Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

jeudi 31 mai 2012

1ère Journée Mondiale de la retraite

C'est quoi, la retraite, finalement? Le moment où l'on n'arrête de travailler et où on commence à vivre? L'instant fatidique où l'on est mis au ban de la société, parce que devenu inutile? L'opportunité de faire le tour du monde, de profiter des petits-enfants? Le temps venu de lire toute la Pléiade, de se faire une culture cinématographique?

Faut-il garder la maison familiale devenue vide pour partir dans un logement plus petit, s'affranchissant du même coup des corvées de gazon, de piscine? Rejoindre la ville pour avoir toujours un médecin ou un hôpital à proximité? Se mettre à la pêche, ou golf, au sport, au tricot, au yoga, à une langue étrangère?

La retraite, pour plein de gens, c'est surtout l'angoisse de la baisse du niveau de vie, de l'inactivité, de l'isolement social, des journées à remplir, de la prise de conscience du temps qui avance, des amis qui vont petit à petit partir dans un ordre aléatoire, la vision des actifs partant tous les matins vers une destination inconnue mais reconnue par le monde.

La retraite, c'est comme une défaite. "Battre en retraite", c'est bien abandonner, non? Se retirer, se retirer de la vie active, de la vie tout court, pour certains.

Quel dommage que plutôt que de toucher une pension pour rester chez soi, on ne paie pas les retraités pour exercer des activités qui leur font envie, puisqu'on les a rémunérés pendant des années à faire quelque chose qui ne leur plaisait pas forcément.

Quel dommage que ceux qui veulent continuer de travailler se voient parfois interdit de le faire.

Quel dommage que dans les entreprises, on regarde l'âge sur les CV en calculant le coût d'un sénior.

Quel dommage que ce soit uniquement le jour où l'on est à la retraite, que l'on comprend ce que cela veut vraiment dire.

mercredi 30 mai 2012

1ère Journée Mondiale de la bande-annonce

... ou autrement appelé "trailer", "teaser" par nos amis anglophones/philes. Ben oui, comme vous le savez si vous êtes des fidèles (ce que vous êtes forcément, sinon à quoi ça sert que Ducros y se décarcasse?), mon tour de l'absurde en 365 jours va bientôt s'achever et vous pensez bien que je ne vais pas m'arrêter là...

Donc, j'ai décidé de mettre sur pied un projet unique, dantesque, et forcément passionnant. Un truc de grande envergure qui va requérir, cette fois-ci, l'aide de personnes extérieures qui vont m'aider à définir, concevoir, parfaire, modeler l'oeuvre innovante à venir. Un chantier digne des "Maçons du coeur" ou de "Une semaine pour tout changer", intégrant de l'écriture, de l'illustration, de l'astronomie, des mathématiques, de la mythologie, de la culture médiévale, un solide background littéraire et surtout, surtout, le soutien indéfectible d'une communauté active: vous!

Comme il s'agit d'une bande-annonce, je ne vous en dirai pas plus, sauf que, c'est promis: une page spéciale sera créée sur Facebook, des éléments vous y seront donnés pour suivre l'aventure de près, et qu'il faudra juste nous laisser le temps de façonner l'expérience que vous vivrez de l'intérieur. Nous allons être des pionniers... et vous aussi...

mardi 29 mai 2012

1ère Journée Mondiale de la planète inconnue

Vous avez entendu parler des gens qui viennent de Mars et de ceux qui viennent de Vénus? Une symbolique astronomique pour parler de deux univers distincts: celui des hommes d'un côté et des femmes de l'autre. Une analyse binaire qui satisfait apparemment la grande majorité. Et pourtant...

Quid de ceux qui se retrouvent par pans entiers dans les deux, mais ne se reconnaissent aussi dans aucun complètement, capables de se mettre à la place des uns comme des autres sans jamais les comprendre entièrement cependant?

Quid de cette population en marge qui ne se sent jamais à sa place nulle part et s'adapte partout, au prix parfois de se perdre soi-même à vouloir ressembler aux autres, tout en s'entendant dire qu'elle n'est conforme à rien?

