Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

samedi 17 septembre 2011

1ère Journée Mondiale du film catastrophe

Pas de hasard, l'inspiration a été directe: ce soir, sur une des chaînes auxquelles j'ai accès (des fois je me demande si c'est vraiment une bonne chose), on diffusait "Le jour d'après". Un film qui a pour synopsis un changement climatique extrême, sorte de nouvel Âge de glace avec pour décor les Etats-Unis (évidemment...) et montrant les conséquences dramatiques d'un tel événement sur l'Humanité.

Je suis toujours fascinée par l'imagination débordante de l'Homme lorsqu'il s'agit de se projeter dans ce qui pourrait arriver de pire: débarquement de méchants extra-terrestres, soulèvement de machines, armes de destruction massive, catastrophes naturelles, épidémies dévastatrices, la créativité au service du catastrophisme n'a de limites que les budgets à disposition des scénaristes, et encore...

Lorsque je vois ce genre de films (tiens, je me demande si la Planète des singes est un film catastrophe au sens strict du terme?), je me demande parfois à quoi pourrait ressembler une nouvelle catégorie: le film idéaliste. Un territoire cinématographique entièrement dédié à ce que l'Homme pourrait imaginer arriver de mieux à lui ainsi qu'à ses congénères. Une sorte d'anthologie dantesque offrant une vision émerveillée des potentiels positifs dont l'Humanité dispose. Une mise en avant du génie humain, mais en positif.

Assez rapidement, pourtant, je réalise que personne ne serait d'accord de payer environ 20 francs pour voir une Humanité fraternelle mettant tout son talent au service d'un but commun, celui d'un monde meilleur. Les gens trouveraient cela sûrement "chiant". Les films catastrophes s'arrêtent d'ailleurs généralement au moment où l'Homme prend conscience de ce qu'il a détruit et de ce qu'il a désormais l'opportunité de faire différemment pour que cela ne se reproduise plus.

Comme si notre cerveau ne pouvait concevoir qu'un monde forcément plus sombre que celui dans lequel nous vivons. Comme si nous étions incapables de nous projeter dans ce que serait un "mieux". Comme si nous n'étions pas en mesure d'améliorer les choses.

Comme si, au final, en enfants gâtés que nous sommes tous, nous ne parvenions à apprécier le "jouet" que nous avons entre les mains qu'après l'avoir détruit. Pourtant, la réalité dépasse toujours la fiction. Les tsunamis, bombes atomiques, génocides, attentats sont la réalité. Et moi, quand je vais au cinéma, j'ai envie de voir quelque chose qui me change du quotidien. Un film dont la trame débuterait après la fin du monde, un film qui raconterait l'histoire d'un Homme qui aurait appris de ses erreurs...




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