Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

samedi 19 mai 2012

1ère Journée Mondiale de Johnny

Il s'appelle Jean-Philippe Smet, il est né à Paris, un soir de juin 1943. Ma mère l'a applaudi aux côtés de son père, je l'ai à mon tour applaudi aux côtés de ma mère. Johnny, c'est... Johnny.

Ses détracteurs le prennent pour un gros has been: lèvres siliconées, mascara et crayon autour des yeux, tenues dignes d'Elvis Presley à Hawaï, albums inégaux en termes de qualité et de cohérence, Johnny a cédé aux sirènes du psychédélique en son temps pour mieux revenir à ses fondamentaux, le rock. Enfin pas vraiment le rock. Non, Johnny, il fait du "Johnny", ni plus ni moins.

Depuis 53 ans, Johnny enjambe les tendances, les modes et les générations, s'attachant les services de paroliers et musiciens qui ont forgé les tubes de la légende. Zénith, Olympia, Stade de France, Vegas ou la Tour Eiffel, Johnny a tout vu, chanté partout, allumé le feu de tous les publics.

Celui qui n'a jamais vu Johnny en concert ne peut pas parler de Johnny. Parce qu'avant d'être un chanteur, c'est un animal de scène, un de ces artistes qui donnent tout, reçoit tout, transcende et se transcende. J'en ai vu deux de cet acabit au long de ma courte vie: Johnny et Bruce Springsteen.

Notre "Boss" à nous a certes le regard moins perçant qu'autrefois, la bouche plus tombante et les muscles moins saillants, mais sa voix reste un cri de guerre autant que d'amour, une avalanche de notes servies par un timbre exceptionnel reconnaissable entre tous.

Bref, vous l'aurez compris, j'aime bien Johnny.

1 commentaire:

  1. Bien, tu l'as tout dit rien à ajouter...
    Apres tout c'est un grand pour ceux qui aiment son stile.

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