1ère Journée Mondiale de la remontée à cheval

Vous savez ce qu'on dit? Lorsqu'on tombe de cheval, il faut remonter tout de suite, pour éviter que la peur prenne le dessus. Idem évidemment pour le vélo, la voiture ou tout autre chose qu'on emprunte et qui peut provoquer un traumatisme. Simplement, voilà...

Il peut arriver qu'après une chute, on se soit fait tellement mal que le fait même d'escalader le cheval soit douloureux, voire impossible, et que l'on ait besoin de reposer son corps fourbu et de soigner son esprit méfiant. Réapprivoiser l'animal, retrouver confiance en sa capacité à le diriger, écouter l'autre, s'écouter soi-même, mais surtout comprendre ce qui nous a amené à chuter la fois d'avant.

Et malgré ce que l'on dit, il vaut parfois mieux prendre son temps pour remonter à cheval, histoire de ne pas simplement faire comme si la chute n'avait pas existé. Car la chute a du bon: elle nous apprend à mieux connaître nos limites, à tenir compte du fait que nous ne sommes pas maîtres de tout, que parfois même, il est plus jouissif de remonter à cheval après une chute, que lorsque monter à cheval était devenu une habitude, un acquis.

Le tout étant ensuite de trouver le bon moment pour ne pas en arriver à ne plus vouloir remonter à cheval du tout. Parce que monter à cheval, ça reste quand même une magnifique appel de la liberté.