Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

lundi 7 novembre 2011

1ère Journée Mondiale de la nostalgie

Aujourd'hui, j'ai décidé d'être sérieuse et d'aborder un sujet éminemment complexe: celui de la nostalgie. Et sous un angle hyper intéressant (puisque je vous le dis), celui des origines du problème. Non pas que je sois subitement devenue une spécialiste (moi, connaître un truc à fond et ne faire que ça, vous rigolez?), mais il se trouve que je suis tombée sur une émission sur Arte et que j'ai décidé de vous faire le compte-rendu fascinant de ce grand moment de philosophie.

Figurez-vous qu'à l'origine du "concept" de la nostalgie, on trouve... les Suisses! En effet, au XVIIème siècle, la plupart des mercenaires au sein des armées diverses et variées étaient des Helvètes. Or, il se trouve que nous autres, peuple des montagnes, sommes habitués au bon air alpin (enfin surtout à l'époque, parce qu'aujourd'hui...) et que du coup, nos vaisseaux, enfin les leurs, étaient plus fins, plus étroits, plus... petits que la moyenne.

Malheureusement, arrivés dans les plaines, ces pauvres mercenaires des Alpes se retrouvaient confrontés à une atmosphère beaucoup plus... chargée. Conséquence: le sang s'épaississait (devenait plus obscur - d'où l'expression "un sang d'encre"), les vaisseaux s'obstruaient et un sentiment de malaise général, de manque d'air, envahissait nos braves soldats qui, du coup, ne se sentaient pas très bien. Ceci couplé au mal du pays, le vrai (le "Heimweh" - j'aime bien placer des mots en allemand: on dirait que j'ai des lettres), il n'en fallait pas plus pour diagnostiquer une maladie.

Eh oui, la nostalgie était une maladie reconnue à l'époque, une épidémie même au sein des troupes de soldats suisses, au point que le fameux chant "le Ranz des vaches" avait dû être interdit pour ne pas qu'ils sombrassent (wouah, ça fait encore plus intelligent!) dans leurs états d'âme nostalgiques.

Demain, vous pourrez vous la brûler au boulot. On dit merci qui?... Merci Arte!


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