Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

jeudi 14 juillet 2011

1ère Journée Mondiale des fêtes nationales à la con

Oh, quel hasard que cet article paraisse le 14 juillet! Je jure que je ne vise personne... Bon, tant qu'on y est, parlons du 14 juillet. Quelle belle fête que celle de la célébration de la prise de la Bastille par les révolutionnaires: le peuple triomphant du pouvoir et reprenant ses droits à coups de ... baïonnettes? Haches? Poings? On s'en fout, ils ont gagné, voilà. Enfin, gagné, c'est vite dit...

Chaque année, je me demande pourquoi cela se traduit des siècles plus tard par un défilé militaire interminable, démonstration de force du pouvoir, justement. Le peuple, lui, reste planté là avec des petits drapeaux aux couleurs de la Nation, écrasé dès le petit jour contre les barrières longeant le parcours. Comment en est-on arrivé là, je vous le demande... Dire que des centaines de sans-culottes se sont dressés contre leur roi afin d'être entendus (rien de tel que de couper une tête pour se faire entendre, d'ailleurs) et qu'aujourd'hui, leurs descendants se massent pour observer les jolis chars, les petits soldats, les jolis navions dans le ciel et tout le gouvernement en chair et en os... 24 heures après le décès de 5 jeunes français en terres afghanes! Morts pour la patrie, fin de partie.

Faut croire que l'Histoire est vraiment cyclique. Certains pays arabes viennent de lutter pour gagner leur liberté face au(x) pouvoir(s) en place. Tout ça pour que, peut-être, d'ici 300 ans, leurs héritiers aillent voir défiler des troupes entières de militaires... Vous me direz qu'il y a bien 3 milliards de personnes civilisées pour regarder un type dégarni épouser une nana quelconque. La révolution est apparemment en marche, mais du côté de chez nous, on est plutôt à l'abri.

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