujourd'hui et quelques recherches ont suffi à me donner la migraine. La "clavierologie" ne doit pas faire partie des choses qui me fascinent, clairement.

Par contre, ce que je trouve interpellant, c'est que depuis la fin du XIXème siècle et jusqu'à ce jour, malgré les évolutions ou révolutions technologiques diverses, les touches, elles, sont restées figées exactement au même endroit sur nos claviers. C'est beau, l'immuable qui cohabite avec le changement, non?


mardi 15 novembre 2011

1ère Journée Mondiale du coupon de réduction

Ca vaut mieux que la Journée Mondiale de l'érection du bon coup (je vous l'accorde, capillotractée). Bonne blague de mardi soir mise à part, j'ai toujours eu une immense fascination pour les coupons de réduction, notamment ceux qui se découpent.

Ils sont tellement beaux, avec leurs jolis chiffres et pour cents en corps 48 sur fond coloré: des rouges, des jaunes, des bleus, des verts, toujours pimpants, véritable invitation au plaisir du shopping, mais avec bonne conscience... Leur petit visuel qui nous donne à voir le produit sur lequel nous allons pouvoir bénéficier d'un rabais totalement indécent nous fait désirer LA boîte de céréales ou LES chaussettes auxquelles on ne songeait pas 5 minutes plus tôt...

Et puis, en plus du plaisir des yeux, y a le plaisir de s'approprier le coupon, de prendre une paire de ciseaux, de suivre les pointillés jusqu'à le détacher complètement de son support d'origine; même rituel de plaisir pour ceux qu'on imprime et qui arrivent sur notre bureau, envahissant l'espace de leur promesse d'un monde moins cher.

Enfin, il y a la gestuelle qui nous fait placer le fameux coupon dans notre porte-monnaie, comme un sésame, épaississant éphémère de celui qui, en cuir ou en tissu, recueille habituellement nos billets de banque si tristes et si fades. Et vous savez le plus beau? Avec un coupon de réduction sur soi, on se sent forcément un peu plus riche...

Malheureusement, il n'existe des coupons de réduction que pour les prix et ils ne concernent que des produits ou services "traditionnels". Alors qu'il y aurait tant de belles choses qui pourraient avoir leur coupon de réduction... Je rêve de coupons de réduction des coûts, de coupons de réduction des horaires de travail, de coupons de réduction des primes d'assurances maladie, des coupons de réduction de sauces et bien sûr, le coupon de réduction de la bêtise, mais là, on peut toujours rêver...




lundi 14 novembre 2011

1ère Journée Mondiale de Siri

A peine sortie, voici une jeune femme qui se révèle déjà star dans l'âme... Rien à voir avec Suri, la fille de celle-dont-on-ne-se-rappelle-pas-la-filmographie et de Tom Pouce, pardon, Cruise, non, non. Siri ne fait pas la bimbo fashionista, n'arpente pas les trottoirs chaussée de talons hauts, même si son papa est aussi célèbre que le frère de Rain Man, vu qu'il s'agit du défunt Steve Jobs.

Siri, c'est l'assistante vocale (et tellement plus que ça) disponible sur l'iPhone 4S, le dernier-né de la planète Apple. Capable de prendre un mail en sténo, de vous donner la météo, de vous trouver le meilleur resto aux alentours, mais aussi de répondre à vos questions existentielles avec humour ("Siri, je veux me suicider" - "Voici les quatre ponts les plus proches de chez vous" (sic)), Siri est à la fois un GPS, une secrétaire, une confidente, une comique (elle a des gags en réserve pour animer vos soirées), une miss météo, une amie.

Elle tient désormais compagnie à tous les heureux détenteurs du iPhone 4S qui vont même jusqu'à lui faire des déclarations d'amour auxquelles la belle répond de façon plutôt distante, il faut bien le reconnaître. Mais il est vrai qu'elle est attachante.

Alors si les enfants, pour Noël, rêvent d'avoir la poupée qui fait pipi, le cheval qui mange des carottes ou le castor qui s'énerve quand on lui pique ses troncs d'arbres, je suis sûre que - cette année - tous les grands en mal de compagnie ne manqueront pas de rêver de posséder, eux aussi, une amie virtuelle en la personne de Siri... C'est sûr que Papa Noël et Steve vont nous faire un beau co-branding, cette année!

