Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

samedi 17 décembre 2011

1ère Journée Mondiale des mentors

Le mentorat (terme recommandé en France par la DGLFLF à la place de l'anglicisme coaching1) désigne une relation interpersonnelle de soutien, d’échanges et d’apprentissage, dans laquelle une personne d’expérience, le mentor, investit sa sagesse acquise et son expertise afin de favoriser le développement d’une autre personne, le mentoré, qui a des compétences à acquérir et des objectifs professionnels à atteindre2. Cette aide fournie par le mentor est généralement payante et est apportée dans le cadre d'une relation professionnelle, qui répond aux besoins particuliers du mentoré en fonction d'objectifs liés à son développement personnel ou professionnel

Voilà pour la définition factuelle et très désémotionnalisée du mentor sur Wikipédia. Comme je suis actuellement au pays des Vikings, je me suis dit qu'il était temps de rendre hommage à mon mentor, étant donné qu'il s'agit de sa terre d'origine.

Sans mon mentor, je serais probablement ce que l'on appelle aujourd'hui une "cheffe de projet" dans une agence de publicité quelconque, en train de réaliser des budgets, des plannings et autres tâches dévolues à la fonction. Il n'y a pas de sot métier, d'autant moins que sans chefs de projet, je ne vous dis même pas le bor... qui règnerait dans les agences!

Toujours est-il que pour ceux qui me connaissent un tantinet, le fait que j'aie pu envisager un jour d'emprunter cette voie paraît une absurdité de plus, dont j'ai heureusement été empêchée par mon mentor rencontré sur les bancs de ma dernière formation (j'en avais déjà tentées quelques-unes et là, c'était de toute façon un peu la dernière chance de trouver à quoi j'allais bien pouvoir servir, selon mes parents...).

Le Danois (je vais l'appeler comme ça, ça préservera son anonymat tout en lui conférant une sorte d'aura mystique) a su que je postulais pour un poste de "cheffe des budgets et plannings" junior et m'a tout de suite rapatriée sur un terrain moins glissant pour la santé mentale de mes futurs employeurs, celui de conceptrice-rédactrice publicitaire. Je ne suis pas sûre que la pub y ait gagné grand-chose, ce qui est certain, en revanche, c'est que j'ai eu l'occasion de m'amuser bien plus souvent que ceux qui avaient atterri du côté clair de la Force.

Les années ont passé, il a vieilli, moi aussi (surtout lui, quand même), et même si nos chemins se sont un peu éloignés, nous ne nous perdons ni du regard, ni du coeur. Un jour, lui et moi, on fera un long voyage ensemble, plus long que celui que nous avons déjà accompli, un voyage qui nous emmènera festoyer sous les plafonds d'or du Walhalla (voilà, voilà) jusqu'à ce qu'Odin y mette un terme. En attendant, je lui rends hommage parce que je sais que sans lui, je n'aurais pas été tout à fait ce que je suis aujourd'hui... ce qui me fait dire aussi que pour ceux qui auraient à se plaindre, vous n'avez qu'à m'envoyer un mail, je ferai suivre: tout ça, c'est sa faute!


1 commentaire:

  1. Aline n'a aucun talent. Elle est juste bonne à déblatérer des inepties sur la toile. Heureusement que je lui ai inculqué quelques notions de français, sinon... De toutes façons, sans moi elle ne serait rien. Mais tout le monde sait que je ne suis qu'un sale mentor.

    Love.

    Grut

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