Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

samedi 25 février 2012

1ère Journée Mondiale des samedis soirs

Quel drôle de concept, les samedis soirs... vous avez remarqué: il y a une sorte d'obligation dans nos pays où nous travaillons 5 jours sur 7, celui de sortir en fin de semaine. Ca en devient presque une convention: faire quelque chose de son samedi soir, faute de quoi vous êtes relégués aux gens qui n'ont pas de vie, pas d'amis, etc.

Rester chez soi un samedi soir, c'est comme être seul le soir de Noël: une erreur de la Nature, un handicap, quelque chose d'intriguant qui fait de vous un Alien, un pauvre hère que l'on prend en pitié... A moins, bien sûr, que vous n'ayez des enfants, seule excuse valable pour ne pas sortir un samedi soir. Et puis, si vous ne faites rien de votre week-end, qu'aurez-vous à raconter lundi matin au bureau?

L'erreur que les débutants du samedi soir ont tendance à commettre, c'est d'achever leur soirée le plus tard possible, comme si la suractivité était la preuve d'une vie sociale intense; ainsi, il leur arrive fréquemment de "tourner" dans les endroits à la mode, en quête de quelque chose qu'ils ne trouveront probablement pas: un sens à cette frénésie nocturne.

Apéro, resto, boîte de nuit, une autre boîte de nuit, encore une autre, plus la nuit avance, plus le fait que rien ne soit venu justifier votre sortie vous explose à la figure, vous poussant à poursuivre la quête perdue d'avance. Car non, la vérité ne se trouve pas dans un samedi soir. Comme je le disais hier, elle se trouve au bout du couloir...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire