Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

lundi 25 juillet 2011

1ère Journée Mondiale de l'égalité à tout prix

Pffff, ça devient du grand n'importe quoi! On est tous égaux, tu parles, ils ont vu ça où? Comment peut-on dire que tous les hommes naissent libres et égaux en droits, quand cela dépend déjà de l'endroit où ils naissent? Comment peut-on vouloir absolument "l'égalité", entre des hommes et des femmes - rien que ça - qui n'ont pas les mêmes atouts ni les mêmes handicaps?

Je sais, il ne joue pas au
tennis, mais c'est pour la
suite...
Voilà ce qui m'hallucine: aujourd'hui, aux tournois du Grand Chelem de tennis, les rémunérations des gagnants sont identiques, quel que soit leur sexe... Normal? Pas du tout. Surtout quand on pense que les matches des hommes se jouent en 3 sets gagnants (ayant pour résultat des matches en 5 sets, du moins la plupart du temps) et ceux des femmes en... 2 sets! Soit plus de deux fois moins de temps (vous me suivez?) passés sur le court pour les femmes, avec, à la clé, la même récompense. Ok, disons que cela n'a rien à voir avec les heures passées à jouer, mais avec les retombées médiatiques de l'événement.

Ca doit être ça, hein? Y a plus de gens pour regarder les belles gambettes des tenniswomen (bien que certaines puissent rivaliser avec les hommes de ce côté-là!) que celles des tennismen. Bien sûr. Ben franchement, hormis le miracle chinois dû à Na Li cette année, je doute honnêtement de ce point, mais je n'ai pas réussi à trouver des chiffres d'audience pour valider ou invalider ma théorie (vous gênez pas si vous en avez, surtout!).

Je parle des femmes, parce que là, c'est facile et que de toute façon, tout le monde s'en fout: on sait qu'une femme - même dans les dix premières mondiales - ne peut pas gagner un match, voire un point, contre un joueur parmi les 50 premiers mondiaux. D'ailleurs, elles ont leur propre catégorie en tennis, comme ailleurs. Mais ce qui m'étonne le plus (et c'est là que je jette un pavé dans la mare et que demain je reçois mes premières lettres de menace), c'est qu'on s'obstine, dans certaines disciplines, à faire concourir des gens aux caractéristiques morphologique et physiologique totalement différente dans la même catégorie!

Et en plus, il est beau...
Pas de jaloux, comme ça, y en a aussi
pour les Messieurs...
Oh, ça va, c'est pas un secret d'état que de dire que sur certaines distances, toutes les "races" ne sont pas égales physiquement. Discriminatoire? Comme certains sports le sont, non? Ceux réservés aux grands (saut en hauteur, basketball), ceux réservés aux longilignes musclés (saut en longueur, natation), ceux réservés aux ossatures fines (marathon), et j'en passe. Résultats des courses (c'est le cas de dire), certains sports sont réservés à certaines morphologies et de facto sectaire, voire morphophobes (ça existe?). Alors pourquoi en faire tout un foin au sein d'une même discipline???!!!

Ce qui est le plus étonnant, c'est que ce sont les handicapés qui nous montrent l'exemple: ils ont des handicaps différents (clairement identifiés), mais accès à l'ensemble des disciplines, avec catégorisation selon leur handicap spécifique. Tout compris...



Loin de moi l'idée de lancer une polémique (je déteste ça, évidemment!), pourtant, si on arrêtait de jouer la carte de l'angélisme en matière d'égalité théorique, c'est peut-être seulement à ce moment-là qu'on pourrait réellement parler de respect des différences. Pas en les occultant, non? Sinon, faut pas s'étonner de se retrouver avec des joueuses de tennis qui ressemblent à des mecs et avec des cyclistes qui ressemblent... à des cyclistes, tiens... 

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