Mi-hommes, mi-femmes, les habitants de cette autre planète possèdent des caractéristiques particulières: une hyper sensibilité au monde, une empathie exacerbée qui assure leur popularité en même temps qu'elles suscitent le rejet, parce que trop différents ou trop parfaitement adéquats; un sentiment de solitude profond en même temps qu'une attache viscérale à leurs congénères dont ils cherchent la reconnaissance alors qu'ils ne sont pas capables de se reconnaître entre eux ou eux-mêmes, tout simplement; une passion dévorante pour des sujets aussi divers que multiples les faisant passer pour des touche-à-tout quand ce n'est pas pour des dilettantes, incapables de se concentrer sur une seule chose.

Une curiosité jamais rassasiée, des talents multiples mais difficiles à assumer quand le regard des autres induit l'incapacité à en faire un usage judicieux, et donc le sentiment de gâcher le don injustement consenti. L'impression de marcher dans les mauvaises chaussures, trop grandes ou trop petites, alors qu'on est fait pour marcher pieds nus, et tracer une voie qui n'a pas encore été ouverte par d'autres, ou si peu.

La pression des autres pèse sur ces épaules-là, bien sûr, mais le plus douloureux, c'est la pression qu'ils se mettent eux-mêmes, débordant d'attentes et d'exigences, à la mesure d'idéaux qui vont de paire avec leur ambition de la vie, leur amour pour la vie, leur conception du sens à donner à cette vie. Une vie qu'ils peinent pourtant à se donner le droit de se l'approprier.

Certains passent leur existence à ignorer leur planète d'origine, essayant en vain de rejoindre les habitants de Vénus ou de Mars, avec cette sensation indéfinissable de passer à côté de quelque chose, mais de quoi, sinon d'eux-mêmes? Une blessure invisible qui les empêche de devenir ce que, pourtant, ils sont. D'autres finissent, au détour d'un livre ou d'une rencontre, par trouver la fameuse planète sur une carte tenue secrète, révélée soudainement à leurs yeux par l'acceptation de ce qu'ils sont, comme un sésame vers la liberté la plus absolue: le droit d'être, enfin, ce que l'on a toujours été. Un être à part.


lundi 28 mai 2012

1ère Journée Mondiale de Disney

Oui, je sais: la grosse machine à rêves américaine, la représentation avec deux grosses oreilles noires de la domination de la culture américaine sur le reste du monde, de la mainmise par les Studios Disney sur l'industrie cinématographique, même là où on ne les imagine pas (http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Walt_Disney_Company), les pop-corns, l'argent, le pouvoir, les milliards, et blablabla...

Et ben moi, je m'en fous! Je suis partie à la découverte d'Eurodisney avec ma progéniture pendant 3 jours et j'ai accepté avec ferveur de me soumettre à la suprématie de Mickey, Minnie, tous les personnages anciens et nouveaux issus de la World Company tyrannique, j'ai fermé les yeux sur les conditions de travail sûrement discutables des sympathiques ambassadeurs à l'intérieur des parcs, me suis laissée envoûter par les refrains propagandistes prônant le rêve et la magie selon Walt, ai versé une larme devant les feux d'artifice du 20ème anniversaire de ce terrain de jeux indécent, attendu la parade pour voir Aurore et Philippe, pris en photo Tic et Tac en costume d'apparat, zappé la nourriture monomaniaque, mais ultra-calorique et hors de prix, acheté des robes de princesses à mes filles et les ai enviées de pouvoir se promener dans la bonne tenue dans ce temple de la consommation, ai vibré sur les manèges qui font peur, chanté sur la musique de "Small world" (un nouveau ver d'oreille acquis au passage), porté un chapeau avec les oreilles de Mickey, déambulé dans le château de la Belle au Bois Dormant en retrouvant mes rêves de Prince Charmant et de baiser guérisseur, bref, j'ai disneyifié ma vie et bon sang, quel pied!!!

