Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

lundi 26 décembre 2011

1ère Journée Mondiale des bonnes résolutions

Evidemment, la fin de l'année approchant et avec la fin de la première séquence gargantuesque, on se met à penser aux traditionnelles résolutions de la nouvelle année à prendre. Etrange coutume, non? Comme si, au bout de 365 jours d'un calendrier très pragmatique, notre esprit était capable - précisément à ce moment-là - de tirer les enseignements de 12 mois d'expériences, de réussites et d'échecs...

Comme si, finalement, le fait de se dire "c'est décidé, cette année, je... " allait influer notre capacité à gérer les événements à venir, les imprévus, les surprises, la vie, en somme. Elle est bien bonne. Quel gène masochiste nous pousse à nous mettre la pression tout seul, alors que tant de facteurs externes nous la font déjà sentir? Pourquoi, alors que nous sommes sur le point de tourner une page pleine de ratures pour entamer une page blanche, faut-il déjà y inscrire les prémices de ce qui s'apparente à une rature en devenir?

Une page blanche, c'est un ensemble de possibles, un champ vierge à explorer et dont même les ratures participent de l'expérience finale. On trouve souvent de bien plus belles choses dans ce qui a été tracé ou caché que dans ce qui subsiste au final (raison pour laquelle je n'ai jamais compris qu'on nous donne des feuilles de brouillon lors des examens de philosophie ou de français à la maturité, et surtout, qu'on puisse jeter ces feuilles-là...).

Donc, pour l'année à venir, je vais prendre une seule résolution: faire de mon mieux. Et je me réjouis déjà de me retourner l'année prochaine et de contempler toutes les c....... que j'aurai encore réussi à faire!


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