Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

vendredi 14 octobre 2011

1ère Journée Mondiale du sous-vêtement masculin

On y est: deuxième volet de ce dossier passionnant et essentiel pour l'avancée de l'espèce humaine. Voyez jusqu'où va mon sens de l'égalité: les hommes aussi vont être mis à nu à l'occasion de cette Journée Mondiale!

Eh oui, chez les hommes aussi, on retrouve plusieurs catégories, certaines bien plus funs que chez ces dames, au passage.

Le fétichiste: lui, c'est mon préféré. Il porte uniquement des sous-vêtements avec des motifs dessus, et faisant généralement référence à des héros de bandes dessinées: le Marsupilami (pour les plus prétentieux), Batman (pour les plus virils), voire les Simpson (pour les petits comiques) rien, non rien ne nous est épargné. L'avantage avec celui-ci, c'est que comme il assume et que souvent le caleçon dépasse du jean, après, vous ne pouvez vraiment vous en prendre qu'à vous-même si vous vous lancez quand même dans l'aventure...

Le sensuel: boxer noir moulant, ou variante dans des couleurs toujours sombre, lui, il aime se regarder dans la glace. Il se tripote (mais non, pas là...!) : les cuisses, les avant-bras, il se contemple de face, de profil, de dos, et remet 3 fois son boxer en place avant d'enfiler son pantalon pour être sûr qu'il lui moule bien ses "jolies" fesses. Sympa à regarder, mais faut consommer rapidement parce qu'à la longue, le narcissisme tue le désir...

Le mec qui s'en fout: il met ce qui lui tombe sous la main, va se racheter des sous-vêtements quand il n'en a plus un de mettable (ou qu'il a oublié de faire sa lessive) et porte des trucs à carreaux, plutôt des caleçons parce qu'il aime être à l'aise ("il aime pas quand ça colle" sic) et les seuls fois où vous le verrez porter autre chose, c'est s'il se trouve une copine et qu'elle lui met la pression...

L'esthète: vrai addict des salles de sport, il pousse le vice (ou la vertu) jusqu'à faire des concours entre types qui font de la gonflette et dès qu'il a l'occasion d'enlever son t-shirt (notamment en boîte de nuit), il la saisit; lui, son truc, c'est le string: parce qu'il ne se conçoit que dans une dimension de séduction, il veut mettre tous ses atouts de son côté, sauf que parfois, la mèche est assez courte proportionnellement à la masse de dynamite initialement dévoilée et la déception de taille (elle, au moins!)...

L'homme libre: à ses yeux, les sous-vêtements sont une entrave à sa liberté individuelle, et il s'insurge en se baladant... à poil dans ses pantalons (si, si, je vous le jure). C'est une espèce beaucoup moins répandue chez la gente féminine (le syndrome Basic Instinct, sans doute), et qui reste peu représentée chez les hommes malgré tout. En attendant, celui là, quand vous l'avez en face de vous, vous avez droit au film sans bande-annonce et faut avouer qu'on n'a pas l'habitude d'en savoir autant et aussi vite...

Je rappelle qu'il s'agit d'une étude empirique et je suis navrée si je n'ai donc pas tenu compte des cas exceptionnels - hommes portant de la lingerie féminine, femmes portant des culottes Hello Kitty, etc. - mais je vous garantis qu'avec ce que j'ai pu trouver comme image sur le net, vous avez échappé au(x) pire(s)*!

PS: j'en profite pour souligner que les Journées Mondiales sont notamment basée sur l'auto-dérision et sur la dérision tout court...

*Allez, juste une pour rigoler...

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