Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

lundi 19 septembre 2011

1ère Journée Mondiale de l'inaction

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah, que c'est dur!!! Faut se faire violence... Quand on est comme moi, une sorte d'Action Man mais avec des seins (pas beaucoup, mais juste ce qu'il faut!), ne rien faire, c'est un peu comme si on demandait à un alcoolique de tenir toute une journée sans boire... un supplice.

Pourtant, on se découvre de drôles de ressources, parfois. Et pas parce que ça vient de nous, mais parce qu'on rencontre des gens dont les craintes sont encore plus évidentes que les nôtres. Faut que je sois honnête: l'action, c'est ma fuite à moi, c'est mon dada (ça vous rappelle pas une vieille pub avec Omar Sharif? Non? Alors vous n'êtes pas dans ma cible marketing...), le truc qui me permet de ne pas me concentrer sur mes propres peurs.

Sauf que tout le monde n'est pas comme moi. J'ai dû m'y faire au fil des ans. Non, bizarrement, il y a des gens qui ne fonctionnent pas de la façon qui me semble la plus "logique". Ce qui rend les choses assez compliquées au demeurant. C'est vrai, je trouve ça nul que l'humanité toute entière ne soit pas déclinée sur un seul mode, surtout qu'il semblerait que "Dieu nous a fait à son image", mais alors, c'est quoi ce bordel!!!???

C'est vrai, ça, si tout le monde fonctionnait comme moi, ce serait tellement plus simple. Quand je dis noir, c'est rose, quand je dis peut-être, c'est sûrement, quand je dis on verra, c'est départ, quand je dis j'ai peur, ça veut dire "serre-moi dans tes bras", etc. Trivial, non? Bref, comme une entité supérieure a décidé de corser le tout en brouillant les pistes, on tombe sur des gens différents de nous. Et du coup, pas les mêmes codes, pas le même rythme, pas les mêmes aspirations. D'un autre côté, c'est aussi comme ça qu'on progresse, qu'on se découvre soi-même.

Peut-être qu'au lieu de considérer l'inaction comme une lâcheté de ma part, je devrais commencer à envisager cela comme une sorte d'acte contemplatif me permettant de mieux connaître mes limites, de savoir de quoi je suis faite. Peut-être que tout n'est vraiment là que pour nous permettre d'avancer sur notre propre chemin, et que l'inaction est, dans certains cas, la seule façon d'agir... 

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