Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

mercredi 27 juillet 2011

1ère Journée Mondiale de la paresse contagieuse

Je fais l'apologie de la paresse, une valeur bien trop méprisée dans nos contrées à mon avis. Ok, bien qu'au mois de juillet, impossible de se réfugier derrière la météo tropicale pour invoquer la poussée estivale du poil dans la main.

En même temps, je trouve regrettable que dans un siècle de plus en plus pressé de se terminer, visiblement, avec des gens de plus en plus stressés par leur environnement, assurément, des employés de plus en plus sous pression, malheureusement, des médias de plus en plus réactifs, négligemment, des cerveaux de plus en plus sollicités, insidieusement, on ne prenne plus le temps de ne rien faire. Il semblerait même que l'action "de ne rien faire", ne soit pas reconnue comme une démarche volontariste visant à considérer l'humanité et le quotidien avec un peu de recul, mais comme un refus d'engagement égoïste démontrant la non-solvabilité humaine de l'individu doué pour la paresse.

Newton n'a-t-il pas fait sa plus grande découverte alors qu'il glandait sous un arbre? Archimède, tandis qu'il larvait dans son bain (mmh...)? Franklin en jouant avec un cerf-volant? Et j'en passe... Quand on pense que la paresse est considérée comme un péché capital, ça en dit long.



Je suis pour la réhabilitation de la paresse comme vertu, élevée au rang de cause internationale, pour assurer la continuité de l'esprit créatif libre en terres oppressées.

Paresseux de tous pays, unissons-nous!

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