C'est quand même super pratique, la vocation. En avoir une, ça vous simplifie la vie. Plus besoin de se poser de questions, de tergiverser, de tenter, de changer, d'essayer autre chose, c'est du tout cuit.
Certains vous disent, une fois arrivés au sommet, qu'ils avaient toujours su qu'ils finiraient par arriver là où ils sont. Acteurs, cinéastes, écrivains, musiciens, politiciens, policiers, pompiers, sage-femmes, inventeurs, et j'en passe, tous sont là à vous expliquer - des étoiles plein les yeux - que ça c'est imposé comme une évidence.
A côté de ça, au quotidien, la plupart des gens se demandent pourquoi ils font le job qu'ils font (quand ils se posent même la question) et se rendent au travail parce que ça leur donne un point de chute qui les sort de leur domicile. Du coup, je me suis demandée pourquoi les vocations avaient toujours un côté glamour ou héroïque? C'est vrai, on se vante rarement d'une vocation d'éboueur ou de gynécologue, voire d'employé de bureau...
Pourtant, il y en a sûrement qui voient comme un aboutissement de leurs voeux les plus chers d'avoir une chaise réglable, une Nespresso, un ordinateur portable, un type qui décide au-dessus, des nanas qui ne leur font pas d'ombre et juste assez de pouvoir pour ne pas se sentir complètement vains. Du coup, j'en viens à la conclusion que ça peut être assez malin de décider après coup que ce qu'on fait est exactement ce qu'on a toujours voulu faire. Une vocation post- recrutement, en somme. Un moyen simple d'être de bonne humeur et de ne jamais s'interroger sur notre sort.
Alors peu importe que vous ayez votre nom en grand sur une affiche ou en petit sur une carte de visite, l'essentiel c'est sans doute de parvenir à être votre propre héros.
Certains vous disent, une fois arrivés au sommet, qu'ils avaient toujours su qu'ils finiraient par arriver là où ils sont. Acteurs, cinéastes, écrivains, musiciens, politiciens, policiers, pompiers, sage-femmes, inventeurs, et j'en passe, tous sont là à vous expliquer - des étoiles plein les yeux - que ça c'est imposé comme une évidence.
A côté de ça, au quotidien, la plupart des gens se demandent pourquoi ils font le job qu'ils font (quand ils se posent même la question) et se rendent au travail parce que ça leur donne un point de chute qui les sort de leur domicile. Du coup, je me suis demandée pourquoi les vocations avaient toujours un côté glamour ou héroïque? C'est vrai, on se vante rarement d'une vocation d'éboueur ou de gynécologue, voire d'employé de bureau...
Pourtant, il y en a sûrement qui voient comme un aboutissement de leurs voeux les plus chers d'avoir une chaise réglable, une Nespresso, un ordinateur portable, un type qui décide au-dessus, des nanas qui ne leur font pas d'ombre et juste assez de pouvoir pour ne pas se sentir complètement vains. Du coup, j'en viens à la conclusion que ça peut être assez malin de décider après coup que ce qu'on fait est exactement ce qu'on a toujours voulu faire. Une vocation post- recrutement, en somme. Un moyen simple d'être de bonne humeur et de ne jamais s'interroger sur notre sort.
Alors peu importe que vous ayez votre nom en grand sur une affiche ou en petit sur une carte de visite, l'essentiel c'est sans doute de parvenir à être votre propre héros.
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