Evidemment, il s'agit d'une trouvaille valaisanne: les cerises, parce que le soleil, les fruits, etc., le kirsch parce que... bon tout le monde me suit. Certes, à la base, le kirsch est plutôt germanique, mais justement, c'est le Haut-Valais qui a rapatrié ça "au Valais" tout court. On ne garde que les bons éléments, en Valais (salut Oskar, au passage - au fait, t'as où les vignes?)!Du coup, c'est un peu comme pour la tarte Tatin, accident culinaire transformé en aubaine gustative: Mme Germanier, une vieille dame originaire de Conthey, avait la vue brouillée par les ans (ne sortez pas vos mouchoirs, c'est pas le propos) et alors qu'elle cherchait à grignoter une cerise provenant d'un panier situé sur une étagère (vous suivez toujours? Bon, c'est pas Inception non plus, hein!), celle-ci tomba dans son verre de kirsch (ah, c'était peut-être ça, la vue brouillée, finalement...). Pas décontenancée pour un sou, la Mère Germanier (ça fait plus authentique, comme ça, plus vendeur), retira sa cerise et, "pour ne pas gâcher", la mangea quand même...
Ainsi naquit (pourquoi je m'aventure dans le passé simple à cette heure de la journée?) la fameuse recette des cerises au kirsch. Ah, nous devons tellement au Canton du Valais, et ce jour est l'occasion, mes chers frères et soeurs, de nous en souvenir... Saaaaaaaaaaaanté!
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