On y est. Cette année, pour la première fois de ma vie et jusqu'à la fin des jours, j'aurai plus d'années au compteur que de tailles aux pieds. Il me reste donc 150 jours pour profiter de cette suprématie du pied sur le déclin du temps...
Jusqu'ici et depuis ma naissance, mes pieds ont toujours eu une longueur d'avance sur mon âge: à 1 an, je chaussais approximativement du 22. Là, j'étais en droit de penser que j'avais de la marge et que jamais, jamais cela ne changerait. Vers 10 ans, je devais avoisiner le 34, plutôt rassurant: l'écart se creusait.
Et puis, un jour, probablement vers 16 ans, mes pieds ont atteint leur point d'orgue, leur apothéose plantaire: un 37 bien assumé et qui a eu la gentillesse de rester constant, malgré les kilos fluctuants.
Seulement voilà... A partir du milieu de cette année, l'écart ne fera que se creuser en sens inverse de façon irrémédiable et linéaire, sans compter les éventuels rétrécissements naturels de certains organes (d'autres parties du corps rallongent pour compenser, me direz-vous) qui ne feront qu'aggraver mon cas.
C'est la fin.
Jusqu'ici et depuis ma naissance, mes pieds ont toujours eu une longueur d'avance sur mon âge: à 1 an, je chaussais approximativement du 22. Là, j'étais en droit de penser que j'avais de la marge et que jamais, jamais cela ne changerait. Vers 10 ans, je devais avoisiner le 34, plutôt rassurant: l'écart se creusait.
Et puis, un jour, probablement vers 16 ans, mes pieds ont atteint leur point d'orgue, leur apothéose plantaire: un 37 bien assumé et qui a eu la gentillesse de rester constant, malgré les kilos fluctuants.
Seulement voilà... A partir du milieu de cette année, l'écart ne fera que se creuser en sens inverse de façon irrémédiable et linéaire, sans compter les éventuels rétrécissements naturels de certains organes (d'autres parties du corps rallongent pour compenser, me direz-vous) qui ne feront qu'aggraver mon cas.
C'est la fin.
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