Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

vendredi 24 février 2012

1ère Journée Mondiale du voyeurisme

J'ai été biberonnée à Strip-Tease (émission belge d'anthologie), suivi Sam dans le couloir de la vérité, appris ce qui allait se savoir et écouté des dizaines de confessions intimes. Voyeur, moi? Plutôt deux fois qu'une. La bonne question est: pourquoi?

Déjà, parce que j'aime bien voir les gens dans leur m... euh, pardon, vie! En plus, à partir du moment où ils sont consentants, je n'ai pas l'impression de commettre un acte impardonnable en reluquant chez les voisins.

Ensuite, parce que j'ai beau essayer de prendre ça au sérieux, impossible de ne pas y voir un second degré, tellement les personnages sont caricaturaux et... absurdes. Etalant leur passion pour le tunning, les disques de Claude François, leur jalousie ou leur intérêt pour l'informatique, pleurant ou s'engueulant devant les caméras, accueillant les psys chez eux pour régler leur problème, la galerie de cas sociaux que vomit ma télévision vient me rappeler que j'ai VRAIMENT de la chance.

Finalement, c'est sans doute pour ça que ces émissions cartonnent: elles agissent comme des anti-dépresseurs, en nous faisant apprécier nos vies davantage. Quel dommage qu'il faille regarder ailleurs pour se souvenir de la limite de la médiocrité...

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