Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

dimanche 14 août 2011

1ère Journée Mondiale du repassage

Vous pensiez qu'on avait aboli la torture? Eh non, il  y a des sadiques qui ont inventé le repassage pour nous faire souffrir semaine après semaine... et vous savez le pire? En bons masochistes, nous allons seuls chercher la potence chaque week-end. Et on en offre même aux petites filles (ça, c'est pour se venger sur la génération à venir).


Bien sûr, on n'en est pas fiers, alors on la cache généralement à la vue des visiteurs. La planche contorsionniste, le fer asphyxié par son cordon (on peut toujours espérer qu'il rendra l'âme avant notre prochaine séance), nos outils barbares hantent notre appartement et resurgissent au détour d'une recherche d'ampoule ou de la serpillère, nous rappelant que bientôt, tout va recommencer...

Nous poussons même le vice jusqu'à nous armer de stations de torture de plus en plus sophistiquées, où tout est intégré, mais qui nous obligent à plus d'efficacité, de rapidité, de place, aussi. L'imagination humaine n'a d'égale que sa propension à se compliquer la vie... Vous l'aurez compris: je déteste le repassage, parce que toutes les semaines, c'est pareil (dans le genre absurde, ça cartonne); qu'après avoir lavé nos habits, les avoir fait sécher, il faut sortir le bourreau de sa cachette, emmener son bac plein à ras bord (au moins, ça fait les biceps) et passer sa soirée à enlever tous les petits plis apparus pendant l'opération de nettoyage (on peut même pas regarder les films en vo pour passer le temps: impossible de lire les sous-titres). D'ailleurs, je pense qu'M6 a été inventée pour nous conditionner au repassage (ndlb).

Et encore, la moitié du temps, après avoir rangé les habits immaculés et parfaitement lisses, une fois qu'on les ressort pour les enfiler, ils sont à nouveau striés des fameux petits plis qu'on avait eu tellement de mal à faire disparaître. De quoi vous donner envie de vous promener à poil, non? Celui que j'aimerais bien tenir, c'est l'abruti qui a décrété que les habits froissés, ça ne le faisait pas... et l'attacher sur ma planche pour le faire avouer. Parce que je suis sûre que c'est le même qui a décrété que la poussière sur les meubles, ça ne le faisait pas non plus...


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