Les Journées Mondiales de l'absurde, ça sert à quoi?

A rien, si ce n'est à glorifier à grands renforts de blabla et de visuels longuement travaillés et réfléchis les causes que vous ne verrez jamais ailleurs, ou que vous n'auriez jamais dû voir ailleurs...

jeudi 25 août 2011

1ère Journée Mondiale de Steve Jobs

Non, je ne rentre pas dans un cycle "personnalités", et d'abord, c'est pas moi qui fait l'actu! C'est de la faute de cette !£ü&/% de cancer qui a fait que cette Journée ne pouvait être que celle de Stevie (oui, lui et moi on se connaît bien, même s'il ne le sait pas). Pourquoi? Parce qu'il le vaut bien. Vous pensez que je suis une vendue à la solde de la marque à la pomme? Vous avez raison.

D'abord, ce type a juste aussi révolutionné le monde. Pas dans la même mesure que Lina dont je vous parlais hier, ça non. Peut-être plus, parce que sans lui, qui sait s'il y aurait eu une Lina... On connaît tous Stevie (enfin, surtout moi, parce que vous, pas vraiment!), sa bonne gueule, ses pulls à col roulé noirs, ses présentations frisant la perfection au niveau communication, ses innovations frisant parfois le code déontologique de la vente et son optimisation du concept d'obsolescence des produits. Ca, c'est le Stevie d'aujourd'hui. On l'adore, on le déteste, comme tous les types qui ont fait de grandes choses.

C'est que Stevie, il nous a quand même ramené le concept d'ordinateur personnel dans les foyers (bonne chose ou pas, c'est quand même pas rien), puis celui de rendre les interfaces compréhensibles et accessibles au commun des mortels, donc vous et moi. Avant Stevie, ça ressemblait à ça, un bureau d'ordinateur:

Du charabia, pas vrai?


Et puis, il y eut MacIntosh:

Et toc: c'est pas mieux comme ça?!

Mais voilà, en 1985, Stevie se fait jeter de la boîte qu'il a créée (ça arrive...) avant que, dans un sursaut de lucidité (et de cuisants échecs commerciaux et technologiques), les gars d'Apple le supplient de revenir insuffler son génie à la marque sur le point d'être croquée. En 97, et après s'être offert Pixar (il a du goût, en plus), Stevie reprend les rênes d'Apple et nous offre l'iPod, l'iPhone et enfin l'iPad, le tout servi avec des campagnes de communication aussi inoubliables pour ses fans que consternantes pour ses détracteurs (oui, des fois il abuse, oui, ses produits ne sont pas les meilleurs sur le plan technologique, oui, ils sont très, voire trop chers, mais voilà, Stevie, il fait ce qu'il veut, ça marche quand même!).

Donc, après avoir monté Apple, fondé NeXT (une "petite" société qui a notamment sorti WebObjects, le premier serveur d'applications web en 1996 - un génie, je vous dis), été licencié d'Apple, racheté Pixar, réintégré Apple et envahi nos maisons, nos poches, nos bureaux, nos moyens de transport avec ses créations, Stevie a également surmonté un cancer du pancréas et une greffe du foie...

Un peu fatigué, il a donc annoncé hier, 24 août, qu'il se retirait de son poste de PDG d'Apple. Eh oui, en plus du reste, le Môssieur, il a des principes et il s'y tient. Il avait toujours affirmé que le jour où il ne serait plus en mesure de faire face à ses responsabilités, il partirait. Il l'a fait.

Alors ok, on peut dire plein de choses sur Steve Jobs (et on ne s'en prive pas), mais faut lui laisser un truc: Stevie, il en a!

PS1: au fait, Stevie, si tu cherches un petit travail pépère pour te reposer, y a peut-être moyen de s'entendre...

PS2: il y a peut-être quelques erreurs chronologiques ou technologiques dans ce billet, mais je les assume volontiers au nom de mon enthousiasme aveugle pour le sujet

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