Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

mercredi 17 août 2011

1ère Journée Mondiale de l'apéro

Imaginez-la, cette journée, débutant dès l'aube par un petit pastis, une sorte de Ramadan à l'envers, et avec de l'alcool! On enchaînerait toute la journée Martinis, cocktails, vins blancs, bières, etc. allant de terrasse en terrasse, titubant dans la rue.

Bien sûr, on accompagnerait tout ça de petits plaisirs, sucrés ou salés, exotiques ou classiques, histoire de ne pas s'effondrer à 11h, pour ne pas rater le premier apéro-vedette de la journée. Pas de repas de midi, évidemment, on n'est pas là pour rigoler! Faudrait pas perdre le bon rythme acquis pendant la matinée... Et hop, au pas de course pour tenir jusqu'à 17h, l'autre temps fort de la journée. L'apéro, c'est une question d'endurance, de gestion de l'effort, histoire de ne pas tout donner tout de suite et de conserver son énergie pour la suite.

Bref, revenons à nos bourbons (et pourquoi pas du whisky à l'apéro, d'abord?) et reprenons le fil de cette journée de pèlerinage le long de ce rituel essentiel qui participe de la dimension sociale de notre société (je devrais la garder, cette phrase, pour la prochaine fois où je chercherai à justifier pourquoi j'ai un verre à la main).

Le plus dur, c'est de tenir entre 15h et 17h, surtout avec la chaleur. Une astuce: la terrasse ombragée et, comme pour les enfants, un petit goûter pour tenir le choc. Une micro-sieste est également bienvenue, malheureusement, on ne pratique pas beaucoup le matelas par terre dans nos bistrots, raison pour laquelle on voit souvent des adeptes de l'apéro la tête entre leurs mains, à même la table. C'est vrai, on offre aucun confort aux pros de l'apéro, sans doute parce que leur vocation reste incomprise...

En dehors de ce manque de considération patent, il faut aussi souligner l'absence de subventions destinées à l'apéro pour soutenir ceux qui le pratiquent, rendant les tarifs souvent rédhibitoires aux amateurs désireux de se lancer dans la compétition. Pour toutes ces raisons, et aussi simplement pour le plaisir de voir les langues se délier au 3ème verre, la Journée Mondiale de l'apéro est sans doute une des plus importantes à maintenir. Parce que sans elle, nous ne serions finalement que des animaux...






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