Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

mercredi 12 octobre 2011

1ère Journée Mondiale du burn-out neuronal

Ben mince alors... Ca m'arrive à moi, ça? C'est mal barré, je vous le dis. Non pas que de fidèles lecteurs ne se sont pas dévoués pour me proposer quelques idées (que je garde au chaud pour cet hiver, d'ailleurs), mais j'ai dû admettre que mes connections synaptiques m'avaient lâchée en ce jour funeste.

C'est sûr, à force de fonctionner tout le temps en 6ème et de ne jamais faire le plein, fallait bien que le moteur se grippe. Et là, quand ça arrive, on a beau avoir prévu une destination géniale en excellente compagnie: plus moyen de faire démarrer la machine.

Pour vous donner une idée, j'ai presque envie de me mettre à parler en "poldomoldave", vous savez, la langue des singes dans la pub OMO! Mon cerveau est brûlé, il a déclaré forfait après un premier avertissement il y a quelques jours (cf. Journée Mondiale de la grève), et a même de la peine à comprendre ce qu'ils font dans "une semaine pour tout changer" sur M6, c'est dire. La grosse blonde rigolotte qui a des goûts étranges, pourquoi elle met du sol en verre dans une maison? Et quand je zappe sur France 2, c'est pas mieux: y a un type à lunettes avec des verrues qui n'a pas l'air d'accord avec la dame aux yeux de cocker alors qu'ils semblent appartenir au même clan. Etrange...

Malheureusement, il n'y a pas de massage du cerveau, de spa cérébral, ni sels de bain pour neurones (vous vous rendez compte qu'on s'occupe davantage de nos pieds? Grandeur et décadence.), je suis donc désemparée face à cet aveu de faiblesse et je me demande si je ne vais pas profiter de cette Journée pour lancer aussi un Neuronethon, histoire de faire avancer la recherche sur le mieux-être de nos synapses.

En même temps, c'est peut-être une maladie orpheline? Peut-être que le burn-out neuronal n'arrive qu'à un nombre infime d'êtres humains? Au vu du plebiscite pour que je lance enfin la Journée du gros con, y a peut-être un vrai marché pour traiter la connerie? Mais... mais... si c'est ça... alors... avec mon burn-out neuronal, je vais enfin savoir ce que ça fait d'être comme eux. Finalement, c'est une bonne Journée!

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