Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

dimanche 2 octobre 2011

1ère Journée Mondiale de Rocky Balboa

Evidemment, c'est facile: ils diffusent toute la saga sur une chaîne depuis quelques dimanches, mon sujet était tout trouvé... Ben ouais, mais en attendant, on dira ce qu'on veut, Rocky, c'est culte. Pas pour les dialogues (quoique), ni pour la forme (ça reste un boxeur qui affronte un black, un catcheur, un russe, etc.), en revanche, Rocky, c'est l'état d'esprit d'une époque, voire de plusieurs.

Pour faire court, Rocky, c'est l'Etalon italien, Sylvester Stallone, qui a le mérite d'en avoir écrit le scénario et joué dans chaque épisode (6!) d'un mythe qui a remporté 3 Oscars (eh oui!), été nominé plus d'une dizaine de fois et a permis à une génération entière de voir illustrer le "Rêve américain" dans des films sans vocation élitiste.

Rocky, comme Miami Vice (ok, c'est pas le même genre, mais y a des points communs), a eu le mérite de faire découvrir des groupes de rock et surtout, des titres d'anthologie qui font désormais partie des incontournables: "Eye of the tiger", "Burning Heart", "Gonna fly now", "Living in America", "No easy way out". Ca, non plus, c'est pas rien!

Ensuite, Rocky est entré dans la légende avec son célèbre "Adriaaaaaaaaaaaan", sa statue en haut des marches à Philadelphie (elle a fini par être réellement réalisée) et quelques personnages mythiques, comme Pauli, le frère loser d'Adrian, Mickey, le proprio du club de boxe où Rocky fait ses débuts (qui meurt dans le troisième volet), Apollo Creed, le champion du monde qui s'éteint sous les coups de la brute russe (Dolph Lungren) du quatrième volet...

Rocky a évolué avec son temps - de 1976 à 2005 - prenant pour décor l'Amérique de la fin des années 70, puis la guerre froide, avant d'évoquer la montée en puissance la révolte de la rue, et, finalement l'émergence d'une génération à la recherche de sa place, avec la disparition d'Adrian et l'éloignement marqué entre Rocky et son fils (ce dernier ne supportant plus l'héritage pesant sur ses épaules). Comme quoi, Rocky, c'est vachement balèze.

En résumé, Rocky, c'est un mec qui boxe pas super bien (Stallone assure moins avec ses poings qu'avec le reste - je sais, c'est facile), mais qui a drainé des millions de dollars au box office et accompagné plusieurs générations sur 30 ans de combats. Même quand Rocky perd (dans le 1er et dans le dernier épisode), Rocky gagne, mettant en avant l'importance de savoir pourquoi l'on se bat plutôt que la finalité du match.

Je sais pas pour vous, mais moi, Rocky, il me met la larme à l'oeil... du tigre...










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire