Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

jeudi 23 février 2012

1ère Journée Mondiale de la larve

Quelle drôle de culture que la nôtre: performance au travail, dépassement de soi et productivité; efficacité, stress, angoisses; contraintes, obligations, etc., nous sommes constamment sous la pression des choses qu'il convient de faire, qu'il FAUT faire...

Alors que... si on réfléchit 2 minutes, nous n'avons qu'une seule vie. Une seule. Un contrat à durée déterminée, en somme. Toute la question étant: que voulons faire de cette seule vie, sans prétériter les autres, évidemment.

Plus les années passent, plus je réalise à quel point le fait d'être bien avec soi-même nous permet d'être bien avec les autres. Plus nous prenons soin de nous, plus nous sommes efficaces dans ce que nous devons faire.

Evidemment, cela peut demander quelques moyens. S'il est aisé de se couler un bain, d'allumer deux bougies et de se détendre en lisant un bon magazine, il est plus onéreux de s'offrir une semaine de farniente absolu avec, à la clé, plein de petites attentions envers nous-mêmes. Pourtant, il s'agit souvent de choix de priorités. Et il est rare que nous nous placions au centre de nos priorités.

Le larvage, comme la grasse matinée, l'absence de productivité sur un laps de temps donné, l'aspect jouissif de s'occuper de soi ou le plaisir de se faire dorloter, tout cela n'a pas de prix. Ou si, ça en a un. Mais après tout, vous le valez bien, non?

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