Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

mercredi 19 octobre 2011

1ère Journée Mondiale du rabat-joie

Merci à mes amis bien intentionnés qui m'ont suggéré de faire la balance avec le boute-en-train du 18 septembre grâce à un autre personnage bien connu des soirées (malheureusement pas que): le rabat-joie. Ca, pour être chiant, il est chiant.

Lui, c'est simple, on sait pas trop pourquoi on l'invite (pitié, compassion, pour enquiquiner le boute-en-train, allez savoir), mais il ne déroge jamais à sa règle personnelle: vous plomber le moral... et le reste.
Le vin a toujours un arrière goût de bouchon (toujours), la viande aurait pu être un poil plus cuite (ou moins), dommage que la musique ne soit pas plus funky (il ne danse jamais), il a toujours mal quelque part ou sent que ça ne va pas tarder, il est sûr qu'il va encore rentrer seul (là au moins, il a toujours raison!).

Au boulot, c'est pareil: sur tous les projets, il a une capacité, que dis-je, un véritable don, pour mettre en lumière les problèmes (même ceux qui n'existent pas). Par contre, il n'amène jamais, JAMAIS l'ombre d'une solution. Les autres sont toujours trop "naïfs", "idéalistes" et c'est à coups de "tu verras...", "ah, t'as pas entendu qu'il paraît que...", "le chef voudra jamais" qu'il sape le moral des troupes.

En vacances c'est pareil: trop chaudes, trop froides, trop loin, trop près, trop peuplées, trop désertiques, aucune destination ne trouve grâce à ses yeux, et quand il cède, c'est pour vous rappeler qu'il vous avait bien dit "qu'il allait faire trop chaud, trop froid, etc.". Avec lui, c'est du loose-loose, un rapport où tout le monde est perdant. Lui, parce que dans sa vie, tout est triste à mourir (lui en premier lieu), vous, parce qu'à force de baver, il déteint.

N'allez pas lui dire que c'est un rabat-joie, par Bélénos!, c'est pas qu'il a peur que le ciel lui tombe sur la tête: il sait que ça va arriver, c'est tout. Il se trouve plein de qualificatifs pour se définir lui-même: pragmatique, lucide, cohérent, "faux pessimiste", etc. N'allez pas non plus le confondre avec le cynique qui fait preuve d'intelligence dans ses remarques au vitriol et se protège souvent d'une trop grande empathie.

Non, non, lui, c'est juste un emmerdeur.

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