Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

mercredi 30 novembre 2011

1ère Journée Mondiales du respect

Certes, je ne suis pas une experte du "Prince" de Machiavel, mais j'en ai gardé quelques bribes au fond de ma mémoire, bribes qui me reviennent parfois à l'esprit, notamment lorsque je m'interroge sur la façon de se faire respecter. Oh, bien sûr, je vous entends déjà "le respect, ça ne s'impose pas, ça se mérite", variante de "ça se gagne" et autres déclinaisons sur le même thème. C'est vrai.

Sauf que cela dépend fortement de l'attitude que l'on choisit d'adopter. Machiavel évoque les stratégies de "menage d'hommes" (désormais appelées "management"), faisant l'apologie du bon chef qui se fait respecter, versus le mauvais, qui tient ses hommes par la peur ou toute autre forme de manque d'altruisme. Le premier inspire, valorise et sait récompenser ses équipes, le deuxième ordonne, divise et menace les siennes.

Evidemment, y a pas photo entre les deux: tout le monde vous dira qu'il préfère bosser pour le premier, tellement plus "sympathique", "respectable", sauf que... Sauf qu'il semblerait que la nature humaine soit bien plus complexe qu'elle ne soit prête à l'admettre.

En cette journée mondiale, me voilà bien forcée de constater qu'il existe une nette différence entre apprécier et respecter quelqu'un; et que malheureusement, ce sont souvent les chefs les plus durs, les plus injustes et les plus méprisants qui parviennent à obtenir le meilleur de leurs troupes, sous la contrainte, hélas. Alors oui, on les craint, et du coup, on les respecte, même si c'est en apparence uniquement. Contrairement à ceux qu'on ne craint pas, qu'on ne respecte pas, même pas en apparence...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire