Eh oui, pour une fois, je m'expose! PS: les sourcils, c'est voulu... |
Ca m'a coûté une fortune en coiffeur, 4 heures de traitements capillaires barbares, un shampoing et un soin spécialement conçus pour les cheveux détruits (on vous le dit pas comme ça, mais c'est ça) et probablement des racines à retoucher toutes les six semaines, mais une vraie enquêtrice ne recule devant rien!
Premier constat: quand on fait des trucs qui sont débiles en brune (oublier où on a parqué sa voiture, oublier son iPhone au restaurant, se tromper de prénom lorsqu'on parle à quelqu'un, etc.), on passe outre et on rectifie. Quand on commet les mêmes "erreurs" en blonde, on se sent doublement conne, parce que doublement jugée. Si, si, croyez-moi!
Promenez-vous vos clés à la main dans un parking en blonde, l'air perdu, et vous aurez droit au même regard qu'un obèse assis dans un fast-food: un regard qui vous fait sentir que vous avez été pris en flagrant délit de corroboration d'un préjugé.
En brune, on me voyait à des postes à responsabilités (me demandez pas pourquoi, on parle de préjugés, pas d'intuition...), dans le marketing ou la communication. Or là, grande première: on m'imagine en coiffeuse ou en esthéticienne, ce qui change également considérablement la façon dont les gens me parlent et QUI me parle. Et donc, ma façon d'interagir, de m'habiller, de me tenir, etc.
Blonde, c'est pas une couleur, c'est une philosophie de vie. Et je me demande bien ce qui pourra me faire repasser du côté obscur de la Force, désormais...
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