Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

mardi 6 septembre 2011

1ère Journée Mondiale de la bonne poire

Encore une inspiration venue d'un admirateur anonyme (décidément, les Journées Mondiales font des heureux) et qui a motivé la consécration de cette journée dédiée à la catégorie des "bonnes poires" ou également appelée "pigeons". Bonne poire, c'est pas un choix que l'on fait, on naît comme ça. Les bonnes poires, on les repère dès le plus jeune âge.

Avant...
Une bonne poire, ça partage ses affaires avec les autres, ça distribue sa collection de gommes (ou de nanos) à ceux qui n'en ont pas (ou qui savent être convaincants), ça finit toujours par se faire punir à la place de quelqu'un d'autre. Plus tard, la bonne poire, elle ouvre sa porte aux animaux abandonnés (y compris hommes et femmes de son espèce, d'ailleurs), elle les soigne, les nourrit, et finit toujours par se retrouver le bec dans l'eau, ou plutôt la tige, lorsque les bêtes ont repris du poil (de la bête).

Au boulot, la bonne poire, c'est celle qui accepte d'en faire toujours un peu plus que ce qui était convenu au départ, qui arrange les autres, qui rend service, qui rentre en retard chez elle, et qui, finalement, ne peut compter sur personne quand elle, elle est coincée. La bonne poire on lui en veut, aussi: tant de gentillesse, de dévouement, ce serait pas une façon de se profiler? Finalement, ce serait pas une opportuniste, une carriériste, celle-là?...

En amour, la bonne poire, c'est celle qui amène l'autre là où il ne serait jamais arrivé tout seul, tendant entre lui et son avenir une passerelle totalement inaccessible à son potentiel de départ, l'encourageant, le guidant, le rassurant, jusqu'au jour où, arrivé au sommet de son propre "soi-même", il devient gêné par l'immense altruisme dont l'autre à fait preuve, pris par une soudaine conscience de ce qu'il va devoir donner en retour... et largue les amarres...

Après...
Bref, la bonne poire, son problème, c'est qu'elle passe son temps a faire passer les autres avant elle, notamment parce qu'elle doit avoir un certain besoin d'être utile, indispensable, ne nous en cachons pas. En même temps, elle tombe toujours sur des gens qui décèle son "problème", en use et en abuse. Et la bonne poire se fait bouffer... Voilà bien une Journée que j'espère ne plus avoir à célébrer, car je le dis: une bonne poire bien mûre finit toujours par tomber sur des pourris, et une fois que le ver est dans le fruit, la vie devient une succession de pépins en tous genres et on se fait cueillir. Hé, les poires, un conseil: devenez immangeables... A tous les William, à toutes les Hélène, courage, vous n'êtes plus seuls!

1 commentaire:

  1. Hélène, elle s'appelle Hélène... Y a du fruit, énormément de fruit, mais une belle structure, une attaque franche sans être sèche, plus arrondi sur la fin avec de notes plus soyeuses, une peu malines voyez. Oui, de la poire OGM, plusieurs années sans ramollir même hors du frigo.

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