Tant pis pour le cynisme, l'ironie ou la politique: les ricains, ils savent y faire, et du moment que c'est pro et que ça marche, pourquoi s'en priver?


samedi 26 mai 2012

3ème Journée Mondiale de la Trilogie

Episode 3 (vous remarquerez que j'ai fait une trilogie de trilogies... impressionnant, non?):



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lundi 21 mai 2012

1ère Journée Mondiale de "dans une autre vie"

Dans une autre vie, j'écrirai un best-seller
Dans une autre vie, je vivrai comme une ermite au milieu des chèvres
Dans une autre vie, je serai riche
Dans une autre vie, je travaillerai dans l'humanitaire
Dans une autre vie, je serai chercheur
Dans une autre vie, je serai comédienne
Dans une autre vie, je serai bonne soeur
Dans une autre vie, je serai un homme
Dans une autre vie, j'irai dans l'espace
Dans une autre vie, j'aurai le prix Nobel de Mathématiques
Dans une autre vie, je n'aurai pas d'enfants
Dans une autre vie, j'aurai dix enfants
Dans une autre vie, je militerai
Dans une autre vie, je serai illettrée
Dans une autre vie, je voyagerai à travers le monde
Dans une autre vie, j'aurai une maison de famille
Dans une autre vie, je serai championne de ski
Dans une autre vie, je nagerai avec les dauphins
Dans une autre vie, je serai navigatrice
Dans une autre vie, je ferai de la politique
Dans une autre vie, j'écrirai des chansons
Dans une autre vie, je serai musicienne
Dans une autre vie, je vivrai à New York
Dans une autre vie, je serai déconnectée de Facebook
Dans une autre vie, j'inventerai un truc incroyable
Dans une autre vie, je cultiverai des fleurs
Dans une autre vie, je serai pilote d'avion de chasse sur un porte-avions
Dans une autre vie, je serai institutrice
Dans une autre vie, je serai la première femme à diriger la FIFA
Dans une autre vie, j'aurai un physique de rêve
Dans une autre vie, je saurai ce qui est important dès ma naissance
Dans une autre vie, je ne saurai rien jusqu'à ma mort
Dans une autre vie, j'aurai envie de vivre ma vie de maintenant

samedi 19 mai 2012

1ère Journée Mondiale de Johnny

Il s'appelle Jean-Philippe Smet, il est né à Paris, un soir de juin 1943. Ma mère l'a applaudi aux côtés de son père, je l'ai à mon tour applaudi aux côtés de ma mère. Johnny, c'est... Johnny.

Ses détracteurs le prennent pour un gros has been: lèvres siliconées, mascara et crayon autour des yeux, tenues dignes d'Elvis Presley à Hawaï, albums inégaux en termes de qualité et de cohérence, Johnny a cédé aux sirènes du psychédélique en son temps pour mieux revenir à ses fondamentaux, le rock. Enfin pas vraiment le rock. Non, Johnny, il fait du "Johnny", ni plus ni moins.

Depuis 53 ans, Johnny enjambe les tendances, les modes et les générations, s'attachant les services de paroliers et musiciens qui ont forgé les tubes de la légende. Zénith, Olympia, Stade de France, Vegas ou la Tour Eiffel, Johnny a tout vu, chanté partout, allumé le feu de tous les publics.

Celui qui n'a jamais vu Johnny en concert ne peut pas parler de Johnny. Parce qu'avant d'être un chanteur, c'est un animal de scène, un de ces artistes qui donnent tout, reçoit tout, transcende et se transcende. J'en ai vu deux de cet acabit au long de ma courte vie: Johnny et Bruce Springsteen.

Notre "Boss" à nous a certes le regard moins perçant qu'autrefois, la bouche plus tombante et les muscles moins saillants, mais sa voix reste un cri de guerre autant que d'amour, une avalanche de notes servies par un timbre exceptionnel reconnaissable entre tous.

Bref, vous l'aurez compris, j'aime bien Johnny.

vendredi 18 mai 2012

1ère Journée Mondiale du slow

Disparu trop tôt, le slow. A mon époque (j'adore dire ça, ça fait vraiment vieille qui radote), on avait les boums en colonies de vacances, les soirées d'anniversaire chez les potes et les boîtes de nuit pour s'y adonner. De "Still loving you", "Hotel California", ou "Angie", en passant par "Broken Wings", "Nothing compares 2 U", ou "Promise me", pléthore d'occasions nous étaient offertes d'entrer en contact avec les personnes du sexe opposé.

Le slow, c'est quand même un sacré facilitateur de rencontres: repérage, abordage, invitation, enlaçage, bécotage et plus si affinités, les portes de l'amour s'ouvraient devant nous comme les temples de la consommation ouvrent leur portail automatique devant la foule transie d'impatience perchée derrière ses caddies.