"Il est né le divin iPhone,
jouez des touches,
et testez Siri..."


dimanche 13 novembre 2011

1ère Journée Mondiale de Mary Poppins

La femme parfaite: joues roses, toujours souriante, jolie, mince. La mère parfaite, chantonnant ses recommandations aux enfants, toujours de bonne humeur, capable de les emmener dans un autre monde à la force de son parapluie. L'épouse parfaite: toujours bien mise (je parle de ses habits...), rangeant la maison d'un claquement de doigts, équipée d'un sac à main comportant tout ce qu'il faut pour arranger un intérieur et s'entendant bien avec tout le monde.

Elle est cool, Mary Poppins. Elle vit au milieu des nuages (un peu comme moi), arrive à vous donner envie d'avaler de l'huile de foie de morue, parvient à révéler le meilleur de chacun, a une explication pour tout et vous la met en rime, fait des contraintes de la vie autant de raisons de s'amuser, et se déplace avec un parapluie totalement vintage.

A côté de ça, elle se fait salement jeter une fois son boulot fini, semble avoir une vie sexuelle inexistante (à moins que le parapluie... non, j'veux même pas y penser) et ne voit pas que le saltimbanque du quartier flashe à mort sur elle. Et puis, elle s'occupe des enfants des autres, ce qui n'est déjà pas le top, mais en plus, elle le fait en Angleterre, c'est dire! Au pays de la chasse aux renards, des mugs kitsch et des mariages princiers.

Factuellement, avec la 3D, les merveilleuses créations françaises, japonaises, américaines et autres qui pullulent sur nos écrans, il est difficile pour ce bijou d'un autre temps de faire le poids.

 Pourtant, son aspect désuet, la prouesse technique qui a permis de mélanger les séquences filmées et celles d'animation (on est en 1964!), la musique, l'immersion dans une certaine classe de la société anglaise, et évidemment, la présence de Julie Andrews ("la Mélodie du bonheur", une autre madeleine de Proust) donnent quand même sacrément envie de faire un test de parapluies, juste pour vérifier si y en a pas un qui serait fichu de nous emmener ailleurs....

samedi 12 novembre 2011

1ère Journée Mondiale de l'adoucissant

Qu'est-ce qu'on peut se faire fourguer comme trucs absurdes, quand même!! Des chocolats pour enfants sans vraiment de chocolat, mais avec une surprise miteuse en plastique, des téléphones mobiles qui peinent à trouver un réseau pour passer un appel, mais nous permettent de jouer ou d'écouter de la musique, et bien sûr, de l'adoucissant.

L'adoucissant, comme son nom l'indique, permet d'adoucir le linge et de le rendre "frais et parfumé". Déjà, je pensais que la lessive, en plus évidemment de nettoyer le linge, offrait ce type de qualités. Sinon, à quoi ça sert d'avoir de la lessive qui sent bon? Cela sous-entend que sans adoucissant, le linge sort lavé, mais flétrit et sans odeur particulière. Pourquoi alors ne pas rajouter les substances chimiques (un peu plus, un peu moins!) de l'adoucissant directement à la lessive?

Le pire, c'est que ça a l'air d'être tellement indissociable que je défie quiconque habitué aux deux produits, de prendre le risque de ne PAS mettre d'adoucissant! On ne sait jamais: vos pulls pourraient sortir avec le poil hirsute, vos jeans piqués comme une barbe de 3 jours, vos jolis dessous sentir le rance, bref, la dèche. Résultat des courses, par peur d'une malédiction datant de moins d'un demi-siècle qui pourrait s'abattre sur nos lessives, nous continuons d'aller - tambour battant (quand on parle de lessive, un incontournable) - acheter notre produit lessive et... notre adoucissant.




vendredi 11 novembre 2011

1ère Journée Mondiale des bénévoles

Voilà un concept fascinant: faire don... de son temps. C'est vrai, a priori, quand on pense "don", on pense argent, cadeau, biens matériels, voire don de soi dans le cadre des religieux ou des malades du boulot ou des surimpliqués des relations humaines. Quoiqu'entre le don et le sacrifice, la frontière peut sembler parfois bien mince.

