Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

vendredi 18 mai 2012

1ère Journée Mondiale du slow

Disparu trop tôt, le slow. A mon époque (j'adore dire ça, ça fait vraiment vieille qui radote), on avait les boums en colonies de vacances, les soirées d'anniversaire chez les potes et les boîtes de nuit pour s'y adonner. De "Still loving you", "Hotel California", ou "Angie", en passant par "Broken Wings", "Nothing compares 2 U", ou "Promise me", pléthore d'occasions nous étaient offertes d'entrer en contact avec les personnes du sexe opposé.

Le slow, c'est quand même un sacré facilitateur de rencontres: repérage, abordage, invitation, enlaçage, bécotage et plus si affinités, les portes de l'amour s'ouvraient devant nous comme les temples de la consommation ouvrent leur portail automatique devant la foule transie d'impatience perchée derrière ses caddies.

Maintenant? Ben maintenant, vous pouvez toujours essayer de mordiller l'oreille des parkinsoniens qui s'activent sur Guetta, Gaga, Bieber ou Minaj, mais vous prenez le risque de passer pour un psychopathe pervers. Alors, on fait quoi? On reste avec d'un côté les plus audacieux qui s'éclatent sur la piste de danse, mais individuellement ou en groupe du même sexe, les timides accoudés au bar et plein de frustrations à la sortie.

Heureusement, l'alcool a remplacé le slow et agit efficacement pour mettre en contact "ceux qui n'auraient pas osé sinon. Enfin, heureusement... si on n'a rien contre l'altération des performances, du niveau des conversations et un léger Alzheimer le lendemain. 

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