Maintenant? Ben maintenant, vous pouvez toujours essayer de mordiller l'oreille des parkinsoniens qui s'activent sur Guetta, Gaga, Bieber ou Minaj, mais vous prenez le risque de passer pour un psychopathe pervers. Alors, on fait quoi? On reste avec d'un côté les plus audacieux qui s'éclatent sur la piste de danse, mais individuellement ou en groupe du même sexe, les timides accoudés au bar et plein de frustrations à la sortie.

Heureusement, l'alcool a remplacé le slow et agit efficacement pour mettre en contact "ceux qui n'auraient pas osé sinon. Enfin, heureusement... si on n'a rien contre l'altération des performances, du niveau des conversations et un léger Alzheimer le lendemain. 

jeudi 17 mai 2012

1ère Journée Mondiale du "pomme Z"

Ben oui, c'est aujourd'hui. Du coup, la journée du 16 a tout simplement disparu pour tous les Macistes. Comme chaque année. Merci Apple! Pauvre 16 mai...

lundi 14 mai 2012

1ère Journée Mondiale du mur

Quand j'étais jeune, il y avait un mur... un mur conçu pour durer, un mur sur lequel on pouvait lire des inscriptions comme autant de tentatives de rebellion illégales. Un mur qui séparait les gens d'un même pays, fait pour diviser, pour répartir. Il opposait deux régimes, deux façons d'envisager le monde, coupait les familles en deux, répartissait les chances de façon inégale. Qui franchissait ce mur risquait sa vie. Et puis ce mur est tombé.

Aujourd'hui, le mur est devenu la dénomination d'inscriptions défilantes aussi éphémères que les informations qui jalonnent nos journées. Un mur dont les rebellions virtuelles et sans conséquences sont accompagnées de promotions ciblées selon le profil de celui qui les consulte, un mur dont la pertinence des publications est jugée d'après le nombre de pouces levés consécutifs à l'avis émis. Ce mur rassemble, mêle, recueille. Il rallie tous les avis, toutes les tendances politiques, toutes les visions du monde, relie les générations et les cultures. Qui n'apparaît pas sur ce mur semble ne pas avoir d'existence. Et c'est pour toutes ces raisons que ce mur est peut-être plus dangereux que le précédent: parce que désormais, il nous semble indispensable.


dimanche 13 mai 2012

1ère Journée Mondiale des défis

Il y a les défis d'enfants: "Chiche que tu sautes pas des 3 mètres"
Il y a les défis des sportifs passifs: "On parie que t'oses pas traverser le terrain tout nu?"
Il y a les défis d'ados: "T'es pas cap de boire une bouteille de vodka avec ton oeil..."
Il y a les défis d'alcooliques: "Beuheu... on parie que t'arrives pas à lever la gonzesse au bar, héhéééééé..."
Il y a les défis professionnels: "Je me donne 3 ans pour passer senior manager!"
Il y a les défis de couple: "On parie que tu tiens pas deux jours à la maison seul avec la gamine?"
Il y a les défis de geeks: "Allez, je joue 6 heures, et après, j'arrête... si j'ai pas installé mes troupes... et une cité... et une centrale nucléaire... Et..."
Et puis, il y a les défis absurdes: "Tiens, si j'écrivais une Journée Mondiale par jour, pendant une année, dédiée à chaque fois à un sujet débile...?"

Plus que 31... Je suis déjà presque nostalgique...

vendredi 11 mai 2012

1ère Journée Mondiale des faux-jetons

Perso, ce sont mes préférés: ceux qui vous saluent à grands renforts de sourires, qui vous tapent dans le dos, vous disent "on s'appelle, hein!", qui vous flattent en direct, qui rient (trop) fort à vos blagues, parlent de bien en vous aux autres quand vous êtes là, voilà, ces gens-là.

Ce qui est marrant, c'est qu'en plus de vous prendre pour un demeuré, ils pensent que vous n'avez pas de vrais amis. Or, vos vrais amis, eux, ils savent ce qui se dit derrière votre dos et vous rappellent à l'ordre quand les flatteries égratignent votre carapace anti-cons. Ils sont aussi capables de vous dire que votre blague n'était pas très drôle et que la personne qui vous a promis un coup de fil ne vous a même pas demandé comment vous allez.

