Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

lundi 15 août 2011

1ère Journée Mondiale de la prise de notes

Ca, on le fait presque tous. Prendre des notes. Des longues, des courtes. Dans des cahiers, sur des blocs ou des post-it. Certains dans leur agenda, d'autres allant même jusqu'à acheter des jolis cahiers reliés avec des armatures en métal ou cousus de gros fil. Neutre, ou pleins de couleurs, avec ou sans dessins dessus.

On écrit avec un bic, une plume, un stylo de couleur, un porte-mine. Certains sont équipés pour les notes de compétition, avec des instruments de Haute Ecriture, comme on dit. Des trucs très chers, dans des matériaux innovants, resistant à tous les chocs, avec une encre qui ne sèche jamais dans sa cartouche.

Pourtant, la plupart du temps, on prend des notes pour mieux se souvenir des choses sans avoir à se relire. Certains retranscrivent ensuite leurs notes sous forme de procès-verbaux, d'autres tournent simplement une nouvelle page une fois l'ancienne pleine et ne se préoccupent plus jamais des notes antécédentes.

On prend des notes un peu par plaisir, pour sentir l'encre se déposer sur le papier, voir les mots se former. On affine sa technique de prises de notes: abréviations, symboles, couleurs, surlignages, rien n'est trop beau pour devenir un Master in Prise de Notes. Et puis, ces petits cahiers s'entassent et un jour, on les trie pour faire de la place aux nouveaux et on redécouvre au fil des lignes des moments que l'on avait presque oubliés. Et nos progrès en rédaction, en efficacité, en clarté.

Le cahier de notes est aux distraits ce que l'album photo est aux émotifs: un voyage dans leur passé...


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