Pour revenir aux bénévoles, voici une définition que j'ai trouvée sur wikipedia (c'est dire la référence!).


La situation de bénévole s’apprécie en particulier au regard de trois critères :
  1. exercer une activité sans contrepartie, ce qui implique l’absence de rémunération ;
  2. être membre d'une association, sans qu'il y ait un lien de subordination entre le bénévole et l’association ;
  3. y consacrer au minimum deux heures par semaine en moyenne annuelle, ce qui traduit un véritable engagement
Ces trois critères sont rédhibitoires en soi: pas de rémunération (pas de thunes, de pépettes, de fric, bon, vous avez compris, no money!); pas de contrôle sur les individus, donc pas de chantage, de manipulation, de stratégie, de harcèlement, de moyen de pression; un engagement constant, régulier, une réelle implication, mais aux conditions précédemment citées, quasi indécentes aujourd'hui. 

Alors bien sûr, il y a les seniors, qui ont un peu plus de temps que les autres et décident de s'impliquer, et cela nous paraît presque normal que les vieux qui "s'ennuient" viennent en aide aux associations multiples de la place; pourtant, il y a également toute une frange de la population bénévole qui a un travail, une famille et peu de temps à disposition. Alors, eux, ils font ça pourquoi?

Remplissage de leur vie? J'en doute, un cours de salsa ou quelques bouquins pourraient tout aussi bien faire l'affaire (il y en a sûrement pour qui c'est ça, mais pas la majorité). Besoin de se racheter? On rencontre peu de criminels en série qui aident des toxicomanes ou des enfants en difficulté scolaire. Donc? Serait-il possible qu'il existe des gens qui ont juste envie de prendre sur LEURS activités personnelles pour offrir leurs compétences ou leur temps?

Je suis sûre que les rabats-joie trouveront une excellente explication à la raison d'être du bénévolat (ça paye pas, mais c'est moins cher qu'un psy, etc.). Et puis pour ceux qui, comme moi, ont tendance à voir les choses avec des "lunettes de bisounours" comme dirait une politicienne fraîchement montée en grade, l'explication paraît assez simple: y a des gens qui sont juste contents de rendre service, même si ça leur prend un peu de temps. En d'autres temps, on aurait appelé cela de la solidarité... aujourd'hui, ça a un autre nom pour la plupart: de la connerie. 

Comme quoi, il y a une association qui ne manquera jamais de bénévoles, celle des aigris.


jeudi 10 novembre 2011

1ère Journée Mondiale des jouets d'aujourd'hui


En plein boom écologique, au milieu de l'éveil des consciences, des tris de déchets, du combat contre le nucléaire, voilà un OVNI: le jouet!

Non mais sans rire, vous avez vu les jouets d'aujourd'hui? Y a 4 emballages (en comptant le papier cadeau), en plastique, en carton; ensuite, faut enlever les 122 agrafes ou bidules en plastique qui tiennent le jouet - quand il n'y a pas de la ficelle en plus...

Pour finir, il reste évidemment les 6 piles AA à insérer dans le jouet pour qu'il couine, pleure, rigole, avance, au choix. Et, l'emballage des piles à ne pas oublier...

Alors le nucléaire, ok, je veux bien qu'on s'en débarrasse.

Mais QUI va s'occuper de faire interdire les millions de jouets qui explosent sous les sapins ou aux anniversaires? QUI va sauver nos poubelles en interdisant la diffusion de publicités vantant ces pimpants pollueurs? QUI va expliquer à nos enfants à l'école que sauver la planète, c'est commencer par arrêter les Pet Shop et autres Barbie?

J'attends...

mercredi 9 novembre 2011

1ère Journée Mondiale de la pharmacienne

J'habite dans une région reculée (tout est relatif, évidemment), dans un bled qui dispose encore de son boucher (un vrai, qui ne vend que de la viande et qui a son propre magasin), de sa boulangerie, et, notamment, de deux pharmacies...