A une époque, je trouvais "politiquement correct" de faire semblant de ne pas savoir. Maintenant, j'ai fait mon choix: les méchants, je les évite, les abrutis, je les savoure...

jeudi 10 mai 2012

1ère Journée Mondiale de l'attente

On attend. Un bus. Un train. Un ami. La sortie d'un acteur. D'un film. D'un livre. Le Prince Charmant. La femme de sa vie. Le Grand Amour. Un enfant. Un nouveau job. Le 25 du mois. Que ça aille mieux. L'été prochain. La neige. L'ouverture des pistes de ski. Des portes. Un peu d'affection. De la tendresse. Des attentions. Des fleurs. Un souvenir. Une réponse. Une greffe. Une décision. Que les choses changent. Dimanche. Lundi. Son anniversaire. Une demande en mariage. Les prochaines vacances. La mort.

En fait, si l'on s'écoute, on peut passer sa vie à attendre quelque chose, quelqu'un. Parfois, le mieux, c'est de ne pas attendre. Mais d'aller à la rencontre. 

mercredi 9 mai 2012

1ère Journée Mondiale du couvercle

Je suis une adepte du progrès. Le progrès est partout. Dans nos voitures, nos maisons, nos ordinateurs, nos entreprises. Il y a désormais des livres qui parlent tout seuls, des voitures qui aident le conducteur à se parquer, des frigos qui vous rappellent ce qu'il faut acheter, des applications pour détecter des maladies, et puis, il y a les couvercles.

Pourtant, il y en a des très pratiques: en plastique, facilement ouvrables; flexibles, qu'on détache avec deux doigts; et pour les plus hermétiques, il y a même l'ouvre-boîte. Dans cette jungle d'opercules, il y a l'abominable couvercle en métal, celui des pots de confitures, de cornichons, etc.

J'aimerais bien savoir comment il est possible de voir l'efficacité de missiles capables de détecter, suivre et viser une cible précise à des dizaines de milliers de kilomètres, mais de ne pas être fichus de mettre au point des couvercles en métal qui s'ouvrent sans recourir à la force d'une tierce personne.

A moins que cela soit fait exprès pour nous rappeler que nous ne sommes pas censés être célibataires ET manger?

mardi 8 mai 2012

1ère Journée Mondiale du "Oui mais"

Allez, encore un effort: il m'a bien fallu 5 minutes pour comprendre le jeu de mots... Oui mais, huit mai... ça y est? Bon, on peut enfin attaquer le vrai sujet du jour, malgré l'apparente légèreté dont je semble faire preuve.

Les "oui-mais" sont une minorité non silencieuse facilement identifiable à son langage restreint essentiellement constitué de l'expression "oui, mais". Ils ont pour objectif premier de s'incruster dans les discussions en cours et d'y apporter... rien du tout.

Comme au bout d'un moment, ils finissent par énerver tout le monde, les attaques pleuvent sur eux, attaques dont ils se protègent en arguant des "oui mais" creux, éloquents d'impuissance et de platitude,  mises à jour de leur océanique ignorance. D'ailleurs, j'en parle, et je les entends d'ici: oui, mais... Ben non, les "oui mais", c'est pour ceux qui ne savent pas oser, n'osent pas savoir, enfin, vous m'avez comprise.

Positiver, c'est la clé: donc comme demain c'est le 9, j'espère que je ne verrai pas de "oui-mais" avant l'année prochaine!

lundi 7 mai 2012

1ère Journée Mondiale du clitoris

J'aurais bien écrit un mode d'emploi, mais c'était trop long (en plus, ça dépend de la date de l'appareil et de l'usage qui en a été fait). Un plan traditionnel? A l'heure de la géolocalisation, je m'étonne qu'il n'y ait pas encore une application pour le trouver en deux clics. Une recette? Tant qu'Etchebest ne travaillera pas avec Marc Dorcel, je doute que cela se révèle très fun.

Pauvre clitoris, si incompris, si mal aimé, trop souvent laissé pour compte. Si ça, c'est pas une grande cause oubliée, je veux bien me faire bonne soeur. Voilà, comme il n'a que trop rarement droit de cité, je me fais l'ambassadrice de cet appendice tantôt chéri, tantôt décrié.

