
Les visuels de l'époque montrant un mari offrant à sa femme le Saint-Graal du moment (frigidaire, robot-mixeur, lave-linge, sèche-linge, etc.), bref, autant d'innovations qui devaient permettre à la femme d'avoir plus de temps. Plus de temps pour quoi? Pour ses enfants? Son mari? Pour elle?
J'avais donc la tête dans mon lave-vaisselle (je me demande d'ailleurs pourquoi le filtre ne se nettoie pas tout seul aussi, parce que c'est vraiment crade d'enlever des bouts de spaghetti et autres coincés dans un truc en plastique), bénissant les types qui avaient eu l'idée géniale de nous ôter une épine du pied, quand tout à coup... ben oui, j'ai réalisé qu'avant tout ça, les femmes étaient dans le "faire", baignant dans l'étendue sans fin des tâches ménagères, époque à laquelle faire une lessive pouvait prendre toute la journée.

Donc oui, l'arrivée des "facilités" dans l'univers des femmes leur a permis d'avoir le temps de réfléchir, d'entreprendre, de se poser la question de leur place dans la société, étant donné que l'électroménager la leur avait volée; pourtant, il y a quand même des jours où je me dis qu'à avoir plus de temps, on finit par se poser des questions auxquelles on ne trouve pas toujours les réponses qui nous conviennent, ce qui finit également par rendre malheureux.
En fait, ce qu'il y a de plus difficile à gérer, ce ne sont pas les contraintes, les obligations, les tâches ingrates: c'est la liberté...
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