L'une d'elles est une "vraie" pharmacie, petite échoppe sympathique avec que des médicaments ou des produits relatifs à la santé; l'autre appartient à une chaîne et vend son âme, pardon, des produits pour les dames, allant du rouge à lèvres au shampoing de marque, en passant par les pantoufles ou les réveils. Vous allez me dire "qu'est-ce qui t'a pris de choisir celle-là?"... Honte à moi, j'ai péché par commodité, la pharmacie ++ ayant un parking juste en dessous de son local.

J'arrive donc avec mon ordonnance sous le bras (façon de parler - pour des vrais médicaments, donc) et je me retrouve derrière un gentil monsieur en train de faire sa provision de pains bio et complets, de céréales du même type et autre huile de lin... Parfaitement logique pour une pharmacie, non? Je passe sur ce détail, le monsieur met 5 minutes à se décider et la brave "pharmacienne" y a va de ses conseils d'apprêtement des différents produits.

Monsieur embarque sa marchandise et alors qu'il allait payer (à mon grand soulagement), voilà la pharmacienne qui se met à lui proposer une carte de fidélité en listant oralement les nombreux avantages en chèques-cadeaux, rabais et week-ends offerts; on aurait dit la fille cachée de Pierre Bellemare officiant sur une obscure chaîne de télévision locale et cherchant une caution scientifique à son blabla en s'affublant d'une blouse blanche digne d'une campagne pour Cillit Bang.

Le progrès et le libéralisme ont même eu raison de nos pharmacies... d'ici à ce que nos postes deviennent des mini-supermarchés, il n'y a qu'un pas que j'espère ne jamais voir franchir!


mardi 8 novembre 2011

1ère Journée Mondiale des insoumis

Eh oui, j'ai encore décidé d'agrandir mon cercle d'amis... Les insoumis: à ne pas confondre avec les indignés, s'il vous plaît. Non pas que j'aie quelque chose contre un mouvement qui s'indigne contre le système et manifeste pour témoigner son mécontentement, mais...

A titre tout à fait personnel, et bien que je n'aie pu trouver la justification à ma perception dans le dictionnaire, je fais une différence entre l'indignation et l'insoumission. La première comporte une dimension de résignation, de passivité. En effet, on peut s'indigner de nombreuses choses: l'injustice, la misère, la violence, l'humiliation, le crime, la faim, depuis son canapé, à une table de restaurant, jusque dans la rue, tout en continuant de payer ses impôts, se rendre à 8 heures à son travail, etc.

L'insoumission, en revanche, comporte une dimension active, même s'il s'agit d'un "contre-acte" passif, quitte à se rendre volontairement en retard au boulot ou à cesser de fréquenter des gens qui n'ont pas les mêmes valeurs que vous. L'insoumission ne peut se produire qu'à un niveau local: son quartier, sa famille, son employeur, son école, l'Etat dans lequel on réside. On ne peut "s'insoumettre" à distance tandis qu'on peut s'indigner à des milliers de kilomètres.

L'indignation est une attitude ponctuelle en réaction à des faits précis. Si le déclencheur disparaît, l'indignation cesse. L'insoumission est une façon de vivre qui implique des actions allant à l'encontre (a priori) de l'intérêt général, voire parfois de son propre intérêt. L'insoumission ne disparaît pas car elle se nourrit de l'ensemble des déclencheurs existants.

A moyen terme, les insoumis ont un avantage sur les indignés: ils sont ceux qui peuvent vraiment changer le monde.

lundi 7 novembre 2011

1ère Journée Mondiale de la nostalgie

Aujourd'hui, j'ai décidé d'être sérieuse et d'aborder un sujet éminemment complexe: celui de la nostalgie. Et sous un angle hyper intéressant (puisque je vous le dis), celui des origines du problème. Non pas que je sois subitement devenue une spécialiste (moi, connaître un truc à fond et ne faire que ça, vous rigolez?), mais il se trouve que je suis tombée sur une émission sur Arte et que j'ai décidé de vous faire le compte-rendu fascinant de ce grand moment de philosophie.

Figurez-vous qu'à l'origine du "concept" de la nostalgie, on trouve... les Suisses! En effet, au XVIIème siècle, la plupart des mercenaires au sein des armées diverses et variées étaient des Helvètes. Or, il se trouve que nous autres, peuple des montagnes, sommes habitués au bon air alpin (enfin surtout à l'époque, parce qu'aujourd'hui...) et que du coup, nos vaisseaux, enfin les leurs, étaient plus fins, plus étroits, plus... petits que la moyenne.