Mesdames, ne boudez pas votre plaisir en ce jour qui lui est consacré: osez le clito!

dimanche 6 mai 2012

1ère Journée Mondiale de la rouille

Un truc étrange, la rouille. Qui attaque les plus belles idées, les meilleures intentions, les plus honnêtes gens. Qui ronge, avec l'aide du temps, les projets d'envergure, les hommes de pouvoir, l'inconscience.

Le rouille, c'est l'égalité pour tous: les jeunes, les vieux, les hommes, les femmes, les pauvres et les riches. Elle n'épargne personne, sauf ceux qui ne croient en rien, n'ont pas trouvé leur combat. La rouille émousse ceux qui avancent sans vernis contre les affres d'une météo hostile et de chaque seconde que la vie égrène.

La rouille est un ennemi dont on ne découvre les attaques qu'a posteriori, invisible dans ses assauts, mais apparente dans ses effets. Et personne ne peut empêcher la rouille de s'installer. A part nous-mêmes.

Peu importe votre bord ou la nature de vos combats: activez-vous! La rouille privilégie ce qui est laissé à l'abandon.

samedi 5 mai 2012

1ère Journée Mondiale du témoin de la mariée

J'aime pas être témoin de la mariée: faut trouver des animations pour la soirée de nariage. En plus, c'est même pas nifolo. Et pis, y a plein de gens qui viennent pas pour rigoler. 

Alors faut quand même trouver des trucs qui vont faire nifoler les gens. Et moi, j'aime pas ça. Les "touche-moi-le-mollet-que-je-reconnaisse-mon-futur-népoux", les "devine-qui-c'est-qui-n'aime-faire-le-ménage", bref, tout les trucs pourris qui doivent faire rigoler les ninvités.

M'en fous, la prochaine fois, je dis non. Témoin de mariage, c'est pire que le chômage. Tant qu'à faire, je préfère encore faire des ménages. Au moins, on fait rigoler personne, mais après, c'est tout propre!

vendredi 4 mai 2012

1ère Journée Mondiale des idéaux

J'ai fait un rêve...

J'ai rêvé que tous, nous partagions la même envie de cohabiter dans l'harmonie et la tolérance, le respect des différences, l'enrichissement de l'autre.
J'ai rêvé qu'alors que la crise continue d'avoir des effets sur bon nombre de mes semblables, les politiciens au pouvoir feraient passer l'aide aux plus démunis avant le sauvetage de ceux qui ont creusé le fossé entre les privilégiés et les sacrifiés.
J'ai rêvé que chacun d'entre nous allait sonner chez son voisin pour savoir qui il est, comment il vit et voir ce qui peut être fait l'un pour l'autre.
J'ai rêvé que l'indignation servait à quelque chose.
J'ai rêvé que nos enfants avaient tous un avenir devant eux, à la mesure de leur imagination et de leurs envies, et que l'endroit où ils habitent ne conditionnait pas ce qu'ils allaient devenir.
J'ai rêvé que nous prenions tous conscience de la fragilité de notre monde, à l'image de notre propre fragilité, et que nous lui accordions le même respect que nous devrions nous accorder à nous-mêmes.
J'ai rêvé que les gens se levaient le matin avec la satisfaction d'être à leur place, heureux de vivre, tout simplement.
J'ai rêvé qu'aucune personne âgée n'était laissée pour compte chez elle ou en maison de retraite.
J'ai rêvé que ceux qui se trompaient de route avaient droit à une nouvelle chance, à chaque fois.
J'ai rêvé qu'il existait un débat entre deux présidents potentiels qui ne parlaient que de ce qu'ils pouvaient faire ensemble pour améliorer le lien social et l'économie de leur pays.
J'ai rêvé que n'avions plus peur de ce qui pouvaient nous arriver, mais que notre plus grande peur était de ne plus croire en rien.
J'ai rêvé que nous avions des idéaux.



jeudi 3 mai 2012

1ère Journée Mondiale du droit de réponse





Lettre à un ami de gauche....

