Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

mardi 17 avril 2012

1ère Journée Mondiale du film "secret"

Je suis sûre - ou j'espère - qu'on en a tous un. Un film qui nous tient à coeur pour des raisons personnelles, musique, histoire, période de découverte, etc., mais qu'on met rarement dans ses films préférés ou dont on ne parle pas aux soirées "comme il faut".

Le mien, c'est "L'histoire sans fin". Un film magique et fantastique datant de 1984, qui raconte l'histoire d'un garçon d'une dizaine d'années, un peu perdu, volant dans une veille bibliothèque un ouvrage intitulé "L'histoire sans fin". Bastien découvre, à la lecture du livre, qu'il devient acteur de l'histoire en question: il rencontre les personnages du livre et partage leur quête, le sauvetage du royaume de Fantasia. Et moi, j'avais neuf ans, et bien sûr, j'étais amoureuse de Bastien...

Il y a plusieurs éléments dans ce film "pour enfants" qui m'ont marquée et qui en font mon film fétiche, même aujourd'hui: la musique du film, mythique; Bastien, Atreyu et la princesse de Fantasia, tous plus beaux les uns que les autres; le fait que l'histoire est jalonnée de créatures merveilleuses, allant de l'oracle au Golem de pierre, en passant par la tortue géante; la morale de l'histoire qui met à l'épreuve la foi de Bastien en son imagination d'enfant - très jolie métaphore du passage de l'âge innocent à l'abandon des premiers rêves; et puis, j'en ai passé des nuits, à chevaucher Falkor, le dragon à tête de chien d'Atreyu. Je l'ai même fait en vrai, à l'occasion d'un voyage d'études aux studios allemands qui ont vu certaines séquences prendre vie...

Encore maintenant, il m'arrive d'imaginer que Falkor vient me chercher là où je suis, que je vais m'envoler avec lui, rejoindre Atreyu et les autres, avec dans les oreilles "A never ending stooooryyyyy"... et je me dis que j'ai la chance d'avoir probablement su préserver mon Fantasia à moi, ma part d'enfance...

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