Malheureusement, arrivés dans les plaines, ces pauvres mercenaires des Alpes se retrouvaient confrontés à une atmosphère beaucoup plus... chargée. Conséquence: le sang s'épaississait (devenait plus obscur - d'où l'expression "un sang d'encre"), les vaisseaux s'obstruaient et un sentiment de malaise général, de manque d'air, envahissait nos braves soldats qui, du coup, ne se sentaient pas très bien. Ceci couplé au mal du pays, le vrai (le "Heimweh" - j'aime bien placer des mots en allemand: on dirait que j'ai des lettres), il n'en fallait pas plus pour diagnostiquer une maladie.

Eh oui, la nostalgie était une maladie reconnue à l'époque, une épidémie même au sein des troupes de soldats suisses, au point que le fameux chant "le Ranz des vaches" avait dû être interdit pour ne pas qu'ils sombrassent (wouah, ça fait encore plus intelligent!) dans leurs états d'âme nostalgiques.

Demain, vous pourrez vous la brûler au boulot. On dit merci qui?... Merci Arte!


dimanche 6 novembre 2011

1ère Journée Mondiale des parkings à double entrée

Mais c'est qui, ces sadiques vicieux qui ont imaginé les parkings à double entrée?? Déjà que dans les parkings normaux, c'est pas facile de s'y retrouver (surtout quand, comme moi, on cause en se parquant et qu'on oublie de regarder la couleur ou le numéro de la zone dans laquelle on vient de poser sa voiture), alors, avec les doubles entrées, je vous dis pas!

Je n'arrive même pas à comprendre le concept architectural, la construction elle-même, et ce, même au niveau théorique: une entrée au 5ème étage, une au rez, et des étages qui se croisent en parallèle sans jamais se rejoindre... autant dire qu'en arrivant à pied au 5ème alors qu'on était entré en voiture au rez, il est IMPOSSIBLE de rejoindre un jour son véhicule. Sauf peut-être si on joue au Koh-Lanta des parkings, avec ravitaillement pour 10 jours et indices à la clé.

Je voudrais pas faire ma gonzesse, mais il y a des parkings qui devraient être clairement signalés comme "portant atteinte à la logique féminine" ou dont les différents niveaux devraient être éclairés de couleurs différentes pour qu'on s'y retrouve. La prochaine fois, je fais comme le petit Poucet, je balance des cailloux... ou je cherche un collier d'immunité contre les architectes vicieux.

vendredi 4 novembre 2011

1ère Journée Mondiale des phobies

Incroyable, ce truc! On en a tous: phobie de l'avion, des araignées, du noir, de la foule, du bruit, des autres, des serpents, des chats, des ascenseurs, de l'eau, de la vitesse, du travail, etc.

Du coup, je me suis demandée de quoi nos ancêtres pouvaient bien avoir la phobie? La phobie du feu? La phobie du mammouth? La phobie des grottes? Celle des pyramides? Du glaive? La phobie de la guillotine? Des chevaux? Des armes à feu? Du clavecin? Des gangsters? Des Croisés? De la monarchie?

Personnellement, j'ai la phobie des gratte-ciels, la phobie de la musique électro, la phobie des mecs bourrés, la phobie des gens cons, la phobie des pneus d'hiver, la phobie des grands huit, la phobie des lunettes de toilettes sales, la phobie des pubs ringardes, la phobie des engins de fitness, la phobie des places de jeu, la phobie du mariage, mais aussi celle du divorce, la phobie des taches de gras, la phobie des cheveux gras aussi, la phobie des paiements de fin de mois. Et il est fort possible qu'au sortir des 200 et quelques journées qui me restent à trouver, je finisse par avoir la phobie des Journées Mondiales...

jeudi 3 novembre 2011

1ère Journée Mondiale du Air quelque chose

Vous connaissez l'Air Guitar? Ca consiste à jouer de la guitare virtuellement, sans avoir de guitare en main. Je sais, ça peut paraître absurde comme ça, mais figurez-vous qu'il existe même un championnat du monde de la discipline (comme quoi, l'absurdité fait des émules dans tous les domaines).

