Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

vendredi 27 janvier 2012

1ère Journée Mondiale des Happy End

Aaaaaah, enfin à nouveau un sujet vraiment pertinent après cette cascade de Journées plus insipides les unes que les autres! Non, mais, j'te jure... Pour un peu, elle prendrait le melon, la Journéemondialeuse de service, tout ça parce que Madame s'approche vaguement des 1000 lecteurs par jour... n'importe quoi!

Heureusement, nous revenons aux fondamentaux des JM avec une VRAIE cause à défendre, celle des Fins Joyeuses (ok, en français dans le texte, ça le fait moins). La vie est déjà assez triste comme ça, entre les nouvelles et le quotidien, à quoi bon nous faire voir des films qui, en plus, se termine mal? On veut du kitsch, du jovial, du léger, de l'enjoué, nous (Souchon voulait bien du cuir, alors...)!

Rien de tel qu'une musique gnan-gnan, un baiser à pleine bouche avec la langue, une guérison miraculeuse, des retrouvailles après 20 ans, un mort réssuscité, une naissance, un chien qui retrouve sa maison, une promotion, une starlette révélée, etc. pour vous remonter le moral après une dure journée de labeur!

Les Happy End, ça devrait être obligatoire. D'ailleurs, les Américains, dans leur infime clairvoyance, l'ont imposée dans certaines oeuvres, corrigeant les scénarii, ou créant même deux fins: une bien et une toute pourrie (celle où le héros meurt, par exemple). La pourrie, elle est souvent destinée à nous, les Européens, comme si on méritait pas que tout se termine bien!

Même dans les films catastrophe, les gentils ils gagnent à la fin. Y a que dans J. Edgar que Leonardo passe 2 heures à renifler le popotin de son assistant sans jamais déclarer sa flamme et finit par mourir en laissant son vieil éphèbe de 83 ans avec le regret d'une histoire au goût d'inachevé. Sacré Clint: il a réussi à passer entre les gouttes.

Heureusement, il reste des chefs-d'oeuvre comme "L'amour dure 3 ans". Ca, ça vous réconcilie avec le 7ème art.

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