Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

vendredi 4 mai 2012

1ère Journée Mondiale des idéaux

J'ai fait un rêve...

J'ai rêvé que tous, nous partagions la même envie de cohabiter dans l'harmonie et la tolérance, le respect des différences, l'enrichissement de l'autre.
J'ai rêvé qu'alors que la crise continue d'avoir des effets sur bon nombre de mes semblables, les politiciens au pouvoir feraient passer l'aide aux plus démunis avant le sauvetage de ceux qui ont creusé le fossé entre les privilégiés et les sacrifiés.
J'ai rêvé que chacun d'entre nous allait sonner chez son voisin pour savoir qui il est, comment il vit et voir ce qui peut être fait l'un pour l'autre.
J'ai rêvé que l'indignation servait à quelque chose.
J'ai rêvé que nos enfants avaient tous un avenir devant eux, à la mesure de leur imagination et de leurs envies, et que l'endroit où ils habitent ne conditionnait pas ce qu'ils allaient devenir.
J'ai rêvé que nous prenions tous conscience de la fragilité de notre monde, à l'image de notre propre fragilité, et que nous lui accordions le même respect que nous devrions nous accorder à nous-mêmes.
J'ai rêvé que les gens se levaient le matin avec la satisfaction d'être à leur place, heureux de vivre, tout simplement.
J'ai rêvé qu'aucune personne âgée n'était laissée pour compte chez elle ou en maison de retraite.
J'ai rêvé que ceux qui se trompaient de route avaient droit à une nouvelle chance, à chaque fois.
J'ai rêvé qu'il existait un débat entre deux présidents potentiels qui ne parlaient que de ce qu'ils pouvaient faire ensemble pour améliorer le lien social et l'économie de leur pays.
J'ai rêvé que n'avions plus peur de ce qui pouvaient nous arriver, mais que notre plus grande peur était de ne plus croire en rien.
J'ai rêvé que nous avions des idéaux.



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