Que Sarkozy ne soit pas la personne la plus indiquée pour gérer la France et son porte-monnaie, je peux le concevoir. Que les Français, à la fin de chaque mandat présidentiel donnent l'impression d'avoir à choisir entre la peste et le choléra, ça doit être une affaire de culture. Mais de toi à moi, mon ami "de gauche", qui croit encore, à part le brillant Jacques Attali et quelques nostalgique,s à la domination d'une France qui a perdu toute sa superbe économique entre Louis XIV et la révolution industrielle? 


Bien sûr que nous aimerions tous, dans un monde parfait, maintenir un hôpital dans chaque agglomération, faire redémarrer la production industrielle, voir le plein emploi reprendre ses droits, offrir un prof pour 15 élèves et non 25, aider les plus faibles, soutenir économiquement les plus pauvres, bien sûr. Seulement voilà, le pouvoir ne doit pas empêcher le réalisme. Et M. Attali, lui-même nommé Président de la Commission pour la libération de la croissance française en 2007 par le même Nicolas Sarkozy qu'il fustige, n'a-t-il pas également le devoir de faire part de la complexité et des interdépendances existantes dans le monde d'aujourd'hui, alors qu'il les a constatées de visu? 


J'espère que ton candidat sera élu, mon ami, et que dans 5 ans, nous boirons un bon vin autour d'une table afin que je te console de tes illusions perdues. Alors, je te parlerai du monde qui change, de l'Europe, de l'évolution du monde des affaires qui laisse sur le carreau ceux qui ne parviennent à s'adapter, sans pitié. De la peur de l'étranger incarnée par Mohamed Mehra dont beaucoup ont encore la crainte qu'il ne soit qu'un premier envoyé. Et puis, si tu veux, je te parlerai des belles choses de la vie, de ce qui va bien et je te dirai que l'humanité a encore quelques sursauts dignes de tes idéaux. 


Dans 5 ans, mon ami, dans 5 ans.

mercredi 2 mai 2012

1ère Journée Mondiale du débat

En politique, il y a des hauts et débat (voilà une Journée qui commence bien, comme vous pouvez le lire). Moi, les débats, j'adore ça. Et pas qu'une fois tous les 5 ans (7, avant). Partout. Au café du coin, dans le bus, autour d'un repas de famille, avec les collègues, les amis, les inconnus...

Le débat, ça permet aux opinions de se confronter. Ca réussit mieux aux adeptes de la réthorique qu'aux timides, ça affûte les arguments, ça expose les intervenants, ça pousse parfois dans les derniers retranchements.

Ca met en évidence les faux calmes, les bégayeurs, les incultes, les sans-opinion, les malins, les conciliateurs, les dangereux, les stars du barreau et les pieds d'argile. Avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, le risque du pétage de plomb impromptu, du dérapage de la machine bien huilée. C'est l'arène des non-sportifs, le ring embourgeoisé, le ballet des mots qui s'enchaînent et déchaînent les passions.

Le débat, c'est la vie. En condensé.


mardi 1 mai 2012

1ère Journée Mondiale du premier amour

C'est quoi, la définition du premier amour? Le premier qui vous fait battre le coeur, même si ce n'est pas réciproque? Le premier baiser? La première nuit? La première relation "qui dure"?

Est-ce que le premier amour, on peut en avoir conscience sur le moment? Est-ce que, après des années, on peut choisir qui a été son premier amour? D'après quels critères?

Y a-t-il plusieurs "Premiers Amours", selon les étapes de vie? Notre premier amour d'enfant, celui d'ado, de l'âge adulte, de la maturité? Est-ce que quand cela fait longtemps que l'on n'a plus ressenti ce sentiment partagé, on peut à nouveau avoir l'impression de vivre un premier amour?

Est-ce qu'un premier amour qui laisse de mauvais souvenirs a mérité d'être "LE" premier amour?

Bon, je triche un peu parce qu'après tout, c'est ma vie et que j'ai le droit de décider des personnages et des chapitres importants, et d'en corriger ou supprimer d'autres. Et donc, voilà, après relecture du passé avec mes yeux d'aujourd'hui, il semblerait que j'ai connu mon premier amour à 23 ans et qu'il ait également été le seul à ce jour. Incroyable...

Je suis une nana vernie, vous vous rendez compte: il me reste encore tellement de choses à découvrir, à vivre!