Ensuite, énorme progrès, le téléphone à touches, et, peut-être pas simultanément, mais c'est le souvenir que j'en garde (la mémoire retient ce qu'elle veut bien!), l'apparition des premiers téléphones portables. Enfin, si on était musclé. Il pesait bien le prix qu'on pouvait les payer (plusieurs milliers de francs l'unité, alors qu'aujourd'hui, on nous les offre avec l'abonnement!) et ils sont désormais responsables de la traçabilité temporelle de certains films qualifiés de ringards dès lors que le héros se promène avec son "innovation technologique" de l'époque. D'ailleurs, c'est pour ça que je déteste les films qui usent et abusent de gadgets: 5 à 10 ans après, on a le sentiment d'avoir vieilli aussi vite que la technologie.
Mais les mecs qui disposaient de leur téléphone portable, faut voir comme on les regardait dans la rue: c'était le symbole du grand luxe... et d'une attitude de blaireau aussi. C'est vrai quoi, téléphoner dans la rue, devant tout le monde, vous imaginez? La honte!!! En tout cas, quand on voulait rompre, en ce temps-là, c'était simple; on ne répondait plus sur son fixe et c'était plié. Pas de sms ou d'appels en absence pour vous signaler que l'autre était toujours en vie, pensait à vous ou pas.
Pourquoi l'iPhone aujourd'hui? Parce que désormais, on peut quasiment vivre avec cet unique appareil, au point d'avoir presque oublié sa fonction première: téléphoner. Photo, vidéo, réseautage, surf, shopping, etc., l'iPhone est devenu ce qu'était notre journal intime à l'époque: réceptacle de nos humeurs, nos défaites, nos succès, nos peines, nos joies, des souvenirs qui nous sont chers, des êtres qui comptent pour nous, de nos vies et des changements qui y interviennent. Quand on voit le changement d'attitude aujourd'hui - il est devenu banal de s'épancher en public sur son travail, ses amours, ses proches, avec un manque de pudeur qui surprenait il y a 15 ans - faudra commencer à s'inquiéter quand on aura trouver le moyen d'emporter ses toilettes avec soi! Ah, c'est déjà fait? Bon...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire