Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

samedi 11 février 2012

1ère Journée Mondiale de l'Eurovision

Je vous jure que j'essaie... de trouver quelque chose à dire sur l'Eurovision. Quelque chose qui justifie le fait d'en parler, déjà. Allez, j'admets qu'à une époque, l'Eurovision (comme Champs-Elysées ou la Coupe du Monde de foot), faisait partie des émissions que nous regardions en famille.

On a tous ces souvenirs d'émissions partagés en famille, rendez-vous rituels de notre enfance ou adolescence, dont le seul générique nous replonge dans une mini-nostalgie propre à nous faire sourire. L'Eurovision appartient à cette catégorie-là.

Ce qui me fascine, dans cette grand-messe télévisuelle, c'est le décalage temporel entre les hits présentés et ce qui se passe dans le reste du monde au niveau musical. Il se pourrait bien que l'Eurovision soit un mouvement musical en soi, ce qui expliquerait beaucoup de choses.

Toujours est-il que, même si je ne suis pas fan, chaque année, je découvre des perles (décalées, terrifiantes ou sublimes) qui font de cet OVNI un incontournable malgré sa dimension ringarde totalement assumée et son système de points qui fait plus pour la cohésion européenne que n'importe quel parlement. L'Eurovision, c'est vraiment l'Europe. Comme quoi, il arrive encore qu'une chanson puisse participer d'un état d'esprit. Et l'Eurovision, c'était l'Europe avant l'Europe, une Europe où les Grecs ont toutes leurs chances de ne pas finir à la dernière place.

Vous avez vu? J'ai trouvé quelque chose à dire sur l'Eurovision. Voilà qui semble confirmer que j'ai quelque chose à dire sur tout. Inquiétant.

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