Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

lundi 5 mars 2012

1ère Journée Mondiale de la polémique

Ca doit pas être facile de s'appeler Marine, par les temps qui courent... Et Marine Le Pen... pffffff... n'en parlons pas. Vous imaginez la vie qu'elle a dû avoir, cette jolie blonde de caractère au regard bleu acier? Un père borgne, mal aimé dans son pays et connu comme le loup blanc, un prénom qui a probablement donné lieu à des calembours et mauvaises blagues... c'est pas une vie.

Et vous imaginez à l'école, quand vous portez le nom de Le Pen? Les copains de classe, les parents des copains de classe en apprenant que la fille de l'homme à l'oeil de verre fréquente la même école que leur chérubin; les conversations dans la salle des profs, les tentatives de provocation, les remarques, les coups bas et les attaques dirigées contre une fillette qui ne comprend pas pourquoi tout le monde la déteste.

Les petits copains qui apprennent qui est là au moment où le paternel ouvre la porte du domicile familial; les copines qui subissent le même traitement parce qu'elles frayent avec le diable; le type qui lui fait passer son permis de conduire et réalise qui est l'aspirante; les anniversaires auxquels personne ne vient parce que "ça ne se fait pas" ou alors, les curieux qui viennent à la pêche aux preuves de malfaisance, quitte à tenter d'ouvrir un tiroir, de découvrir le mal derrière un tableau ou une porte.

Et puis le moment de trouver un emploi après des études rondement menées, un job d'avocate, idéalement. La défense de tous les cas de comparutions immédiates consécutifs à des gardes à vue, quelle que soit leur origine, la couleur de leur peau, leur religion, leurs moyens financiers. Les a priori des défendus et de ses pairs à chaque fois qu'elle entre au tribunal...

La discrimination, elle a bien dû connaitre, Marine Le Pen et franchement, j'aurais pas aimé être à sa place... Et la discrimination, ça commence quand on ne se met pas à la place de l'autre, qui que soit l'autre.

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