Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

lundi 31 octobre 2011

1ère Journée Mondiale du badge avec son nom

Ouais, c'est là qu'on sait qu'on est entrés dans le monde des grands, pour de vrai: quand on porte son premier badge en plastique avec son nom dessus (souvent mal orthographié) lors d'une soirée, d'une conférence, d'un Salon ou tout autre événement réunissant trop d'adultes pour que l'on puisse compter sur la mémoire des uns et des autres.

C'est comme à l'école, quand on avait nos pancartes en papier les premiers jours pour que la maîtresse puisse se rappeler de tous nos prénoms (le temps d'oublier ceux de l'année précédente) et qu'on était super fiers de voir apparaître en toutes lettres NOTRE prénom si unique (quoique parfois, selon l'année, on découvre que l'on n'est pas si unique que ça). Tenez, moi par exemple, avec mon Aline en 1975, je suis arrivée dix ans après la vague des fans de Christophe et de son "pour qu'elle revienne". Et je dois avouer que même si ce modzit (comme disent les Québécois) refrain me poursuit depuis mon enfance, je n'ai pas souvent été en compétition avec d'autres "Aline".

Revenons à nos moutons, pardon, à nos badges. Je trouve toujours ça touchant de voir à quel point nous nous sentons plus enclins à parler à l'autre quand son nom, sa fonction, voire son entreprise sont visibles. Je trouverai cela bien sûr beaucoup plus drôle si on échangeait tous nos badges pendant une heure pour nous mettre dans la place d'un autre, mais comme vous vous en êtes déjà rendus compte, mon humour est un peu particulier. Je doute donc que mon concept d'événement "badge trocking" remporte un succès fulgurant...

Et puis, des badges, y en a de toutes sortes: des autocollants (qui se déplacent d'ailleurs selon nos mouvements et peuvent facilement se retrouver à un endroit différent de leur emplacement initial), ceux avec une imperdable (qui troue les jolis chemisiers de soie des dames bien mises lors des vernissages ou cocktails), ceux avec un clip (qu'on ne sait jamais où mettre quand on porte une jupe, un débardeur ou une robe), ceux avec un tour de cou (qu'on conserve comme un trophée et que l'on réutilise pour autre chose)...  Mais moi, celui que j'aimerais vraiment avoir, rien qu'une fois, c'est celui du FBI, juste pour frimer un peu et demander à tous les autres ce que, eux, ils font là...


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