Eh oui, j'ai encore décidé d'agrandir mon cercle d'amis... Les insoumis: à ne pas confondre avec les indignés, s'il vous plaît. Non pas que j'aie quelque chose contre un mouvement qui s'indigne contre le système et manifeste pour témoigner son mécontentement, mais...
A titre tout à fait personnel, et bien que je n'aie pu trouver la justification à ma perception dans le dictionnaire, je fais une différence entre l'indignation et l'insoumission. La première comporte une dimension de résignation, de passivité. En effet, on peut s'indigner de nombreuses choses: l'injustice, la misère, la violence, l'humiliation, le crime, la faim, depuis son canapé, à une table de restaurant, jusque dans la rue, tout en continuant de payer ses impôts, se rendre à 8 heures à son travail, etc.
L'insoumission, en revanche, comporte une dimension active, même s'il s'agit d'un "contre-acte" passif, quitte à se rendre volontairement en retard au boulot ou à cesser de fréquenter des gens qui n'ont pas les mêmes valeurs que vous. L'insoumission ne peut se produire qu'à un niveau local: son quartier, sa famille, son employeur, son école, l'Etat dans lequel on réside. On ne peut "s'insoumettre" à distance tandis qu'on peut s'indigner à des milliers de kilomètres.
L'indignation est une attitude ponctuelle en réaction à des faits précis. Si le déclencheur disparaît, l'indignation cesse. L'insoumission est une façon de vivre qui implique des actions allant à l'encontre (a priori) de l'intérêt général, voire parfois de son propre intérêt. L'insoumission ne disparaît pas car elle se nourrit de l'ensemble des déclencheurs existants.
A moyen terme, les insoumis ont un avantage sur les indignés: ils sont ceux qui peuvent vraiment changer le monde.
A titre tout à fait personnel, et bien que je n'aie pu trouver la justification à ma perception dans le dictionnaire, je fais une différence entre l'indignation et l'insoumission. La première comporte une dimension de résignation, de passivité. En effet, on peut s'indigner de nombreuses choses: l'injustice, la misère, la violence, l'humiliation, le crime, la faim, depuis son canapé, à une table de restaurant, jusque dans la rue, tout en continuant de payer ses impôts, se rendre à 8 heures à son travail, etc.
L'insoumission, en revanche, comporte une dimension active, même s'il s'agit d'un "contre-acte" passif, quitte à se rendre volontairement en retard au boulot ou à cesser de fréquenter des gens qui n'ont pas les mêmes valeurs que vous. L'insoumission ne peut se produire qu'à un niveau local: son quartier, sa famille, son employeur, son école, l'Etat dans lequel on réside. On ne peut "s'insoumettre" à distance tandis qu'on peut s'indigner à des milliers de kilomètres.
L'indignation est une attitude ponctuelle en réaction à des faits précis. Si le déclencheur disparaît, l'indignation cesse. L'insoumission est une façon de vivre qui implique des actions allant à l'encontre (a priori) de l'intérêt général, voire parfois de son propre intérêt. L'insoumission ne disparaît pas car elle se nourrit de l'ensemble des déclencheurs existants.
A moyen terme, les insoumis ont un avantage sur les indignés: ils sont ceux qui peuvent vraiment changer le monde.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire