Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

dimanche 9 octobre 2011

1ère Journée Mondiale du féminisme

Ha ha, vous pensez peut-être que je vais défendre la cause féministe à travers cette Journée? Rien du tout, et au risque de décevoir ceux qui pensent déjà que je fais reculer la cause, vous n'avez pas fini d'être confortés dans l'idée que je fais obstacle au mouvement.

Déjà, le féminisme, par définition, est anti-égalitaire: en effet, dans sa définition stricte, il consiste à promouvoir par tous les moyens possibles (politique, social, etc.) les droits des femmes. Certes, le monde s'est davantage construit autour de la gente masculine, pour plein de bonnes et sans doutes de mauvaises raisons. Mais il s'est construit ainsi dans le temps et parfois, dans la violence verbale ou physique, voire au moyen de contraintes élaborées et consenties par le législateur. Il n'y a donc pas à promouvoir les femmes en les prenant (encore) pour des assistées, seulement, il faut leur laisser le temps de trouver leurs marques et de tracer leur propre voie.

Exemple du fait que maintenant,
on prend aussi les femmes pour des
connes dans les agences de pub...
Malgré les apparences, je déteste les mouvements radicaux. Entre l'idéal et l'idéologie, il n'y a souvent qu'un pas que tôt ou tard, homme ou femme, on finit par franchir. Et une femme, en la matière, peut être aussi con qu'un homme (c'est chouette, on est vraiment égaux). De plus en plus, on voit des féministes s'insurger contre des publicités (soi-disant) sexistes, une tendance vestimentaire ou même un remarque considérée avilissante pour la condition féminine. Finalement, c'est qui, ces nanas qui décident pour le plus grand nombre de ce que moi, je peux considérer avilissant, choquant ou dérangeant en matière de vision de la femme?

Ont-elles été élues? Avons-nous défini en commun des critères qui indiqueraient ce qui est anti-femme et ce qui ne l'est pas? Non, ou en tous les cas, je n'ai pas été consultée. Alors entre nous, que ce soit des hommes qui décident de ce qui est bon pour les femmes et de quelle doit être leur place, ou que ce soit des femmes, ce qui me dérange, ça n'est pas le sexe de celui qui émet un message, c'est le fait que quelqu'un parle en mon nom. Comme quoi, cette égalité, on n'en est vraiment plus très loin. Mais pour une poignée de femmes seulement: celles qui jugent de ce qui est bon ou non pour nous toutes. Et qui feraient mieux de se bouger les fesses pour aller défendre celles qui en ont VRAIMENT besoin.


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