Du coup, je me suis dit que c'était plutôt étonnant qu'il n'existe pas davantage de "Air disciplines". Le Air vélo, qui consisterait à faire semblant de pédaler en tenant un guidon virtuel entre ses mains; l'Air clavier, pour taper virtuellement des dizaines de mots sur un ordinateur invisible; l'Air réseautage, pour simuler le serrage répétitif de mains inexistantes en faisant des risettes (avec un badge accroché sur la chemise, bien sûr); le Air Botellon, beuverie virtuelle entre adolescents feignant de tenir une bouteille d'alcool à la main et d'être "Air bourrés"; le Air Nespresso, consistant à simuler tout le rituel d'élaboration d'un café en capsule, etc.

Dans la catégorie des "Air disciplines" qui existent et mériteraient leur championnat du monde, on trouve: le Air travail (pas besoin de faire un dessin, j'imagine...), l'Air régime, l'Air sport, l'Air lecture et en tête de peloton, l'Air intelligence!

Bon, en ce qui me concerne, je reste une adepte de l'Air con, que je pratique tous les jours grâce aux Journées Mondiales, histoire de ne pas perdre la main...


mercredi 2 novembre 2011

1ère Journée Mondiale des commentateurs de commentateurs

... de foot... Ah, ma grande passion! Non, pas les matchs: ceux-là se ressemblent tous et hormis la couleur des maillots et les noms qui changent, je dois dire qu'à quelques exceptions près, y a rien de transcendant. Non, non, moi, ce que j'aime, ce qui me fait ouvrir mon litron de jus d'orange et mon paquet de chips provençales (sic), ce que j'attends avec impatience les soirs de matches, se sont les commentateurs.

"Y a but, c'est pareil", "il a crucifié le gardien", "ils ont tué le match", "il a mis l'attaquant sur orbite", "ils ont pris une leçon de réalisme", "le 12ème homme a fait la différence", franchement, quand je pense qu'il y en a qui osent dire que le foot manque de poésie... Ils n'ont pas dû bien écouter...

A force d'élans poétiques, d'envolées expressives, enthousiasmes débordants, de passions fulminantes, de rages forcenées, de désespoirs avoués, je me prends à imaginer qu'il existerait des commentateurs de commentateurs, décryptant leur vocable, analysant leur gamme émotive, vibrant à leurs émois, savourant leur élocution parfois entravée par la joie ou la tristesse, faisant le compte-rendu des états d'âme de l'élite du micro footballistique... Des Thierry Roland de Thierry Roland, en somme. Des gens qui seraient là pour décortiquer ethnologiquement parlant des comportements verbaux, des intonations que l'on ne retrouve qu'au sein de l'espèce humaine et pour en parler avec autant de verve qu'en mettent ce dont on parlerait.

Parce qu'au fond, il faut bien des qualités pour vous embarquer dans un événement sportif uniquement par la voix et tellement d'humanité pour arriver à parler du sport comme ça (je n'ai hélas pas trouvé l'équivalent pour le foot...). Mes hommages...


mardi 1 novembre 2011

1ère Journée Mondiale du pockey

Vous allez me dire: facile! Après le Jegging: le pockey? Sauf que: c'est quoi le pockey, hein? Ben je me suis dit que si ça marchait avec la mode, ça pouvait fonctionner avec le sport, après tout. Du coup, j'ai inventé une discipline qui devrait bientôt faire son entrée aux Jeux olympiques: un mix entre le polo et le hockey!

Je vous explique le topo. Le pockey consiste à mettre sur la glace (d'une patinoire, oui, oui) 10 chevaux montés par des hockeyeurs équipés de clubs de golf (je trouvais qu'avec une canne, c'était trop facile) devant viser un trou dans la glace (puisque je vous ai dit que j'ai compliqué, c'est bon, hein!!!)). L'équipe qui gagne est celle qui place le ballon de foot dans le trou et qui fait exploser la Pinata.

Le pockey, c'est LA discipline qu'on peut pratiquer partout, en toutes saisons! Suffit d'un cheval, d'une patinoire, d'une tenue de hockey, d'un ballon de foot, d'un trou et d'une Pinata...