Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

dimanche 4 décembre 2011

1ère Journée Mondiale de l'improvisation

Vous aimez l'impro? Allez voir par là...
J'adore ça, et je crois que l'improvisation me le rend bien. J'ai le sentiment qu'on n'est jamais aussi bon que lorsqu'on n'est pas préparé, mais spontané, "authentique", vraiment pris au dépourvu. L'impro, c'est un risque, et c'est aussi le moyen de sortir de notre zone de confort pour aller chercher quelque chose en soi...

Il y a des gens comme ça, qui aime la routine, les habitudes, les scénarii et les dialogues écrits, travaillés et éprouvés. Je les comprends et trouve ça très bien. Moi, personnellement, ça m'angoisse. J'aime l'idée d'avancer en me demandant ce qui se passera le lendemain et partir à la conquête de chaque nouvelle journée.

Anticiper un peu, réagir vite, choisir la meilleure option en écoutant ses tripes et y aller, ça, c'est mon truc. D'ailleurs, si j'avais réfléchi avant, je n'aurais peut-être pas commencé à rédiger les Journées de l'absurde, parce que j'aurais d'abord penser aux inconvénients: le temps, l'angoisse de la page blanche, la contrainte quotidienne, les remarques, les fautes d'orthographe visibles aux yeux de tous, etc.

Voilà où je veux en venir: quand on réfléchit trop, on finit par ne voir que les risques et on se protège. Improviser, ça fout les jetons, ça génère parfois des situations compliquées, délicates, mais je vous garantis une chose: je m'ennuie rarement... et quand ça m'arrive, c'est avec mon consentement et sur un coup de tête. Du coup, même l'ennui est improvisé... et devient une aventure!



« Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir. Il faut aussi savoir improviser. » Isaac Asimov 

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